Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette) |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2009 21:13 De Canada
Groupe :
Évaluateurs Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Primé concours Post(s):
20422
|
Citation :
Pour toi, Es, l'impassibilité ou l'indifférence ne sont pas des sentiments humains ? et puis, comment peux-tu dire qu'elle n'est ni impliquée dans sa culture d'origine, ni dans sa culture d'adoption ? Quand je dis, dans le texte, "Dans ma tribu il est habituel d'accuser la femme lorsqu'elle tarde à donner à l'homme l'héritier qu'il réclame. Chez nous, procréer est symbole de puissance génitrice aux yeux de la société. Mon amoureux est devenu amer et se permet quelques écarts. Pour la première fois, notre relation titube : je vais avoir recours aux services de ma mère." n'est-ce pas un signe de son attachement à sa culture d'origine ? En Afrique, nos parents ou les personnes agées sont toujours sage, et c'est une coutume de faire recours à elles et respecter à la lettre ce qu'elles disent, car elles ont vécu avant nous et ont de l'expérience. Quant à sa culture d'adoption, sa façon de s'habiller n'est pas un indice d'attachement ? Il paraît que lorsqu'un Homme panique il réagit comme à l'état nature. L'état nature de cette jeune femme c'est cette obéissance aveugle aux lois traditionnelles, et nous faisons face à une femme qui panique pour son couple. Aurait-il fallu que je dise dans le texte : "je panique, je veux pas le perdre, je ferais tout ce qu'il faut, même me laisser violer..." pour qu'on comprennes qu'elle panique ? nous ne sommes plus à la maternelle je crois, non ? Elle ne lutte pas intérieurement parce qu'elle le veut. Elle est dans une impasse car la tradition en face d'elle est un mur froid(relit le dialogue du texte), alors elle utilise les armes de la tradition pour lutter contre la tradition : les sages de cette tradition, sa mère. Le texte raconte un soir, l'arrivée de la fille, et la journée suivante. Lorsqu'on retourne dans un endroit après de longues années, n'est-il pas normal de se souvenir ? C'est un subterfuge - pour moi - pour éviter de plonger le lecteur tout de suite dans le conflit et l'emmener balader un peu dans cette Afrique de rêve, en même temps cela permet à l'héroïne d'éviter de se justifier de quoi que ce soit. Citation : Aaaaah l'agression induit la violence, comme le viol. Pourquoi dit-elle viol ? je crois que Dodolili tente une approche ici Citation : Coucou Wancyrs, justement à propos du mot viol (encore), moi je l'ai pris dans ce sens : Nous avons devant nous une femme qui panique pour son couple, tout est possible.
Contribution du : 16/05/2011 16:16
|
|
_________________
L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement ! |
||
Transférer |
Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette) |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Voilà voilà.
Donc effectivement, je ne dis plus rien, la réponse à ma question y est. Oui, l'impassibilité est une réaction humaine. En effet, je peux concevoir que l'attachement se manifeste par du détail, mais en l'occurrence ma logique le rejette tel que ça m'est raconté. Je reprends donc ta conclusion de l'autre fois dans laquelle j'inclus toutes mes objections : j'aurais voulu que tu nous le raconte autrement... mais comme déjà dit on a un choix d'artiste (toi) qui n'aurait pas été le mien mais que je respecte. Après ma lecture découle directement de ta narration, et certainement que mon éloignement par rapport au fonctionnement cérébral de ton héroïne y jumelé en est la cause directe. Mea culpa je suis une chieuse, j'avais prévenu. Le but n'étant pas de te faire réécrire ta nouvelle, je te donnerai juste une piste pour ta prochaine nouvelle du genre : je pense que le public auquel tu destines ton écrit est pour beaucoup dans ce qu'on voit comme réactions (la mienne incluse). On peut se renseigner tant qu'on veut, y a des choses qui coulent de source pour l'auteur mais pas forcément pour les lecteurs. Contre-exemple j'avais écrit une nouvelle inspirée de faits réels mettant en scène une nymphomane de 12 ans qui avait perdu sa virginité avec 2 mecs... en même temps. Dans le milieu d'où j'ai tiré l'anecdote, et pour ce que ça vaut, le fait n'a choqué personne. Entends que des petites salopes de 12 ans ben y a des endroits où ça court les rues. Visiblement, sur Oniris, peu de familiers du fait, je me suis fait incendier parce que ce passage en particulier qui était 100% biographique (pas autobio hein juste bio) n'était pas crédible. Le lecteur, comme je ne lui avais donné aucune indication sur le milieu d'où provenait mon héroïne ne pouvait pas savoir. Et pour moi ça coulait tellement de source que j'ai pas cru nécessaire de poser ce contexte là. Ma narration posait un contexte qui m'était familier, un lieu qui permettait ce détail de l'histoire et pour moi le tout permettait de situer le dépucelage multiple (faut préciser que mon héroïne était tueur en série et racontait elle-même, comme dans ton histoire). Pour le lecteur, il y avait DEUS EX MACHINA version sexe. Un dépucelage multiple sorti de nulle part, sans raison et sans justification logique dans mon texte. Hum. D'où dispute en forum, caca nerveux d'Estelle qui a jamais tort, et puis prise de bec, modération, boudin 2Lien... puis remise en question, réécriture de 2 lignes dans ma nouvelle, et mon inconcevable devenait également logique pour mon lecteur... Donc euh... t'en fais ce que tu veux hein... mais voilà à mon goût tu pêches par manque d'implication émotionnelle de ton héroïne, qui comme je peux l'imaginer manque peut-être effectivement de sensiblerie ou de... enfin tu me comprends. J'ai compris. J'ai assimilé. Je plusseoie pas à ton choix mais ça va pas nous empêcher de dormir et c'est déjà beaucoup! Merci pour les explications dans le contexte, avec les cris et les boudins, et puis j'essaierai d'ôter mes œillères à émotions qu'on devrait avoir quand on est une femme bien la prochaine fois...
Contribution du : 16/05/2011 18:51
|
|
Transférer |
Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette) |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2009 21:13 De Canada
Groupe :
Évaluateurs Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Primé concours Post(s):
20422
|
Citation :
Je suis très d'accord avec toi, Es, ce débat m'a beaucoup édifié et je ferai attention à l'écriture de mes prochains textes... D'autres objections ? si non, je remercie tous les participants, et je leur dit : à la prochaine chicane Wan
Contribution du : 16/05/2011 22:20
|
|
_________________
L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement ! |
||
Transférer |
Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette) |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2009 21:13 De Canada
Groupe :
Évaluateurs Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Primé concours Post(s):
20422
|
[Modéré : ce message s'adresse à Micdec mais ne concerne que vous deux, Wancyrs. Merci de ne pas extrapoler la pensée de Micdec à partir du commentaire en public et merci de baisser le ton]
Aucun intérêt ethnologique ? As-tu vu dans quelle catégorie est classé le texte ? Réalisme/Historique et non Réflexion/dissertations. Aucun intérêt psychologique ? dis-moi donc pourquoi tu es allé lire le texte, si ledit texte et ce qui l'a entouré n'a influencé ta psychologie ? En plus, qui t'a dit que nous descendions tous de Lucy ? Tu ne penses pas que tes connaissances en archéologie devraient être mises à jour ? après 1974, année à laquelle on a trouvé Lucy, on a découvert des fossiles d'autres primates plus anciens qu'elle... Une chance ! parce qu'il aurait été difficile d'expliquer pourquoi nos visions des choses étaient si différentes. Cordial'ment Wan
Contribution du : 30/05/2011 05:49
Edité par placebo le 30/5/2011 10:02:55
|
|
_________________
L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement ! |
||
Transférer |