Bonjour,

Je remercie le CE pour avoir sélectionné ce poème, les lecteurs et les commentateurs qui ont laissé leurs traces sur ce ciel.

Ce ciel c'est un moment de bonheur qui s'efface avec le temps.

Provencao: Merci ce que vous dites est très juste : la poésie est aussi mémoire. Mémoire pour ce qui s'en va irrémediablement.

Donaldo: Je suis heureuse si je ne t'ai pas embrouillé les neurones. C'est effectivement tout simple. Merci.

Cyrill: Merci d'avoir souligné la musicalité du poème. Je l'ai travaillée.

Papipoète : Merci d'avoir apposé votre lecture sur ce texte. L'estampe est celle décrite plus haut : le paysage marin et le bonheur qui y est associé.

Edgar: Merci d'avoir apprécié ce ciel. Et merci pour le mot juste. Ce poème a eu plusieurs brouillons avant la version définitive. Il n'a pas été écrit d'un seul jet. Pourquoi ai-je repris ocelle ? Parce que ça sonnait bien dans le dernier vers. J'aurais pu l'éviter plus haut mais je craignais qu'on ne comprenne pas bien d'où il sortait!.

Vincente: Merci pour votre commentaire détaillé. Dans mon idée "jeter le lest de son immensité" signifie que ce ciel s'est brisé et que le morceau de l'immensité s'en est allé.
Pource qui est du dernier vers, toujours dans mon idée, le narrateur voit s'éloigner un ciel qui est désormais sans couleur et cela le désole de voir qu'il n'en voit plus qu'un infime parcelle.

Etienne :Merci pour ce mega com ! Et pour avoir mis en avant la pudeur qui me semble importante ici. Je suis presque effarée de voir comment chaque vers est analysé avec justesse et attention ! Au début, je ne pensais pas vraiment à un "pont" entre les années mais à une sorte d'éclaircie entre ces années. Le "un" de Il n'y a qu'un ciel entre mes années , est important. Pour le reste, tu as tout bon!

Pouet: Merci pour ton com. Contente que tu aies aimé les 3 premiers vers, c'est l'entame, c'est important. Oui c'est un souvenir qui s'estompe. Mais peut-être cette fin augure-t-elle d'autres couleurs, d'autres bonheurs à venir, qui sait ?
Et je suis pas douée pour voir mes propres répétitions !


Merci aux oniriens de tous ciels....

Merci Eskisse pour ce retour. Je ne voulais pas provoquer d'effarement :). Je me suis juste laissé emporter par le texte. Bonne journée !

Slt,

oui paraît qu'avec le Temps va tout s'en va sur la voie ferrée du souvenir... Mais sans doute que les couleurs demeurent, le ciel des gares, lui, est changeant, comme nos humeurs.

Merci pour le retour.

Merci de ce retour éclairant.
Ta première considération me montre que je suis resté un peu trop littéral pour saisir cette notion de "jeter le lest de son immensité" ; oui ça marche donc aussi pour moi dans l'orientation qui t'a guidée, même si, très elliptique, elle demande une prédisposition qui ne m'est pas naturelle.
Quant à la deuxième, j'avais bien senti cette intention d'écriture que tu expliques, mais elle conserve une petite discordance avec ce qui précède, à mon sens. Je suis a priori le seul à l'avoir relevée, donc l'implicite "rectifie" sûrement ce qui me semble à la marge peu cohérent. Pas grave…

Merci Vincente de t'être penché avec acuité sur ces vers. On peut les "voir" comme on veut après tout.
Bonne journée.

Merci Etienne et Pouet pour vos interventions sur ce fil ( je viens de les découvrir !) Leo Ferré s'impose ici, oui.

MerciLouis, votre commentaire me laisse sans voix et c'est vous même qui "décloisonnez le regard, tracez des lignes de fuite vers l’infini !"