Merci Pouet et Sadbutfun

C'est un plaisir de voir danser ensemble ces quatrains aux encres si différentes.

À bientôt

faut bien se marrer on est pas là pour se prendre la tête (non ?)
d'ailleurs j'aime bien le concept ; j'y prend mes aises, si vous le permettez ;3

Catastrophe quand d'une strophe je casse mon quatrain
Passé quatre heure sous l'équateur que convertie ma faim
Où se cache l'erreur, ha ce maudit bonheur qui nous attend demain !
Tel un coup de chaleur quand de pair vrai et faux défilent hors du refrain

Bravo à vous tous, faiseurs de quatrains

Et bienvenue Sadyfunny




L'horizon a fait feu de mes mille et un mots
dépouillant comme on tue une fatale âme tendre
mes cris perdus à jamais vilipendent l'écho
où même le maudit mis à nu s'est fait pendre

Un silencieux vagabond dans l'air se répand
Nos âmes aux cieux vont alors se rependrent.
La condition de nos humaines formes
Y rejoindra la place que l'on croyait énorme.

Nés de le nuit de la cité
On s'ennuie par nécessité
On n'a pas le droit de cité
Conséquence de la cécité...

J'ai écumé l'été et toute ton absence
Je n'ai plus les saisons, s'en vont les pas de danse
J'attends tes quelques mots sortis d'un ouragan
Mais le silence emplit ton rire-toboggan

Ha, mais c'est qu'il est tout joli ce dernier. =3

Gestalt libre au fil d'une ligne fixe
Que ces rimes dévalent d'un ciel sans paradis
Trottant sur l'asphalte renait là tel un phénix
Dérape, s'étale, rapidement ne rien dire

L'espérance titube dans nos rues tuméfiées,
Nos gosses jouent aux fléchettes avec des seringues,
Nous fumons l'existence -oxygène raréfié -
Car déjà knock-out sans monter sur le ring.

T’en souviens-tu ? Jadis, nos amours violents
Luttaient joyeux parmi les ombres inquiètes,
Anxieux de célébrer, voyageurs insolents,
Les jeux nus de la chair où les anges se jettent !