Je n’ai pas le temps de répondre comme je le voudrais pour cause de vadrouilles estivales mais merci à tous ceux et celles, les enthousiastes comme les mitigés, qui ont pris le temps de parcourir la rue avec ce vampire (que tout).

Donc grazie mille : Vilmon, senglar, socque, Cyrill, papipoète, Jemabi, chVlu, poldutor et la sœurette Angieblue.

Anna des Carpathes

Merci Anna pour cette pensée envers les lecteurs.

Mais je suis bien certain que vous trouverez le temps à la faveur d'une rentrée plus laborieuse !

Signé : un onirien exigeant et curieux de connaître la genèse de cette nouvelle et d'avoir un retour sur commentaires fouillé.

Comme aujourd'hui c'est un jour OFF de repos avant de repartir demain pour le Danemark, je vous explique.

En fait, j'avais déjà déposé une histoire de vampires ici vue du côté d'une vieille dame qui finissait par ouvrir sa porte au buveur de sang. C'était plaisant à écrire du coup j'ai eu envie d'en faire une autre en mettant cette fois-ci le vampire en narrateur. Ce qui était intéressant c'est d'essayer de se mettre dans la peau d'une créature monstrueuse mais qui possède encore des restes psychiques de son ancienne existence mais aussi de montrer ses nouvelles aptitudes sensorielles. Bon, j'avoue que ça ne renouvelle pas le genre, mais là aussi c'était plaisant à composer.

Voili voilou :)

Après, ça n'est pas simple de renouveler un genre. C'est souvent une critique que je lis.
Donc question: Renouveler un genre, c'est-à-dire?
Merci d'avance.

Bin par exemple si mon vampire était transsexuel, qu'il promenait un chien et qu'il aimait les gaufres au Nutella, ça "renouvellerait" le genre. Est-ce pour autant porteur ? Pas sûre...

Je pense qu'il n'y a pas besoin de "renouveler le genre" par des clichés, mais plutôt de s'attacher à proposer un aspect différent, à décentrer le regard. Et d'individualiser les personnages, leur donner une existence autonome et non calquer sur eux tout ce qu'on lit / voit partout.
C'est ce qui me fait me souvenir d'un roman : l'épaisseur des personnages, leur singularité. Et une bonne histoire, évidemment.

je reconnais que ce monstre a quelque bribe d'humanité, quand prenant la vie à sa jeune proie, il lui épargne ainsi de vieillir, et des décrépir... et dès leur prochaine rencontre, gentil-homme lui apprendra à chasser !
Anna, ne m'apprends pas à chasser !
papipoète

et...de... décrépir
pardon !

Anna, Ben en fait, ça serait plutôt le genre humour, parodie...On sortirait de l'esprit du genre...


Par exemple, est-ce que Stephen king a renouvelé le genre fantastique?
Après, n'est-ce pas normal de s'inspirer des classiques, de la mythologie etc. ? ça témoigne d'une certaine culture du genre, non?
Par exemple, l'heroic fantasy, ça sera toujours avec des histoires où il y a de la magie, de la science-fiction et inspiré des mythologies guerrières...
Une histoire de mort-vivant, ben, s'il n'y a pas le retour du fantôme d'un mort qu'il soit bon ou mauvais, ça ne sera plus une histoire de revenants...

Oh non, je suis farouchement opposée à la chasse et aux chasseurs, tu ne risques rien :)