Ô tant de postillons
Et de molards crachés
Plutôt qu'à les mâcher
nous vous encourageons

(c'est pas bon, je sais)

Pour Cristale

Pour en revenir un peu à cet empêchement
De l'action de la gorge que vous dites angine
Il provient d'humeurs que nous autres savants
Nous appelons peccantes, pour dire aussi cubile ...

Souvenirs de cours de Monsieur Sganarelle

Rêver de paradis perdus est un supplice !
Que reviennent le temps jadis
Ourlant la lumière ô ces lys
Des jours reclus...

Pour Castelmore et Pandelle qui savent que je m'amuse simplement ici :

Ce lundi au soleil, je le passe dans l'ombre
Entre les bras brûlants de Morphée où je sombre
L'égoïste est vainqueur, contaminée à fond
Le subterfuge osé m'a mis la fièvre au front.



Klingsohr votre écriture est belle. Très belle.

Merci, c'est gentil à vous Cristale. Et vous avez bien raison de vous amuser ici, ça ne nuit pas aux travaux plus sérieux, bien au contraire.

Knock où Sganarelle de bien joyeux farceurs
l'ombre du théâtre , lumière des projecteurs
vous n'êtes malade, que parmi leurs sujets
car de la médecine ,il vous font bien l'objet .

Le coeur grisé de clair obscur
J'ai pris à la voûte céleste
Les clés ouvrant l'arche d'azur,
Jeté ma fleur aux cieux d'Oreste.

En creusant la terre
De mes mains d'hiver
Je défais le vent
De mes grands tourments

Vêtues de pendants d'or, d'argent ou de diamant,
Créoles ondulées ou clous de pierreries,
A-t'on jamais trouvé trésor aussi charmant
Où glisser tendrement le goût de ses envies ?

Sois pauvre, va mon âme, ignorante du monde,
Étreindre le clair feu qui perd le papillon ;
Dans le temple du corps où la ténèbre gronde,
Ravive sur l'autel ta lampe à son rayon.