J’offre mes quatre vers en cristal de Bohème
dont la rime est vivace et le ton musical.
Qu’on ne s’offusque pas de quelque pied bancal
si d’un brûlant alcool est empli le poème.

Cyrill, ô mon ami. J'ai transmis le message
Mes proches apprécieront la qualité des vers
Je mettrai c'est couru mon masque d'enfant sage
Et donnerai ton nom à tout cet univers...

J’apporterai le pain, la veuve et le fromage.
Qu’a ta table, Geigei, l’on bâfre joliment !
Qu’on lève haut le coude en disant un hommage
à l’hôte qui nous fit de ces lieux l’agrément !

Blague sous le manteau, voici le vieux cousin ;
Sorti de gare à l'aube pour être, à la nuit noire,
Face à notre assistance sur un fumet d'espoir ;
Comme personne n'attendait ce vil malandrin.

La fleur d’hiver sur mon visage a chu, soudain,
laissant couler sa robe à ma chaleur tremblée.
Blancheur de lys, elle grelotte en mon jardin
qui vit en août tant de couleurs en assemblée.

Tentation, un duvet, un coat, un vison :
seul mon pauvre budget défait à ma vision.
Pour mes proches j'ai les poches pleines de biffetons,
Ma ceinture crocodile noue le cadeau horion.

Et l'on voit par endroit un soleil se grimer
d'un nuages endormi, d'un air gris boursouflé.
Malgré tout, je suis là, avec dans le regard
un "buisson de lumière" au bout d'un grand hasard.

La métaphore "un buisson de lumière" est de Antoine Wauters

Quelque chose se dilue
C'est presque imperceptible
Un chagrin me laissant nu
contre le pouls du temps irascible

J'ai consenti au maléfice
Qui lia Orphée à Eurydice :
"La voir il ne faut
Qu'au miroir des mots"

S'il faut citer ses sources :

Citation :

fut emprunté à Emily Dickinson :)