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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Maître Pattie l'Orthophage
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Quel mot tu n'emploies pas ? "Viol", si, tu l'écris, et des mots de même famille : il est annoncé par le jour qui viole les fenêtre (je n'aime pas cette phrase, comme si le jour était un petit coquin de violeur).
Ensuite, "mon violeur", pour désigner Kwanda.
Et "commence un viol interminable", quand elle est avec son beau-frère.
Tu nous désignes ces scènes comme des viols. Alors que ça n'en est pas.
Je ne comprends pas, du coup.

Contribution du : 09/05/2011 00:40
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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Je l'utilise, certes, mais pas de la façon dont les autres veulent voir ou l'entendre... ensuite, je me demande comment discuter avec des gens qui ont des préjugés sur un mot ? Je ne suis pas académicien, je n'invente pas des mots. Ce n'est pas moi qui ai établi qu'un mot pouvaient avoir un sens multiple... Je pense qu'on tourne en rond et qu'on essaye d'ignorer mes intentions, alors je ne veux plus me défendre, clouez-moi au pilori, vous avez raison, je vous le concède.

Wan

Contribution du : 09/05/2011 01:24
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Maître Pattie l'Orthophage
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Euh ? Tu devrais relire ce que je dis, je n'ai pas de clous, pas de pilori, je pose juste une question.
J'aimerais savoir quel autre sens a "viol" pour toi.
(Mais si tu dois le prendre mal, ne me réponds pas. Je pose des questions parce que je m'intéresse au texte, je ne souhaite pas prendre la mauvaise humeur déclenchée par d'autres personnes.)

Contribution du : 09/05/2011 08:11
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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"L'homme est un animal social", oui, tout est là.
Je sors de mes vacances pour intervenir. Et hop je repars.

Pattie est intervenue à bon escient. Je viens de lire tout d'une traite l'ensemble de ce/ces dialogue/s de sourd.
Vous êtes tous d'accord en fait sur l'essentiel. De la difficulté à communiquer par écrit sur un site... D'autant plus quand il s'agit d'un sujet aussi terrible que la violence faite aux femmes ici et ailleurs.
Personne n'a fait l'apologie du viol. Nulle part.
Ce texte parle d'amour et de société.
Quand les femmes sont instruites, quand elles ont cette chance, elles se révoltent et parfois réussissent malgré les hommes à faire avances les choses.
Lorsqu'elles ne sont pas instruites elles reproduisent la tradition parce qu'elles ne veulent pas être coupées de leur famille, de leur société. C'est mourir. On leur confie même souvent ce rôle de gardienne des traditions. Un bel enfermement.
Mais dans cette histoire, et c'est une partie de sa richesse, intervient... l'amour. Plus fort que l'éducation. Cette femme, qui semble intelligente, fait un choix terrible. Le mot "viol" est employé dans un sens très affadi: se soumettre à un acte sexuel, et même le rechercher dans le deuxième cas, pour des raisons qui semblent supérieures au personnage, cela sans amour, mais par amour.
Les études, les lectures, la réflexion, passent au second plan face à l'inextricable situation. C'est ainsi qu'elle le pense. A-t-elle raison? Difficile de juger à l'aune occidentale actuelle. J'ai bien aimé les réflexions qui relativisent notre jugement. Cette femme vit l'horreur, elle le sait, elle est consciente (d'où l'intérêt de savoir qu'elle a fait des études). Mais elle fait ce choix, ce sacrifice. Elle aime un homme qui vit dans une certaine société; elle doit assumer de vivre dans cette société, ou alors elle perd son amour et toutes ses racines. On parle toujours de ces femmes qui se coupent de tous leurs liens. Mais les autres, l'immense majorité? Est-ce que toutes les femmes qui ont fait des études se déracinent automatiquement?
Est-ce que toutes les femmes qui ont fait des études en France sont des femmes libres sur tous les plans?
Ici c'est le récit d'une étape, terrible.

Contribution du : 09/05/2011 12:42
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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Citation :

jaimme a écrit :
Mais elle fait ce choix, ce sacrifice. Elle aime un homme qui vit dans une certaine société; elle doit assumer de vivre dans cette société, ou alors elle perd son amour et toutes ses racines. On parle toujours de ces femmes qui se coupent de tous leurs liens. Mais les autres, l'immense majorité? Est-ce que toutes les femmes qui ont fait des études se déracinent automatiquement?
Est-ce que toutes les femmes qui ont fait des études en France sont des femmes libres sur tous les plans?
Ici c'est le récit d'une étape, terrible.


Je demeure très embarrassée, je voulais arrêter là le débat.
Mais Jaimme, tu en remets une couche, je ne peux pas m'en empêcher.
Faire des études ne déracinent pas, mais peut permettre de rejeter des parties de la culture qui sont extrêmment tyraniques, oui, il me semble.

Je cotoie des femmes de ces cultures et qui ont fait des études. C'est vrai qu'elles restent attachées par certains liens, et elles font des compromis. Mais disons, qu'elles se sont séparées des soumissions les plus dominatrices.

L'exemple donné : accepter de se faire violer (je suis d'accord dans le contexte de garder ce terme) par son beau frère et porter son enfant par amour pour son mari !!!
C'est vraiment très grave. Pour moi, ce n'est pas une preuve d'amour mais une négation de soi très profonde.


Contribution du : 09/05/2011 13:05
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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jaimme a écrit :

Mais dans cette histoire, et c'est une partie de sa richesse, intervient... l'amour. Plus fort que l'éducation. Cette femme, qui semble intelligente, fait un choix terrible. Le mot "viol" est employé dans un sens très affadi: se soumettre à un acte sexuel, et même le rechercher dans le deuxième cas, pour des raisons qui semblent supérieures au personnage, cela sans amour, mais par amour. (...) Elle aime un homme qui vit dans une certaine société; elle doit assumer de vivre dans cette société, ou alors elle perd son amour et toutes ses racines.
Je suis d'accord avec ce qui tu dis, mais là, par contre, je reviens à ce que j'ai relevé quelques posts plus haut : je n'ai pas ressenti chez cette femme cet amour pour son mari (qui est loin d'être mis en avant dans le récit), ni son désir d'enfant. J'ai juste senti son envie de ne pas lutter contre une tradition à laquelle elle n'adhère pas, du moins de façon active. Ce qui est compréhensible, d'ailleurs.

Contribution du : 09/05/2011 13:18
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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Là, Bellaeva, tu portes un jugement personnel (ce qui est normal en tant que lectrice). Et d'ailleurs, personnellement, je te donne raison. Je prends plutôt l'habit de l'ethnologue quand je lis le texte de Wancyrs: je regarde, je constate, je déplore et je ne peux qu'espérer la fin de ces contraintes traditionnelles.
J'ai jugé ce texte en fonction de sa subtilité. Oui, on présente souvent de façon radicale, manichéenne même, ce type de situation: soumission et douleur, ou révolte et bonheur. Cette fois on constate une situation d'échec. Les variétés sont infinies, autant que les femmes. Les changements mettent plusieurs générations pour s'opérer, même dans ces deux derniers siècles où tout s'accélère. Et tant mieux pour cet aspect de la société humaine.

edit:
@ Pat: oui, tu as raison. Ce sont les actes qui parlent, mais du point de vue littéraire cet amour est peu exprimé. C'est vrai.

Contribution du : 09/05/2011 13:20
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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@ Pat: oui, tu as raison. Ce sont les actes qui parlent, mais du point de vue littéraire cet amour est peu exprimé. C'est vrai.


Oui, pour moi, c'est un problème d'écriture plus que de fond proprement dit (même s'il est difficile de faire la part des choses) : un problème de structuration du récit, d'importance accordée à certains points pour rendre la narration plus convaincante. Il faudrait développer, donner plus d'importance aux émotions, je pense.

Contribution du : 09/05/2011 13:48
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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Pat a écrit :


Oui, pour moi, c'est un problème d'écriture plus que de fond proprement dit (même s'il est difficile de faire la part des choses) : un problème de structuration du récit, d'importance accordée à certains points pour rendre la narration plus convaincante. Il faudrait développer, donner plus d'importance aux émotions, je pense.


Tu as raison, Pat, mais pour le lecteur-commentateur, on en fait toujours un peu trop. Lorsqu'on s'attarde sur les émotions, il trouve qu'on le prend par la main, lorsqu'on n'en met pas, il trouve le récit plat.

Mon récit ne traite pas de viol comme certains ont pensé. Mon récit parle de sacrifice(grotesque et impensable aux yeux de certains) pour une coutume, un culture. La fille provoque, sait exactement ce qu'elle veut. La réponse est violente, même si elle aurait espéré qu'il la courtise un peu, et soit plus doux.

J'ai voulu le texte sans émotions parce que pour moi, au sacrifice ne sied qu'une émotion : l'impassibilité ; allez le demander aux kamikazes, terroristes et autres suicidaires, et vous saurez qu'avant et pendant l'action, aucune pensée, seul l'objectif compte. Vous vous rendrez compte que d'imminents chimistes et physiciens, manipulant avec dextérité les lois de la relativité einsteinienne, hommes logiques jusqu'au bout des orteils, se mettent une bombe autour de la taille pour aller sauter dans un avion : geste fou pour nous, mais pour eux ?

Voilà pour le choix de manque d'émotion dans mon récit et aussi pour la psychologie de mon personnage.

Pour finir, je pose une question : Pensez-vous que l'attitude mère de la petite fille qui dans LE CREUSET DE L'IMPURETÉ de SELENIM l'amène se faire exciser est crédible ?

Wan à midi au Qwébek

Contribution du : 10/05/2011 18:42
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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@Wancyrs:
Citation :
Une des pratiques peu orthodoxes dans le monde

Certes, l'article parle d'une "tradition" éminemment condamnable. Mais en voyant le ton et le niveau des commentaires qui on été laissés sous l'article, je pense qu'il aurait été plus judicieux que tu nous envoies des références plus posées ... L'excès affadit le discours, hélas.

Contribution du : 10/05/2011 22:36
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