@ Aldenor,

Un grand merci de votre lecture et commentaire.

ce que vous soulignez est juste, mais il me semblait important d'essayer de garder une sorte de détachement. Le but n'était pas de décrire la relation de Victor/Anna, mais de rester dans leur projet de se "décaser".

J'ai essayé aussi de ne pas casser le rythme, et insister ou décrire leur relation aurait eu ce résultat.

Quoiqu'il en soit, je vous remercie de votre intervention.

Cordialement,

hersen

@ Velias,

merci beaucoup de votre passage; cela m'amuse que vous écriviez "c'est au lecteur de se débrouiller" parce que c'est tout à fait ça :)

Chacun puise en fonction de sa sensibilité, avec l'espoir de ma part que le lecteur sera touché.

Cordialement,

hersen

Corbivan, j'ai lu votre commentaire et je vois que nous sommes sur les mêmes longueurs d'onde. J'aurais aimé savoir développer comme vous le faites. A ceci près, que je suis moins certaine que vous, que l'homme moderne n'est plus tout à fait le même.
Les technologies peuvent nous faire croire qu'il réagit autrement. Mais seuls les moyens changent. Le comportement de base, lui, reste inchangé. Le besoin d'appartenir à un groupe, de se choisir un chef, de tout faire pour lui plaire... Vous savez, cet espèce d'esprit « Moutons de Panurge » ?

Je ne m'explique toujours pas certains comportements devant la hiérarchie.
J'ai partagé durant une poignée d'années mon bureau avec une collègue prête à tout et surtout à n'importe quoi, pour plaire aux « chefs ». Cet avilissement, alors que personne ne lui en demandait tant, était horripilant. Pourtant tous les « grands » entraient dans son jeu, lui en demandant chaque fois davantage, en agitant seulement l'espoir d'une carotte qui ne se laisse jamais attraper.

Je pense sérieusement que les uns font les autres, et vice versa. Et cela, dans tous les domaines. C'est normal, donc, que les cases existent quand certains s'y cramponnent si fort, oubliant leur dignité et la notion de respect.

Après, je suis entièrement d'accord avec toi, hersen : «  Oui, Corbi, quelque chose résiste...mais quelque chose que je ne veux pas classifier, quelque chose que je ne veux pas compter... chacun gère ce qu'il peut du monde. ». Ce qu'il peut, voilà, tu l'as dit !

J'espère, dans mon élan, ne pas avoir débordé du cadre ?!...

@ Cat,

Tu ne débordes de rien du tout et quand bien même, qu'est-ce que ça pourrait faire ?

des gros

hersen

Citation :

Non non je n'ai vu de vindicatif nulle part.
J'aime effectivement te lire, tu fais partie, pour ce qui me concerne, des "valeurs sûres" côté nouvelles. Après j'ai peut-être tendance à être plus "exigeant" avec les auteurs que j'apprécie, c'est probable.

Au plaisir.

@ Cat et Hersen (etc.)

Pour la modification de l’humain par rapport à la technique… prenons un exemple : la télévision… résultat : pas mal d'abrutissement, de démission, de solitude et à la longue un solitaire-abruti-démisionaire-propagandé ne vaudra plus un homme relié-engagé-éveillé (car aux aguets)-libre penseur (j’ai failli écrire libre panseur..ça aurait un sens aussi).

On dira peut-être… : oui mais les réseaux sociaux… en effet …reste quand même une relation volatile… par rapport au regard de l’autre… à la poignée de main.

La technique peut apporter ou enlever de l’homme à l’homme, mais elle le change, peut-être en surface… peut-être plus en profondeur, je n’en sais rien.
Mais comme elle change la forme des rapports sociaux et par la même leur contenu.
Ceci n’est que mon point de vue que j’essaie d’étayer, de creuser un peu.

Du coup, le mouton de Panurge moderne se sent un devoir d’exemplarité dans sa fonction de suiveur et s’en fait un honneur, un mérite..le seul souvent…je me demande si le suiveur d’antan ne gardait pas plus, peut-être par-devers lui, le sentiment de jouer le jeu s’en se prendre autant au jeu (que de nos jours).

Par exemple c’est grâce à des techniques modernes de conditionnement dont se servent quotidiennement les managers de ressources humaines, dans l’éducation ou les entreprises (celle qui ont des spécialistes de ce type ou y ont recours)…pensons aux techniques de recrutement, aux séminaires de management…etc. qu'on panurgise de nos jours.

Ces techniques-là changent nos rapports aux autres et à nous-mêmes, jusqu’à quel degré…vous me direz ça existait déjà avec la religion ou l’éducation…oui sans doutes, mais il me semble que certains caps ont été franchis qui vont dans un sens délétère avec une apparence très trompeuse, si trompeuse que nous l’ignorons souvent, volontairement ou pas.

Il suffit de voir certains revenir de ces séminaires…c’est comme s’il avait reçu le Saint-Esprit et en effet ils parlent en langues… étranges, étrangères…qu’ils vous inculquent recta.

Pour le reste on est en phase… Et moi aussi je suis d’accord avec hersen quand elle écrit :
« quelque chose résiste… mais quelque chose que je ne veux pas classifier, quelque chose que je ne veux pas compter… chacun gère ce qu’il peut du monde », car il ne faut surtout pas essayer de compter ça.

Par contre j’aimerais savoir ce que c’est qui résiste, peut-être pour mieux résister moi-même, sachant que résister peut se faire en se laissant aller… à notre intuition par exemple (ce que j’ai fais ici…résistant contre mon apathie naturelle).

@ in-Flight,

un grand merci pour ton passage et ton commentaire !

Cordialement,

hersen

@ Thimul,

Tout jeune sur le site et déjà commentateur ! c'est super et nous comptons sur vous, comme sur tous les autres inscrits, pour dynamiser nos vies d'auteurs.

Un grand merci de votre passage, et je réfléchis à vos remarques.

Bien cordialement,

hersen.

J'ai visité quelques site et Oniris est manifestement le seul ou la critique est argumentée et ne se contente pas de "c'est nul" ou "c'est génial". Ça me plait énormément.
Alors oui, je vais essayé de m'impliquer.

J'ai visité quelques sites et Oniris est manifestement le seul ou la critique est argumentée et ne se contente pas de "c'est nul" ou "c'est génial". Ça me plait énormément.
Alors oui, je vais essayé de m'impliquer.