Solution :les txt parus hier sur le site. Sans plus. 🙃

Toute glanée, herbes fines, rongée d'arbres, ma clairière.
Chicorées, cardamines, dans l'été plein d'hiver,
grouille en terre, florilège, volière d'apparat,
Me dicte un dernier vers, nature morte de toi.

Sur le pont de l'Alma lorsque la nuit s'épanche,
Un silence peuplé d'angoissantes menaces
Suit la fuite du fleuve, ourlant sa rive blanche
Mais les rêves perdus ne laissent pas de traces.

Portant le masque d’un insecte
on me suspecte un pet au casque
ou d’être aux basques d’une secte
qui se délecte de mes frasques.

Les dernières fenêtres se referment à demi,
Destination sans pas, cadence des paupières.
Quand l’écrou somnambule aux cernes d’infini
Titube en l'éclat de nos ternes lumières.

Comme le débris d’une vieille grume
passe, nonchalant le long du canal,
mon rêve engourdi dans l’épaisse brume
s’effile, troublant le décor banal.

Elle voit son visage au grand miroir inouï,
Désormais tout est doux, la vie est une plume,
Finie l'indifférence alliée au mépris
On l'appelle "sweatheart", un coeur sans amertume.

oups erreur :"sweetheart" ça change tout !

Elle voit son visage au grand miroir inouï,
Désormais tout est doux, la vie est une plume,
Finie l'indifférence alliée au mépris
On l'appelle "sweetheart", un coeur sans amertume.

Terrain vague où l’ennui monte en graine
où l’ado monte sur ses ergots
défendant pied à pied son domaine
et battant pavillon de l’ego.

Que se passe-t-il ? Rien. Tout doucement il pleut
Sur le cœur fatigué de la ville de Marseille
Où claudique la dépouille d’un lampadaire fiévreux
Qui conte son histoire aux ampoules de la veille.

Par le vent sur la plaine immense
par le bruit du grelot d’acier
par la terre où gémit ma transe
j’entends battre un tambour sorcier.