Merci au CE pour la publication de ce poème. Grand merci aux commentateurs dont les avis très partagés m’ont donné à réfléchir, notamment sur ce qu’est la poésie.
Ai-je des réponses ? Non, évidemment. Ce pourquoi je continue à prétendre en écrire.
Et pourquoi pas en explorer les limites, les nombreuses formes.
Mais trêve de théorie, il se peut que cet inconnu, ait eu au final le bénéfice d’Un rayon de miel.



@ Myndie, merci pour avoir butté sur la longueur des propositions. Elles étaient parfois plus longues encore, j’ai réussi à en couper quelques unes. Mais je sentais biens ces longueurs comme des défauts de structure.
L’enfer n’est pas précisé. Je comprends que l’on pense à la guerre. Je l’ai eue en fond d’écriture comme quelque chose d’assez flou pour qu’elle puisse n’être qu’intérieure.

@ Don, merci pour ton commentaire qui met en question la notion de poésie. J’ai vraiment été intéressé par ta lecture qui fait tenir cette prose d’une narration littéraire. Comme dit plus haut, j’en cherche les limites et c’est encore l’occasion à propos de ce texte et de ce que tu en dis.

@ Orni, désolé pour la frustration ressentie à propos du fond. Je comprend ce désir de mieux comprendre les tenants et les aboutissant. Moi-même je ne me sens pas forcément à l’aise sans point d’ancrage, comme tu dis. Je n’ai pas su en mettre, probablement parce qu’ils auraient donné à la prose un ton trop personnels.
Je comprends dès lors qu’elle puisse respirer l’artifice.

@ Pouet, merci pour ton passage. Tu viens à point donner la réplique, appuyant le flou opportun et l’indicible qui ressort grandit. Heureux que tu aies senti mon personnage, jusqu’à lui imaginer une histoire qu’il me plait beaucoup de lire sous ta plume de commentateur.

@ Celia, merci pour votre avis. Un texte est toujours perfectible selon moi, et celui-ci davantage qu’un autre sans doute ; Comme dit plus haut, j’ai tenté de couper et m’affranchir de certaines lourdeur, comme vous dites. Il semble que ces lourdeurs ne soient pas forcément entendues comme telles mais je comprends votre impression, bien évidemment. J’espère bien progresser dans l’affûtage de langue, mais j’ai une fâcheuse tendance au bavardage !

@ Papipoete, merci pour vos suppositions. Vous êtes allé loin dans l’imaginaire, mais sans vous égarer. Les blancs laissé dans le texte sont à combler par les lecteurs, on dirait que l’anaphore vous a guidé.

@ Jemabi, toujours content de tes passages par ici. Merci pour cette idée d’« un chemin de vie derrière celui auquel personne (sauf l’auteur) ne semble s’intéresser » et sa mise en lumière le temps d’un poème, et la notion de rapport à autrui.

@ Eskisse, merci. « Le poème gagnerait à être allégé ». Comme évoqué déjà, c’était bien mon intention et en partie fait. Le texte d’origine comportait des longueurs autrement plus… longues ^^

Merci Provencao pour vos remarques à propos d’un processus permettant de dépasser indéfiniment le réel et ‘imaginaire, je pense que je vais y penser longtemps !

Merci Vadim et doublement, puisque ma prose t’a inspiré un dessin. Ses couleurs vives semblent prêcher pour un rayon de miel déjà consommé.
Il est bien évident que nos expériences sont en creux dans ce que nous écrivons. J’aime beaucoup l’idée d’un « regard pas dur pour autant, dans ce qu’il pourrait montrer sous un jour dépréciateur ». Je suis très touché par cet avis.

Merci encore à tous les acteurs de cette poésie, qui lui permettent de vivre un peu plus longtemps que le jour de sa publication.

Au plaisir de vous lire

et se trouver honoré par un dessin de Dimou, semble un peu comme un Dan en judo, étoile en ski...

Grand merci à toi Cyrill pour tes retours, et pour ta légendaire bienveillance. Je me suis bien gardé, moi qui vise toujours à coté, de chercher de quel enfer tu pouvais bien parler dans ce super poème. Je m'exprime mieux aux feutres. Je l'ai dépeint à ma sauce. Je pense renouveler l'exercice plus souvent désormais. Pourquoi pas sur ton prochain poème ?? Ils laissent toujours tout un tas d'images en suspens dans l''esprit, nécessaires à dessiner quelque chose d'original. Encore merci !

Cher Pierre, vous savez, le retour d'un Onirien sur un texte ou le cas présent un dessin ça vaut son pesant d'or. Je pourrais dessiner juste pour ça !! Je sais la troupe de grands artistes que vous êtes tous, artistes complets pour la plupart en plus. Pour moi Oniris c'est ma famille artistique. Personne ne m'a jamais compris comme les Oniriens. Je vous remercie Pierre et vous salue, bon dimanche avec ce beau temps !

Grand merci, Cyrill pour ce retour circonstancié. Comme d'hab', tu me diras.
Oui, mais c'est toujours un plaisir pour les humbles commentateurs que nous sommes tous ici à des degrés divers. Mais, non ! Tu n'as pas à être "désolé", ni à t'excuser pour ma légère et passagère "frustration".
A plus.

Citation :

Oh, c'est vrai, il se dit ça sous le manteau ?

Citation :

Si tu ressens le désir de t'exprimer par la couleur, feutres, pinceaux ou crayons, faut y aller sans hésiter. Je trouve pour ma part que c'est plus compliqué qu'écrire. Sauf à l'huile ou c'est possible de recouvrir, on ne peut guère ni effacer ni raturer sans abîmer la toile ou le papier. Puis je l'ai déjà dit, en peinture je ne fais que copier ce qui me plaît. Je ne crée rien et c'est frustrant.

Citation :

Même si je te dis que j'adore la culture hors sol et que de point d'ancrage il n'y aura jamais malgré des demandes réitérés ?
Je te laisse juste une fusée de détresse, ça fera joli sur le tableau

Citation :

Je préfère les étoiles.
Je dois bien en avoir trois dans mon ciel, dans ce cas-là.