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Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Coucou!

Le texte: http://www.oniris.be/nouvelle/cox-rockenfell-manor-5363.html

Si vous ne l'avez pas lu et que vous comptez le faire, tirez-vous avant que je devienne violent. Il va y avoir des spoilers.
Si vous ne l'avez pas lu que vous ne comptez pas le faire, il n'y a plus d'alternative à la violence, donc autant rester; ça m'évitera de vous courir après pour vous botter le cul.
Si vous l'avez lu, des bisous.


Citation :
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table

On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien


Ces vers d'Aragon m'ont longtemps trotté dans la tête, parce que je ne les comprenais pas. Plus tard, en apprenant qu'il était médecin de guerre, je me suis dit qu'il parlait sûrment de tables d'opérations de fortune où les morts s'empilaient sur les blessés en pagaille.
C'est classe, mais j'étais quand même frustré, parce qu'initialement, ce vers m'évoquait une grande salle de banquet éclairée à la bougie où des tas de morts avaient été conviés pour un dernier dîner. Je ne savais pas quoi faire de cette image encombrante alors je l'ai recyclée en nouvelle 😁


Rockenfell manor était une première tentative de récit beaucoup plus ouvert, qui suggère un univers et des histoires sous-jacentes sans les dérouler et en laissant le lecteur s'approprier le décor comme un grand. C'est un essai qui m'a bien plus, et je récidiverai sans doute à l'occasion.
Ma démarche a été d'écrire beaucoup plus "large" que ce que montre le texte, et de structurer un petit univers fictif avec des tenants et des aboutissants qui ne sont pas épelés par le menu au cours du texte. Voir le post suivant pour trouver quelques éléments du monde fictif tel que je l'ai conçu.
Le but n'était bien sûr pas de faire deviner tous ces éléments implicites tel quels, mais simplement de fournir un cadre construit et cohérent, avec une relative richesse d'éléments proposés, pour que le lecteur puisse interpréter et compléter les trous de cette trame selon sa propre sensibilité. En gros: j'ai ma version de l'histoire, mais le but était d'écrire de manière à ne pas l'imposer au lecteur qui est libre d'inventer autre chose et de comprendre différemment.

Il ya ainsi plusieurs questions en flottement que seul le lecteur peut trancher: qu'est-ce qui s'est passé à la surface? Pourquoi est-ce que Kragg est aussi respecté/redouté? Les Rockenfell ont-ils trouvé un moyen de braver la mort, ou bien Kragg est-il simplement fou? Qu'est-ce que Mathilda vient foutre là?


Vilmon : Vous avez été décontenancé par cette nouvelle qui ne suit pas un schéma narratif conventionnel. C'est vrai que c'est un texte qui ne suit pas la formule "situationinitiale-élémentperturbateur-dénouement", cependant je pense que c'est un peu réducteur de dire qu'il n'y a pas d'histoire. Il y a beaucoup d'éléments qui, ensemble, esquissent une trame narrative même s'ils demandent une lecture plus active et ne sont pas livrés selon les procédés narratifs habituels.
Je vois ce que vous voulez dire cependant et je comprends vos réserves sur ce texte qui peut paraître trop descriptif, et peut sembler manquer d'une action bien définie. Je comprends que ce ne soit pas votre tasse de thé et j'en prends note! En revanche je ne suis pas d'accord avec votre vision de Kragg, qui en ferait un archétype monodimensionnel de méchant insensible. Perso, je ne suis pas fan de personnages qui ont la complexité psychologique d'une cuillère à soupe, et je trouve important qu'il montre un attachement malsain envers Mathilda ;)
Merci de votre avis !

Perle : Coucou! Bien content que le texte t'ait séduite. Je l'aime bien aussi (dans l'idée en tout cas, un peu moins dans la réalisation). "Très visuel", merci! Je voulais écrire ça de manière plutôt cinématographique, avec un narrateur externe pour laisser de la place à l'interprétation du lecteur. Je suis content que ça e ressente. Eh oui, morts ou zombies? À toi de voir! Sinon, dans le post du dessous, je livre ma version ;)
Je partage tes réserves sur la Mathilda enchaînée. J'ai hésité à l'inclure, purement et simplement. L'image finale des morts à table me paraissait forte et j'avais peur de la diluer avec la gamine. Trop de surenchère? Mais finalement, elle me paraissait trop importante dans ma version narrative, j'ai préféré la laisser. Je l'ai enchaînée parce que je ne m'expliquais pas pouquoi elle ne poignardait pas le majordome pour s'enfuir autrement 😂
Merci de ton passage!

Dameer : Pour le coup, votre question trouve sa réponse dans le texte à plusieurs occasions. L'usine est principalement une usine de clonage qui fournit de la nourriture (des gros rats, apparemment la dernière espèce animale non-éteinte comme le suggère la grosse dame en robe). Elle a aussi une station de culture de patates et autres légumes sous lumière artificielle. Le monde n'est pas non plus "essentiellement peuplé de junkies", il ne me semble pas que le texte le suggère.
Je suis décontenancé par l'amour incoditionnel que vous semblez vouer aux deux personnages parfaitement secondaires qui servent d'introduction. Ils sont franchement insignifiants dans la nouvelle, comme beaucoup d'autres persos qui servent plutôt à mettre en lumière divers éléments de l'univers ou du personnage principal. Je vous rassure, l'auteur ne les a certainement pas laissés de côté par "oubli". Que Mathieu et son protecteur, que madame Boulier, que les tatters soient des personnages secondaires vite délaissés ne semble pas vous choquer. Mais les deux du début, vous trouvez ça "impardonnable". Je vous en excuse.
Je retiens en revanche la critique consistant à dire que les différentes sections peuvent paraître trop disjointes, je suis assez d'accord. La linéarité du trajet de Kragg est à revoir pour fondre les scènes ensemble de manière plus organique et fluide.
Merci!

jeanphi : Oh, vous relevez également le côté court-métrage. J'ai de plus en plus d'affection pour ce genre de style qui me paraît plus difficile mais plus satisfaisant car il se débarasse de pas mal d'artifices faciles de narration. Je suis bien content que vous ayez trouvé un certain charme à l'horreur, il y a bien une recherche d'esthétique macabre qui a su vous parler. Je ne suis pas sûr de ce que vous vouliez dire par schéma narratif apparent, mais ça rejoint peut-être la remarque de Dameer sur les scènes isolées, qui servent peut-être une nécessité narrative qui vous parit trop évidente. J'acquiesce.
Merci à vous!

Corto : Je suis pourtant à peu près sûr d'être doté d'un cerveau. Humain, même! Donc ça doit venir de là.
En toute honnêteté, votre commentaire est peut-être le plus flatteur pour moi, parce qu'on vous sent presque choqué, ou en tout cas marqué par l'imagerie morbide du texte. Et écrire un texte qui touche véritablement son lecteur, qui laisse une impression forte et durable, plutôt qu'une histoire insipide, c'est l'un de mes buts premiers. Merci donc de partager votre réaction qui me fait bien plaisir.
Vous notez à juste titre la symbolique des portes. Associée à celle des horloges, et aux sons omniprésents (les derniers cris éternels des Rockenfell?), elle cherchait à établir une impression d'étouffement et de contrôle constant de cet univers industriel policé.
Votre vision de la symbolique du repas des morts me plaît et est assez proche de ce que j'avais en tête. Je vous invite à jeter un oeil au post suivant si vous voulez des éléments supplémentaires.
Je remarque que vous avez changé votre avis depuis votre premier post qui était moins enthousiaste: je suis assez curieux de savoir ce qui vous a poussé à revoir votre lecture du texte? Ça m'intéresse parce que je le voyais précisément comme un texte "à apprivoiser"
En tout cas, merci beaucoup tant pour votre analyse que votre ressenti viscéral qui me plaît!

Lariviere : Ouah! Grosse analyse! Merci d'avoir pris le temps.
Oui, oui, la glauquitude! J'aime bien ça moi, les odeurs de charogne, et je me suis fait plaisir ici :p
Oui, effectivement, j'ai voulu un style très classique, qui corresponde à l'ambiance poussiéreuse de ce manoir victorien où le texte aboutit. Un style qui, finalement, prépare le contraste de décors que tu relèves. Ce texte c'est de la science-fiction d'antiquité en fait: tout est vieux, rouillé, cassé, dégueu. Un futur qui régresse et je voulais que la narration colle à ça. En relisant à froid, je regrette quand même un style un chouïa trop chargé mais bon, on ne se refait pas 😁.
"on se demande si on comprend bien", c'était un peu toute la philosophie du texte :p Le lecteur a beaucoup de liberté et de pouvoir ici. Plusieurs interprétations sont possibles et il n'y a pas de bonne réponse.
Ta vision de la morale liée à ce capitalisme de psychopathe maintenu outre-tombe me plaît beaucoup et colle tout à fait au fond que j'avais en tête. Je ne peux pas revenir sur tous les points, mais dans l énsemble, j'ai hoché de la tête avec satisfaction sur tout ton com :p
Merci pour ton analyse!

Skender : C'est intéressant, je n'ai jamais joué à Fallout, et je suis assez peu familier du steampunk! MAis effectivement, il y a des similarités. Le cadre d'une civilisation souterraine post-apo est relativement conventionnel en soi et ce n'est pas ce qui fait l ápport de cette nouvelle.
Il y avait effectivement une volonté de conserver un certain mystère autour des personnages et de laisser la voie libre pour le lecteur. Pour les convives, je les imaginais effectivement embaumés de manière à ressembler à des figures de cire, éventuellement avec des techniques futuristes. La jeune fille n'est coupable de rien d'autre que de son nom qui fait l'objet d'une obsession protective malsaine chez Kragg... Mais effectivement, le doute est laissé volontairement!
Content que la scène finale ait fait son effet, le texte a été construit autour de ça
Merci à vous!

Contribution du : 28/08 11:04:07
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Pour les plus curieux d'entre vous, je livre ci-dessous quelques éléments adaptés de mes notes pour structurer l'univers sous-jacent. C'est ma version de l'histoire derrière le tableau que dresse la nouvelle. Si vous aviez autre chose en tête... C'était le but!

*

En 2087, année de l’explosion, la famille Rockenfell est une lignée aristocratique dont la fortune est établie depuis de nombreuses générations déjà. Les pères fondateurs ont bâti leur empire grâce à l’exploitation de pétrole courant vingtième siècle, établissant un quasi-monopole sur les technologies de forage et les nappes exploitables. Par la suite, les Rockenfell ont investi leur fortune dans d’autres domaines industriels. Début XXIème siècle, les magnats se tournent vers l’industrie pharmaceutique en lançant les laboratoires PharmaRock. Ils se mettent rapidement l’opinion publique à dos avec plusieurs scandales, notamment pour des produits dangereux mis sur le marché, des expériences sur le clonage, ou pour le développement d’une molécule anesthétique qui sera à la base d’un hallucinogène épidermique puissamment addictif. Des rumeurs non confirmées associent les dignitaires de pharmaRock au trafic de cette drogue qui inondera le marché noir et causera la mort de centaines de milliers de « tatters » de par le monde.
En 2079, PharmaRock développe une arme biologique basée sur des micro-organismes capables de se diffuser et de se reproduire par voie aérienne. L’arme est présentée comme étant susceptible de mettre fin à toute vie sur terre. En 2083, Robert Rockenfell, homme le plus riche du monde et détenteur de l’arme biologique, devient président des USA. Sa popularité décroîtra cependant rapidement et il fera face à deux tentatives d’impeachment qu’il parviendra à étouffer.
Le 23 juin 2087, en réplique à une attaque terroriste, Robert Rockenfell déploie l’arme biologique. En réalité, la famille Rockenfell a depuis longtemps préparé d’immenses bunkers souterrains dans tous les pays alliés du Monde, remplis d’une vaste organisation industrielle prête à la production. L’évacuation mondiale est organisée un jour avant l’explosion. Près de la moitié de la population mondiale périra le 23 juin, et la surface restera inhabitable pendant plusieurs siècles. La population survivante est à présent recluse dans des colonies industrielles souterraines, où les Rockenfell ont le monopole absolu sur tous les moyens de production, et la menace biologique pèse plus lourd.
Les Rockenfell auraient ainsi réussi à s’établir en maîtres incontestés du monde souterrain, s’ils n’avaient été massacrés dans un soulèvement populaire le jour même de l'explosion. Seule survivante : Mathilda qui était alors en séjour en France avec le majordome familial, M. Kragg. Kragg apprendra la nouvelle mais parviendra à la cacher à sa colonie, les moyens de communication internationaux étant devenus exceptionnellement rares et réservés à quelques priviliégiés.
Kragg, ayant dévoué toute sa vie à servir les Rockenfell, sera dévasté par le décès de ses maîtres qui le plongera dans une crise existentielle. La mort de sa propre femme lors de l’explosion du 23 juin l’affectera bien moins que celle des magnats. Sombrant de plus en plus dans une folie refermée sur elle-même, il s’attachera à recréer le monde du temps de la splendeur des Rockenfell, obsédé par un passé glorieux qu’il refuse d’enterrer. S’enfermant dans le déni, il parviendra à cloner les corps sans vie de ses maîtres et créer une reconstitution assez fidèle de l'intérieur du manoir anglais des Rockenfell. De là, il entendra de nouveau la voix de ses maîtres le guider d’outre-tombe pour diriger les colonies mondiales. On ne le voit jamais se défaire de son costume car sa fonction de majordome reste toujours sa plus grande fierté, et il préfère souvent se salir les mains que de tâcher les gants de sa fonction, qu’il arbore fièrement.
Sur les conseils fantasmés de Robert Rockenfell, il prend la décision de cacher et d’enfermer Mathilda jusqu’à ses 21 ans car il ne la juge pas encore prête à prendre la succession de l’empire Rockenfell et à diriger le monde comme elle y est destinée. Il conservera toujours une vive douleur de devoir séquestrer cette enfant qu’il considère comme sacrée, mais ne remettra jamais en cause les ordres donnés par les voix des feu Rockenfell.
Février 2090, Mathilda parviendra à s’échapper, tuant son tuteur-ravisseur. Devenue à moitié folle après son enfermement, elle passera plusieurs années à vivre en ermite, souvent pourchassée par la milice Rockenfell en tant qu’élément improductif. Elle finira par rejoindre la révolution, dont elle prendra la tête en seulement quelques mois. Sous son égide, les travailleurs se dresseront contre les autorités, dans une longue guérilla civile qui durera sept ans et causera de nombreux morts. Les révolutionnaires vainqueurs instaureront une commune dont tous les efforts tendront vers le but utopique de reconquérir la surface et quitter l’enfer industriel des Rockenfell.

Contribution du : 28/08 11:15:26
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Citation :

Cox a écrit :
Coucou!

Le texte: http://www.oniris.be/nouvelle/cox-rockenfell-manor-5363.html

Si vous ne l'avez pas lu et que vous comptez le faire, tirez-vous avant que je devienne violent. Il va y avoir des spoilers.

Si vous ne l'avez pas lu que vous ne comptez pas le faire, il n'y a plus d'alternative à la violence, donc autant rester; ça m'évitera de vous courir après pour vous botter le cul.

Si vous l'avez lu, des bisous.




Option 1 : bon bin... j'me tire...

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Contribution du : 28/08 11:55:44
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Vous faites bien, la colère de la coccinelle est redoutable, c'est connu! :p
Un jour, sans doute, il faudra que j'apprenne à ménager mes potentiels lecteurs. Mais en attendant je mise tout sur le syndrome de Stockholm 😁

Contribution du : 28/08 12:15:28
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Hello Cox!

Merci pour cette exposition sur ton projet romanesque, qui donne un certain contexte à la nouvelle. Il va être dur de se démarquer de Silo !

Ma remarque sur les 2 premiers personnages du texte, auxquels tu as tout de même consacré 13 lignes, concernait surtout la structure du récit : on suit Kragg à travers leurs yeux et leurs commentaires, et puis tout d'un coup exit, un Deus ex machina prend le relais !

Les autres personnages eux sont vus par Kragg, c'e qui est différent.

Je sais que je chipote, car j'ai bien aimé ce texte !

Contribution du : 28/08 12:30:34
_________________
Et maintenant on avait assassiné la joie, la splendeur, le rêve, tout ce qui était merveilleux dans le voyage
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Citation :
Cox a écrit : Si vous ne l'avez pas lu et que vous comptez le faire, tirez-vous avant que je devienne violent.


Me suis arrêté à "Il ne semblait certes pas à sa place, engoncé dans un costume en queue-de-pie au milieu de tous les ouvriers en bleus de travail disparates."

J'ai droit à la violence quand même ? Dis, stp, stp, stp, stp


Contribution du : 28/08 12:57:11
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Dameer: Ah, je n'avais pas saisi effectivement car, sauf maladresse, le narrateur est en point de vue externe du début à la fin. Il n'y a pas de narration interne à travers les yeux des personnages ou alors c'est une erreur de ma part. Donc normalement pas de deus ex, juste un narrateur extérieur qui fait son taf depuis le début.

Ce n'est pas un projet romanesque en fait. Je fais souvent ce travail en amont pour une nouvelle, d'écrire un cadre plus large pour donner plus de corps au texte. D'habitude je fais ça plutôt en me concentrant sur l'histoire des personnages qui ne sera pas évoquée pendant la nouvelle, mais qui participe à leur donner de la consistance quand j'écris.
Donc c'est juste un outil d'ecriture, mais je ne compte pas développer le texte qui était fait pour être auto-suffisant. Je livrais juste mes notes pour répondre à des questions qui ont été soulevées par des lecteurs.
Je ne connais pas Silo, mais après une recherche google, il semble que ça prenne le même cadre. Les exemples ne manquent sans doute pas; Skender citait Fallout. Ce n'est effectivment pas le cadre souterrain qui démarque la nouvelle.

Merci pour ton re-passage, c'est important surtout pour des jolis costumes à queue de pie.


Geigei : Malheureusement, nos clauses ne prévoient pas ce cas de figure. Soyez assuré que le masochisme dont vous faites preuve nous touche, mais nous rappelons que nous ne nous livrons qu'à des actes de barbarisme rigoureusement contractuels. Nous ne pouvons donc pas accéder à votre demande.

Contribution du : 28/08 13:01:33
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Bonjour Cox
Je reviens sur votre interrogation de mon appréciation évolutive.

Ma première lecture entreprise à une heure où en général les braves gens dorment m'a sidéré.
Plusieurs aspects: 1. le travail à la chaîne je connais, c'est de l'aliénation poussée à outrance, j'ai vu des gamines de 15 ans craquer car n'avoir que ça pour y vivre 50 ans il y a de quoi se flinguer. C'était mal parti...
2. le gus en larbin de soirée qui dirige et manipule tout, j'ai eu envie de lui faire bouffer ses rats. Réaction basique surtout quand il "enlève son gant"... 3. La pénétration dans l'univers toujours plus dégueu et sélectif m'a donné des envies de crime pour les personnages comme pour l'auteur du texte.
...et j'ai envoyé une réaction un peu furieuse, beaucoup fatiguée, à une heure où en général les braves gens dorment depuis longtemps.

MAIS comme disait mon arrière grand-mère "la nuit porte conseil" et ce fichu texte m'encombrait les méninges. Je l'ai repris et redécouvert plus sereinement. J'ai commencé à admirer la qualité, la structure, la maîtrise des situations, les interprétations possibles etc. L'aspect "dégueu" s'est apprivoisé au bénéfice d'une narration et d'une intrigue fort bien construite. Jusqu'à la petite héritière enchaînée.

Encore bravo et merci pour le retour très étoffé.

Corto


Contribution du : 28/08 18:35:42
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Des envies de crime envers ma personne? Vil flatteur, vous allez me faire rougir 😍😍😍
Encore une fois, je prends comme un grand compliment le fait que ce texte ait pu provoquer une réaction si marquée, ce n'est pas si facile d'écrire de manière à véritablement atteindre son lecteur. Que le texte ait continué à vous trotter dans le tête un peu après sa lecture me fait plaisir également. Content que vous ayez trouvé cette force dans ma nouvelle qui vous a un peu remué, même si ce n'était pas des plus agréables en première lecture.
Merci du reretour

Contribution du : 29/08 07:37:21
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Re : Vous passerez bien prendre le thé au manoir Rockenfell?
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Bonsoir Cox,

Merci pour vos réponses et pour avoir fourni le cadre de votre nouvelle, l'ensemble répondant en effet à toutes mes interrogations de lecteur. Enfin, presque toutes, une dernière question pour la route : le patronyme Rockenfell est bien inspiré de Rockfeller ? Puisqu'il s'agit d'une famille américaine ayant fait fortune dans l'exploitation petrolière, j'imagine qu'il ne s'agit pas d'une coïncidence.

Contribution du : 29/08 23:39:58
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