À ceux qui m’ont haïe à ceux qui m’ont aimée
Que mon bon souvenir vous soit un doux linceul
Hanté par mon image et ma chair inhumée
Toi qui riais hier demain tu seras seul.




Bienvenue à Tony en passant

J'ai manqué de courage autant que de noblesse
En essayant de fuir son regard interdit
Lorsque j'ai prétexté les raisons d'un dédit,
Convenables motifs pour trahir ma promesse.

P.S. Merci Christale pour votre gentil salut.

Un jour vous franchirez l’aurore des délices
Jetant au fond du Styx sagesse puis raison
Vous vous détacherez de tous vos sacrifices
Allant vous énivrez du diable à l’horizon.



P.S.; De rien Tony

Le jour où je perdrai la plupart de mes vices
La vie ne sera plus qu'une triste prison
Qu'un diable ou ses suppôts, mes fidèles complices
Daignent me procurer l'efficace poison

Mon culte hebdomadaire à Hestia :

Toi gardienne du feu, tisonneuse de l’âtre,
Sans voile tu dormais sur les bords du Léthé,
Lorsqu’un âne gueulard au phallus de bellâtre
Mit en fuite Priape un soir de bel été.

A suivre, peut-être...
Bellini

D'une critique acerbe et surtout mensongère
Les délateurs venus dénoncer les travers
de lourds enjambements contenus dans mes vers,
L'ont fait pour décrier ma plume si légère

Il n'est guère de feu



Moi, l’humble sœur de Zeus, jusqu’au bout de la nuit
J’activerai l’ardeur timide de la braise
Car sous mon attisoir nul Éros ne s’enfuit
Avant d’avoir brûlé son brandon de mélèze.

Chronos sait refroidir l'ardeur d'une déesse
Car il est insensible aux regards les plus doux
Et votre frère-Dieu (que l'on dit votre époux)
Ne saurait empêcher que sa sœur disparaisse.

Retenez vos soupirs qui ne sont que soufflets
Pour attiser la flamme et embraser les êtres
En un grand incendie au-dessus des chenets,
Consumant les amours, les chênes et les hêtres.

Si je retiens mon souffle Odin prendra ma place
Neptune au panthéon snobera l’océan ;
Je ne serai plus qu’une illusion sans grâce
Une sirène aphone, un mythe sans péan.




Quand la diérèse mord, le péché d’hémistiche est-il mortel ?