Je me suis levé un matin et parti dans le jour,
par delà les terres, les océans, les cieux,
de ce corps terrestre, je suis allé dans le coeur de Dieu,
je quittais le mensonge, la gravité des hommes, moi l’amour!

Que la mort a veillé d'âmes errantes cette nuit !..
Que nos cœurs ont porté de chagrin en la vie !

Que l'essence des trottoirs semble mouillée de pluie
Lorsque des lumières musèlent l'infini.

Je me suis levé un matin et partis dans le jour

( je reviens)

Vois, ce jour, Israël ! À quoi mène ton dogme ...
La haine te bourrèle, l'horreur tu enfantes.
Aveuglée de passion, de peur, et sans ententes,
Tu enfreins de la vie les fondements, indécente !

Anéantir, c'est s'oublier,
C'est oublier que l'on aime !
Être aveugle, ne plus voir,
C'est perdre de vue l'espoir.

Si les étoiles ploies quand tu joues du piano,
ainsi le firmament n'ignore pas la fête.
Désormais il y a des chansons sur ta tête
qui s'égrènent en suivant le circuit des anneaux.

oups... "ploient"

Il est dit qu'à l'envi, on dévie de la vie
pour se réaliser dans un texte obvie.
On ne réfléchit plus , c'est le coeur qui se peint
et ce dessein vous tient tant l'écrit est mutin.

Bel automne malgré tout
Bel automne
Au gré de toi
Aux détours du temps

Ni nanti, ni damné de la terre,
charriant mille colères,
prêt à en découdre aux premières lueurs,
il brûle dans ses yeux, un doux reflet vert.

( Folle jeunesse )

Sur la dissidence des heures
J'ai troqué mes nuages
Contre une mélancolie
qu'aucun cil ne défie.