Caché je vis aussi, noiraud dans l'encre sombre,
Heureux quand sur mes murs vient danser une voix
Oui je suis un fantôme amoureux fou d'une ombre
- Car tout m'est poésie dans l'écho de ses pas...

Trop beau ce quatrain, Etienne, on n'ose pas trop prendre la suite ! Mais il faut bien

Sur le lit de la mort, je me couche parfois,
attendant délivrance de mon coeur en émoi.
Mon salut n'a de cesse de voyager en fou
sur des récifs éteints que l'écume bafoue.

En essayant de rester à ton niveau tout en filant deux de tes métaphores :)

Sur ta glace sans tain, saurai-je déposer
Le tracé d'un baiser avec assez de fièvre,
Pour voir se dessiner, là de l'autre côté,
Plus que des mots, qui sait - l'empreinte de tes lèvres ?

Comme Prévert un inventaire
De la douceur en commentaire
Ve ! Bon bout d'an... a l’an que vèn !
Se sian pas mai, siguen pas men !

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Mistral gagnant, merci Geigei !

suite au post 2453

Ton baiser ouvrira un matin sans pareil
fait de psaumes divins agréables aux oreilles,
de ciels céruléens à donner en partage.
Tout sera de lumière et de profonds présages.

Mon vers gonflé d'afféterie
Moisi, puant, grossier, flétri
Sera dès lors soit repétri
Soit remis en déchèterie

autocritique : "gonflé" et "flétri" sont contraires

Mon vers grêlé d'afféterie
Moisi, puant, grossier, flétri
Sera dès lors soit repétri
Soit remis en déchèterie

Ce n'est pas encore très poétique, mais la cohérence progresse

Que ma plume laboure avec un peu de style
le vernis spéculaire à l’orée des cieux ; lors,
glissant sur le velours d’une pensée fébrile,
j’irai seul au travers de ton œil semé d’ors.

Délicat, précieux, comble du compendieux
Je vous montre un chemin pavé d'ataraxie
Parfait en poésie et très aimé des dieux
Foin d'un mot que pondrait la kakistocratie