Assise sur mon lit le jour tarde à venir
L'automne allonge l'ombre au plafond de la chambre
Un pastel imprécis se dessine et se cambre
Le silence en écho frissonne un souvenir

Le Cristal dans la pénombre j'entrevoie
Et ses éclats diamants me rappellent à ce beau souvenir
D'un cadeau là-bas, d'une offrande, elle pour ensemble sourire
Avec les mots, les corps, les amours courbés et droits

Toussaint

Carrousel enjuponné d'un étrange carnaval
bruyères et chrysanthèmes l'ocre épouse le carmin
Farandole des vivants crissent les graviers du bal
accolades et baisers sur le ventre des défunts

Ça vient de sortir, c'est le cancer évitable !
C'est comme la drogue, il suffit de s'en passer,
C'est de la liberté pour la sécurité,
Cause et conséquence inversée, à mettre à table.

L'amour ? probable belle addiction
Car même dans ses mauvais tours
Il est sucré comme les bonbons
Et acidulé à souhait dans ses tristes jours


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"En cas de désespoir il faut lire et écrire. Oui ! Mais quoi ?"

Un comique ! un butor !
Oui monsieur ! mais encor
Le président tragique
Des Etats d'Amérique !

Ainsi faut-il (elle) inclure en nos vers de poètes (esses)
Un genre féminin pour gêner les rimeuses (eurs) ;
Nul ne le fit jamais parmi nos anciens maîtres (esses),
Tant pis ! Offrons du genre à toutes (tous) nos lectrices (eurs).

Il pleut sur mon jardin des hallebardes froides
Qui barrent l'horizon comme des barreaux roides.
Tout est gris, tout s'enfuit, se courbent les roseaux,
Je m'en retourne au lit chauffer mon cœur d'oiseau.

Si dans les temps imparfaits nos mémoires s'imaginent sans ride
Alors de notre pauvre race orgueilleuse les écrivains
Seront les derniers à travailler nos terres arides
Et à faire pousser du blé au coeur de l'Humain

Je fais ma chieuse, mais ce ne sont pas plutôt des vers "contemporains"?

Poésie libre : https://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/vers-libres.php

Enfin, moi ce que j'en dis...