Vouloir écrire pour tout le monde, être immédiatement compris par tous, c'est en fait ne vouloir écrire en particulier pour personne.
Alors oui, chacun sa conception rentable ou non de la poésie à un moment donné.
Willis a raison, autant que le POETE à qui il répond.
Quelle différence, quelle richesse!

Drôle d'idée de se contenter, pour définir la poésie, de n'ouvrir qu'un dictionnaire. Elle est indéfinissable scientifiquement, je pense, et je ne vous parle pas ici de la notion de poésie, son caractère global, mais de ce qu'elle contient, son essence profonde ; est-ce qu'il vous conviendrait de ne définir un poème d'Eluard que par une définition du Petit Robert ?
Pour ce qui est de la qualité du texte, vous vous méprenez je crois et cela m'embête, vous avancez que le fait de rester pudique dans l'expression explicite de ses humeurs équivaut à bâcler son écrit. Il est assez condescendant de votre part (sans vouloir vous provoquer), d'affirmer ainsi que vous êtes suprême juge et en complète capacité d'entendre correctement toute subtilités d'un écrit, personne je vous demande de l'être mais il me semble essentiel d'en prendre compte et de le signaler lors de la rédaction d'un commentaire de ce type.

"La certitude est l'assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose."

Mais certain, sont certain de ce qu'ils disent, alors que ce qu'ils disent n'a de certains, que la force de leurs convictions.

Ps : ceci dit, ce n'est certainement pas clair pour tout le monde.

Mon leitmotiv : ni juge, ni avocat.
Pensez, écrivez, comme bon vous semble. C'est bien le cadet de mes soucis que nous ne soyons pas d'accord sur des termes ou des appréciations. Puisque ce topic vous appartient, je m'éclipse. Les discussions vaines m'épuisent.

Bonjour Bastien, je n'ai pas commenté votre poème, trop court pour en dire quoi que ce soit, mais j'ai bien aimé son étrangeté, un tableau tout sobre.

C'est vrai qu'il faut de toute façon n'en dire que peu à son propos (et je m'éternise déjà trop). Alors je vous remercie, la sobriété me semblant être un excellent adjectif.

Ou plutôt substantif...
Mais, rassurez-vous, Bastien, pour Monsieur Willis, Verlaine et Rimbaud – qui par ailleurs fort peu sobres en disaient beaucoup à leur propos – sont des ZÉROS !