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Hum... je sais plus où j'ai vu ce dessin, ou un technophile ébahi découvre les capacité de ce produit ne nécessitant ni batterie ni chargeur, n'ayant aucun problème de démagnétisation, un poids léger et un prix modique...

Je suis moyennement convaincue sur le bonus écologique de la choses (sauf si les publicitaire délaissent les boites aux lettres, là, ça peut devenir intéressant).

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Sauf que cette utilisation là doit pas être fort perçue comme rentable (vu le peu de maniabilité des tablette et leur faible largeur...)

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Je suis bien d'accord. Le truc que je trouve incompréhensible, c'est que le livre se dématérialise bien après les autres (musique, mais aussi presse), et donc ils ont pu voir ce qui marchait (applestore, les abonnements), et ce qui ne marchait pas (les catalogues éclatés). Je trouve phénoménal qu'ils ne soient pas fichu de créer un réseau de distribution efficace (alors qu'il existe en papier, il faut bien approvisionner les libraires).

Et pendant ce temps, effectivement, les réseaux (et les habitudes) de pirateries s'installent. C'est idiot, mais si déjà les éditeurs manga s'étaient mis d'accord pour des prépublications (payantes), ils se seraient évité tout un réseau de passionnés qui se refiles les adresses de scantrads. Bref...

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Je suppose qu'effectivement dans leur démarche il y a celle de se débarrasser des bibliothèques (why not: je sais très bien que je vais devoir progressivement changer de métier), mais aussi de ces empêcheurs de vendre en rond que sont les gens qui s'échangent des livres (et qui risquerait de donner goût aux autres de lire, ces sagouins).

Le modèles économique de la rareté ne marche pas dans la culture de masse. C'est plutôt le contraire: plus on en a plus on en veut, les gros acheteurs sont ceux qui ont déjà beaucoup. Dans la fiction (peut-être moins dans le documentaire), c'est le bouche à oreille qui fait la renommée: je vois un peu trop souvent de superbe campagne de pub (pour des auteurs qui ont des millions de lecteurs dans le monde, parait-il), se traduire par un désintérêt poli. L'intérêt du livre - comme de la musique - c'est, au delà du plaisir immédiat, de pouvoir en discuter avec son voisin. Si le voisin n'a pas accès au livre (et qu'on ne peut pas lui prêter), le plaisir s'arrête là (et le voisin n'achètera pas de livre pour nous le prêter ensuite).

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Rêve d'un monde ou les auteurs gagneraient leur vie...

@animal: mais moi aussi, j'en lis (enfin, non: c'est pas des harlequin, c'est j'ai lu collection passion).

D'accord à 100% avec Maëlle au sujet des e-book.

Toute "technologie du futur" n'est pas bonne à prendre et celle-là, désolée, je laisse. J'ai déjà assez des téléphones mobiles et des ordinateurs portables pour lesquels on n'est pas fichu de faire des batteries qui tiennent la charge (et pourtant elles existent, ces piles miracle, sur Mars elles durent plus de 8 ans pour alimenter certains modules) ni des chargeurs universels.

C'est du marketing pur et dur et ce sera pareil avec les e-books. Moi je ne veux pas que mon "bouquin" me lâche en pleine rando en montagne parce que son autonomie est en réalité le dixième de ce qu'annonce la notice et qu'il n'y a pas une prise de courant à proximité.

Mon bouquin papier, lui, il n'a pas besoin de ça. Et c'est plus facile et moins polluant de recycler du papier. Et si je me perds en montagne, au moins je pourrai brûler les pages en guise de petit bois pour m'allumer un feu. Et... enfin bref, je n'aime pas le livre électronique.

Ah, Maëlle, c'est de la collection Harlequin "Rouge Passion" dont je me suis inspirée pour écrire les miens...

Un de mes rêves, c'est d'avoir un e-reader et que Nico tripatouille ce qu'il faut tripatouiller pour que toutes les nouvelles et les romans qui arrivent soient lisibles dessus.
Sinon, je préfère le papier, oui, c'est sûr. (Sauf en vacances : c'est lourd).

@Pattie : À peu près tous les e-readers supportent le format .pdf, donc, à fortiori, "tu pourrais".

Pas la centrale de sélection ni l'espace lecture : les textes n'y sont pas accessibles en pdf.

En même temps, on n'attend de pouvoir lire comme ça qu'en tant qu'utilisateur final. Rien ne t'empêche de copier le texte, le foutre dans OO.o, ou Crimosoft Word, l'exporter en pdf et hasta la basta. (c'est nouveau, oui)

Arf. Oui, il paraît que c'est simple. Sauf que pour une lectrice intensive de la Centrale et de l'espace Lecture, c'est lourd à faire, ça, texte par texte (actuellement, 4 nouvelles en sélection, 20 en espace lecture).
Mais de toute façon, pour le moment, je n'ai pas les moyens ni les connaissances pour m'en offrir un. (Les connaissances, c'est important, si j'ai bien compris, parce qu'ils ne supporteront pas tous les mêmes formats).

De tous les modèles exposés sur cette page, je crois pouvoir dire que TOUS sont compatibles avec le format .pdf. Comment en créer un, utiliser Crimosoft Word ou OpenOffice.org ou tout autre moyen, ça reste simple.

De plus, la majorité est compatible avec le format ePub, le format opensource d'eBook, comme dit sur cette page, et voici comment créer un fichier ePub.

Le modèle de Sony est, lui, compatible même avec les fichiers Microsoft Word.

De même que tous à part celui d'Amazon (le Kindle, qui propose une panoplie de conversion très complète, voir ici pour le modèle de première génération [en anglais]) ou le Sony Reader gèrent le HTML.

Je dirais que point de vue compréhension, ça reste "pas sorcier". Je me trompe ?

Euh... Ca aura peut-être du sens quand ce sera dans mes prix. Pour le moment, c'est du klingon pour moi. Sur internet, je n'ai besoin que de connaître imparfaitement quelques petites choses, pour m'amuser. Et ça me convient.

Il est vraisemblable que ce seront les auteurs qui seront les cocus de l'affaire ; ça n'était déjà pas brillant dans l'ancien système éditorial, sauf pour les quelques poids lourds bien connus. Mais là, ça va être drastique, et je ne vois pas quelle parade sera possible, sauf si les auteurs se mettent à organiser des lectures payantes de leurs oeuvres, et surtout si des gens y vont. Parce que ça n'est pas gagné, ce me semble...
A propos, on annote facilement les marges, sur les ebooks ? Parce que c'est ma manière de lire, comme de mettre en perspective un passage avec un autre, avec un simple signet,

la portabilité étant un autre problème.
Les vyniles ont leurs fans ? A moins d'être sourd, la dynamique du son est tout de même autre que sur du numérisé écrêté.
La marée montante, inéluctable, conservera quelques mandarins chenus, aptes, après le grand formatage de l'orthographe, à décoder les vieux textes, comme les programmeurs qui savent encore le Pascal et le Cobol.