À l’occasion de promenades dans mon petit coin de campagne, j’aime beaucoup observer ces maisons abandonnées, que n’habitent plus que les fantômes d’anciens occupants, et dont je me demande toujours ce qu’elles ont vu et scellé dans leurs murs. L’une d’elle, de forme bien carrée et plantée solitaire dans la brume matinale, m’a en quelque sorte soufflé ces vers.
J’ai préféré rester dans le mystère, mon imagination n’allant pas jusqu’à produire une histoire tangible. Juste des signes, des pistes, et libre au lecteur, me suis-je dit, d’échafauder des plans sur la comète ou simplement d’aimer rester enveloppé dans ce mystère.
Merci à ceux qui ont bien voulu et aimé me suivre dans cette proposition, chacun à sa façon enrichissant ces quatre murs : Socque, Papipoete, Provencao, Pieralun, Wancrys, Inconnu1, Zoe.

Et merci également à Miguel et Lotier, largement moins convaincu par ce poème et l’intérêt de s’affranchir du factuel et de rester dans la brume.
Miguel, êtes resté de marbre, je n’en suis pas étonné. Vous aimez que les choses soient claires et votre sensibilité au classique vous oblige ( souvent ) à voir comme inesthétiques les textes qui dérogent à cette catégorie. J’ai bien dit souvent, hein, pas toujours !
Lotier, je n’ai pas compris ce que vous ne comprenez pas dans les vers que vous citez. Le pâté de plume = une tache d’encre au moment de signer chez le notaire.
Je n’ai pas un instant songé aux cavaliers de l’apocalypse. Quatre comme les quatre vers de chaque quatrain, comme un demi-octosyllabe… je dis ça maintenant mais n’y ai pas d’avantage pensé. Intuitivement, cette régularité métrique m’a semblé convenir et correspondre au « carré » de la maison, celle-ci, donnant une impression de solidité, étant sensée abriter des esprits moins cartésiens.

Merci au CE, que je n’oublie pas, pour la publication de ce poème.

Le poème est ici :
http://www.oniris.be/poesie/cyrill-murmure-murmure-11995.html

Merci Eki. Je découvre votre commentaire avec plaisir.
Je crois que vous avez senti et vu ces murs abandonnés dans leur plus riche signification. Les gens s'en vont, les murs restent et témoignent.
Au plaisir de vous lire.