Un chaleureux merci au différents acteurs qui ont fait vivre L'instant T un peu plus d’un instant.
Au CE qui en a accepté la publication, aux correctrices toujours à l’affût d’une bévue, aux lecteurs de passage et enfin aux commentateurs : Myndie, Provencao, Papipoete, Jfmoods.

Je me souviens d’une discussion que nous avions eu à plusieurs, ici, à savoir si nous préférions l’aube ou le crépuscule et pour quelle raison.
Pour ma part j’ai un faible pour l’aurore, l’aube plus exactement, mais sur le plan esthétique il y a quelque chose d’absolument époustouflant dans le coucher de soleil.
Ce qui m’agace autant que ça m’emplit d’émotion.
Et puis j’ai la mélancolie mordante alors ce crépuscule-là ne pouvait pas être tout-à-fait orthodoxe.

Myndie, tu dois t’en souvenir, de cette discussion.
Heureux que tu aies été sensible à la forme, rythme et musique, et à la sémantique. Ils sont pour moi le préalable à l’expression des sentiments.
« Cela va bien au-delà de la description », dis-tu. Le descriptif pur ne m’intéresse que peu. C’est l’image, et la pensée qui en découle, que je souhaite décortiquer.
Grand merci pour ton enthousiasme de lecture, précieux pour moi d’autant plus qu’il s’est exprimé en espace lecture !

Papipoete, à défaut d’un ressenti très positif, vous me souhaitez un bon retour et j’en suis content : j’espère pouvoir vous désarçonner encore souvent, j’ai plus que des marins moribonds prêts à sortir de mon chapeau !
Merci pour votre permanence ici.

Provencao, « cette écriture qui assigne ce crépuscule là où rien ne le laisserait se distinguer », dites-vous, parlant plus loin de surprise.
Vous touchez là à un aspect de cet Instant que je n’étais pas certain d’avoir su exprimer.
La médaille de feu a son revers comme celle des champions qui ont été récemment fêtés, j’ai l’impression que vous avez senti cela.
Merci !

Jfmoods, en quelques mots d’intro : « Le regard grinçant du poète démystifie le moment », vous avez dit l’essentiel.
Mais je ne me serais passé pour rien au monde de cette analyse pointue qui découle de ça.
Parce que je ne suis pas certain d’avoir tout compris de mes intentions aussi bien que vous. Je les découvre en vous lisant, du moins pour une partie.
Exclure l’émotion facile fait partie de mes priorités, je suis satisfait que vous ayez ressenti cette volonté.
Merci pour ce commentaire.
Je souhaite également vous remercier aussi pour un autre commentaire récent de vous à propos de « Dénoces de papier ».
Ne retrouvant pas de fil de remerciements, je le fais ici, d’autant plus que ce poème-là exprimait une même volonté iconoclaste.

Merci encore à tous et merci à Oniris d’exister même en pleine canicule aoûtienne.
Revoir le site après quelques mois d’absence m’a fait un bien fou !

Hasta siempre

Grand merci pour ton enthousiasme de lecture

Eh oui, parfois je suis capable de grandes envolées lyriques!

Non sérieux, je ne vais pas le refaire mais c'est vrai que ton texte contient vraiment tout ce que j'aime.
Pour en revenir au sujet Aube/ crépuscule, (mais j'imagine que c'est ce que j'ai dû dire déjà dans cette fameuse discussion) étant moi-même très matinale, c'est aussi l'aube que je préfère et pas seulement pour la beauté d'un ciel qui se pare de nuances mouvantes quand la nuit se délite.
Je suis d'accord pour trouver un ciel crépusculaire somptueux et source d'inspiration poétique (j'ai aussi commis un poème sur le sujet "Crépuscule polychrome") mais en même temps, c'est là toute mon ambivalence, j'ai toujours trouvé un coucher de soleil vulgaire.

En tout cas, merci pour nous avoir offert ce très beau poème en prose; j'espère qu'il y en aura d'autres de c et acabit
(bah non, j'en suis sûre)

Cyrill

Salut Myndie, je n'aurais pas pensé à ce mot : vulgaire, mais finalement, très influençable ce matin, je l'adopte volontiers.
Franchement quel m'as-tu vu ce soleil qui s'enflamme et se montre jusque dans l'intimité de son coucher !
D'autant que je viens de vivre une aube autrement plus délicate, discrète et sans parure. Laissant toute la place à ce qu'elle dévoile.

J'ai lu ta débauche polychrome, hé hé !

Et dire que jamais je n'ai consacré plus que quelque lignes à l'aube. Jamais elle n'a été le thème d'un écrit

Du respect pour sa timidité peut-être...

Je m'en vais aller fouiller l’acabit dont tu causes, tiens !

Salut Cyrill,

je reviens sur le "vulgaire" auquel il ne faut pas donner le sens de trivial ou d'indécent.
En fait, c'est à la fois ce qui me plaît et me déplaît, je trouve vulgaire tout ce que parfois sa famboyance peut avoir de clinquant (comme dans mon poème), en même temps, quelle source d'inspiration!
Et ce qui me déplaît le plus, c'est l'image de carte postale qu'il véhicule, la plage avec en contre jour les amoureux, tout ça tout ça...
Je n'ai encore jamais vu de carte postale avec un couple enlacé dans les brumes au point du jour. ça existe?

Rimbaud l'a fait mais
1) il était seul
2) il n'y avait pas les paparazzi

"J’ai embrassé l’aube d’été.

Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route..."

C'était tout à fait celà...

Bien cordialement
Veronik

à Cyrill...
Quand je lirai de Vous...

" Il était une fois au pays des mille et une nuits, une princesse qui se morfondait devant son miroir ; et brossant toujours et toujours ses longs cheveux blonds..."

Je passerai mon chemin, car je saurai que ces lignes... ne sont pas de notre illustre poète ! le résultat d'une IA, dont le micro-processeur fut remplacé par un pâle copie, made in Bangladesh .

Allez l'ami, ne cessez pas de nous épater, et ne vous éloignez point d'ONIRIS, vous manquerez bien trop !
papipoète

Qui sait Papipoete, peut-être que sur mes très vieux jours je cèderai aux sirènes de la guimauve ?
C'est bien connu, le quatrième âge est plus porté sur les douceurs et le Guignolet que sur l’absinthe et la petafine ...
Enfin, ce sont des préjugés que je me garderai bien de colporter

@ Véronik : je vous ai comprise, ouf !

"je reviens sur le "vulgaire" auquel il ne faut pas donner le sens de trivial ou d'indécent."

J'irai jusque là quant à la carte postale dont tu causes, Myndie, le clinquant et l'indécent ne sont pas loin l'un de l'autre.

Et que les photographes - ou désignés comme tels - nous épargnent encore de profils d'amoureux silhouettés en contre-aube.
Les amoureux se lèvent tard, alors on est tranquille