Elle danse avec lui une valse magique
Qui emplit son esprit des plus hautes saveurs
Mais c'était sans compter la chute du malheur
Il enlève un chapeau de fumée chimérique

Le faussaire revêt l'apparence mystique
Du Poète ingénu, grand maître de l'émoi
Dès lors qu'il versifie amour et désarroi
En un style mielleux, prétendu romantique.

Le poète avisé lance dans les aurores
Des salves d'avenir qu'un bleu soleil inonde
Il est le manitou des grandes métaphores
Lui qui follement sait les beautés de ce monde

Le Décrypteur de Rêve a passé dans la secte
Tel qu'inhibé bébé du banc d'un Vieux bandit
L'un s'approche en Riant sans se taire et n'en dit
Qu'une parole occulte, excrulive et suspecte.

Désolée de vous passer devant roi mais je ne peux pas laisser mon quatrain victime d'une erreur de stagiaire ; "s" ou "r" de trop et le bât blesse.

À facile maîtresse optez pour, s’il le faut,
La bourgeoise et sa dot permettant jouissance
Et luxure à l’envie, acceptez son aisance
Ses quelques appas gras et montez à l’assaut.

"le travail nous console et nous permet de vivre"
Ecrivait en son temps le poète Rouyer,
A sa bonne parole, il me plait d'ajouter
Mon travail me passionne et du spleen me délivre.

Je prône la Vertu de manière emphatique
Tel l'apôtre douteux, dans sa robe d'orfroi
Qui prétend prodiguer les dogmes de la foi
Alors qu'il se comporte en parfait hérétique.

Insatiable est l’homme en quête d’absolu Tapi dans la pénombre il cherche la lumière Des mondes souterrains veut extraire la pierre Et percer un mystère encore irrésolu…

À Saint-Germain-des-Prés
Les poètes fleurissent
Les regards imbibés
D’un air de chaude-pisse

N'ayant plus de ferveur pour la verte franchise
Ma colère fluctue en lâche assentiment
Car lorsque le temps fuit, la peur nous catéchise
Au point de pardonner même à celui qui ment.