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Vingt ans - Anita et Marcello
Visiteur 
Merci aux nombreux lecteurs et particulièrement à ceux qui ont laissé un commentaire.

Pour répondre au « Hum… » et au « C’était ainsi… vos vingt ans » d’Iloa, je dirais que vous m’avez démasqué. Il s’agit d’un passé fantasmé. Je ne raconte pas ma vie dans mes textes. N’empêche, Iloa, vous m’auriez connu à vingt ans… -:)

La première strophe est même le passé fantasmé d’une certaine époque. Je suis un peu surpris que personne n’ait relevé la scène qui m’a servi de référence. La fontaine de Trevi à Rome, Anita, Marcello ! Vous êtes tous des minots, ou quoi ?
Allez, je vous la sers : http://www.youtube.com/watch?v=The8Xi6fKOE

Vous comprendrez qu’il y a de quoi ne pas oublier. N’empêche que d’une certaine manière, cette scène a été un marqueur dans ma vie.
Voilà la petite « bluette nostalgique et conventionnelle » qu’elle m’a inspirée, comme l’a si bien dit Tchouang. Elle n’avait pas d’autre ambition poétique que d’être « charnelle », comme intacte dans mon souvenir.

Le reste vient compléter l’esprit désordonné et immature d’un jeune homme de vingt ans (bien après la sortie du film) en recherche de sensualité, une certaine rage de vivre qui était synonyme de légèreté et d’espoir plutôt que de violence et de désespoir. L’époque, sans doute.

J’ai dissimulé (poésie et Oniris obligent) dans mon texte deux idées assez crues.
Leni, par pudeur semble-t-il, en a découvert une sans rien dévoiler publiquement. Merci Leni:). Il sait que je suis un grossier personnage. Mais il en reste toujours une autre… que moi-même je n’ose pas avouer.

Je sais qu’avec ça, je vais attirer deux cents visiteurs supplémentaires. Voyeurs que vous êtes !
Pardon d’avance.

Contribution du : 23/04/2013 15:28
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Re : Vingt ans - Anita et Marcello
Maître Onirien
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Gagné Ludi à cent pour cent
- j'ai émergé des eaux maternelles trois après la sortie du film... et même si mon papa m'a beaucoup initiée aux... films de l'année de ma naissance (ffffiou! zavez eu peur, hein) ah bah ce Marcello-là non, pas souvenir d'avoir vu, sans doute papa a-t-il cru pouvoir me détourner de certains penchants, mais restons pudiques vous avez raison

- je comprends bien qu'il y a de quoi ne pas oublier, même si je suis une fille, je trouve la scène torride et magnifiquement poétique (rien à voir avec les débauches de chair de la majorité des films d'aujourd'hui, voyez comme je suis pire ringarde que vous... sauf votre respect mais hey c'est vous qu'avez tendu comment dirais-je... la perche, avec "minots")

- je suis voyeuse à fond, vu qu'en ce moment j'ai rin d'autre à faire sur la touche du bord du terrain où se jouent les matchs : donc j'y vais effectivement, (re) visiter votre texte que j'ai eu la grossièreté de lire sans commenter (pardon... heureusement, que c'est pas vous qui êtes aux rennes du site, de ce que j'en ai lu dans votre intervention sur le forum râleur contre le peu de commentateurs)
si ça se trouve, je reviens ici. Sinon, merci pour ce poème

[edit : ah ! et merci aussi pour la séquence inconnue... la minote a pris plaisir de cette découverte]

Contribution du : 23/04/2013 16:47
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Re : Vingt ans - Anita et Marcello
Visiteur 
MissNode, vous m’avouez :

jai émergé des eaux maternelles trois après la sortie du film...


Trois quoi ? Trois minutes, trois ans, trois décennies ? Vous comprenez, pour moi ça change tout. Si vous commencez par des cachotteries...

Bon, sinon, le film a quand même obtenu la palme d’or à Cannes en 1960. Face à lui il y avait « Ben-Hur » (William Wyler), « La source » (Bergman) et « L’ Avventura » (Antonioni). Que du beau monde.
C’est le film qui a popularisé le terme de « Paparazzi » puisque dans le film, l’ami photographe de Marcello s’appelle Paparazzo.
Votre papa était probablement occupé à photographier les starlettes sur la plage. Ne lui en veuillez pas. Comme vous avez dû souffrir de ce manque d’attention et d’amour à votre égard ! Moi aussi, mon père regardait les starlettes, mais la différence c’est qu’il m’emmenait avec lui. Et pour tromper son monde il faisait semblant de dire bonjour à Fellini, et m’obligeait à visionner toute sa filmographie. A 15 ans je m’étais déjà tapé tout le cinéma néo-réaliste italien, alors que moi, dans mon short de plage, je rêvais à Anita Ekberg ou Silvana Mangano. Pauvre gamin !
Petite anecdote, Fellini a envoyé bouler Dino De Laurentis, le producteur initial du film, quand celui-ci a voulu lui imposer Paul Newman (n’importe quoi !) à la place de Mastroianni.
Enfin bref, vous voyez, je ne suis pas intéressé plus que ça par mon poème.

Contribution du : 23/04/2013 17:51
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Re : Vingt ans - Anita et Marcello
Visiteur 
MissNode,

Merci à vous. Je viens de lire votre commentaire sur mon texte après votre intervention sur ce fil. Je dois dire que je suis particulièrement touché par la qualité des commentaires qu’a recueillis mon poème. Vous y avez bien perçu la métaphore de la femme en tant que fontaine. J’ai essayé de la filer dans plusieurs directions.
Pour ce qui concerne les derniers vers que vous ne comprenez pas, je pense qu’en tant que femme vous imaginez très bien la scène de "la première fois".
Vous soulignez mon style court et rythmé. C’est bien dans celui-là que j’ai le sentiment de dire les choses comme j’en ai envie. Pour moi la poésie moderne est une ellipse de la vie. Dans l’idéal elle devrait supprimer au maximum les scories de la prose que sont les déterminants, articles ou adjectifs. Elle devrait aller à l’essentiel, qui est la métaphore ou toute autre figure de style qui transcende le réel. Mais j’aime que la poésie reste abordable et ne se cache pas derrière un formalisme nébuleux.
Merci encore.

Contribution du : 23/04/2013 18:54
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Re : Vingt ans - Anita et Marcello
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Bonsoir Ludi
Merci de m'avoir livré la clé du "mouchoir"... j'étais partie sur la mauvaise piste où vous reveniez à une récente actualité, registre dramatique, terrible maladie soit de vous soit d'une être chère... carrément à côté (et je cherche toujours trop compliqué)

Mon papa (style utilisé exprès car propre aux minots huhu) m'a bien camouflé Fellini, pensez ! j'aurais été un garçon il en aurait peut-être été différemment ! En revanche, j'ai eu droit à la filmographie de Marylin (barre assez haute, pour une fille...) + le merveilleux bouquin du merveilleux photographe qui l'offre en pature comme si elle était à portée de lit... et puis, il ne badait pas les starlettes, il était occupé à faire des courts-métrages...

Mais, au risque voir votre salon-ci se grimer d'un canapé surveillé par la chaise d'un psy : d'autres peuvent tout de même s'inviter ! Je suis très curieuse de savoir qui relèverait le défi de dénicher votre 2ème "idée crue" à part le Champagne décelé par Leni hihi (j'ai bon? j'ai bon?)

Paul Newman dans un Fellini... on croit rêver ! "Marcello comme here !"

Contribution du : 23/04/2013 21:55
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Re : Vingt ans - Anita et Marcello
Visiteur 
Bonjour MissNode,
J'adore votre "idée crue" dissimulée derrière le Champagne. Je tremble à l'idée de lire vos poèmes.
Si vous permettez qu'on trinque...(en tout bien tout honneur, évidemment).

Contribution du : 24/04/2013 17:02
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Re : Vingt ans - Anita et Marcello
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Monsieur Ludi *
Allez, m'en veuillez pas pour avoir introduit (ahem) une complice à cette rafraichissante scène entre Anita et Marcello (rââhh lovely Mastroianni, quand même !) et ce faisant, vous avoir vendu, vous, votre Champagne et je ne saurai apparemment pas le deuxième ingrédient inavouable...

Trinquons donc
Miss'N'Ode

(*) las ! Il ne s'agissait pas de trois décennies... mais je me sens malgré tout très honorée (sic?) car vous avez le moyen de constater l'épaisseur de la vieille peau qui me sépare de Marylin et cependant, vous m'y laisser croire

PS : quant à mes poèmes, je suis prête à parier que c'est vous qui aviez, en son temps, laissé un commentaire en comité des lecteurs, sur un certain de mes poèmes intitulé moutarde... mmmh? non?

Contribution du : 30/04/2013 00:40
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Re : Vingt ans - Anita et Marcello
Visiteur 
MissNode, vous dites :

Citation :
PS : quant à mes poèmes, je suis prête à parier que c'est vous qui aviez, en son temps, laissé un commentaire en comité des lecteurs, sur un certain de mes poèmes intitulé moutarde... mmmh? non?

Moi qui croyais avoir un style inimitable !
Voici pour votre insolence :

« Il est aisé MissNode
De trahir l’épisode
Qui rendit aux enfers
Quelques uns de vos vers
On sait qu’en Onirie
Qu’on pleure ou bien qu’on rie
On s’expose au trépas
Pour autant je n’ai pas
Foulé votre Moutarde
Au nez de la camarde
J’eusse aimé pour cela
Vous couvrir de lilas »


Certifié 100% « classique ». Non mais !

Concernant les « ingrédients inavouables », une fois qu’on a intégré la métaphore de la fontaine, on peut rétablir la bonne lecture des vers :
« déesses femmes
fontaines »


qui devient :

« déesses
femmes fontaines »


Le deuxième est beaucoup plus inavouable. Comment pourrais-je après l’aveu, conserver le respect que vous m’accordez encore ? Je vois déjà déferler sur moi vos tombereaux de mépris. Dites-moi que je n’ai pas à avoir honte. Non, non, ne dites rien, vous me soumettriez au supplice. Ah bon dieu, pourquoi ne sais-je pas parler aux femmes ? Promettez-moi que si un jour vous le découvrez, vous saurez me cacher votre sagacité, afin que ce voile pudique ne révèle jamais mon âme frondeuse. Atchoum… !

Contribution du : 30/04/2013 15:20
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