Oui, c'est bien un clin d'oeil aux Rockefeller. Inconscient au tout début en fait; je cherchais d'abord simplement un nom pour le manoir et je trouvais que Rockenfell Manor sonnait bien, pour une raison ou pour une autre...
J'ai compris pourquoi en cours d'écriture de la toile de fond, et j'ai gardé cette référence inconsciente qui finalement collait bien à l'image recherchée.

Salut Cyrill!

C'était bien la peine de me prévenir que tu allais jeter un pavé dans la mare et tronçonner ce texte pour directement enchaîner et dire que l'idée est "géniale" et coller un généreux "j'aime bien"
Je plaisante, mais franchement pour moi ton commentaire reste largement positif. J'ai tendance à m'attacher beacoup plus au fond qu'à la forme, et je préfèrerai toujours un texte qui a une bonne idée originale (et cohérente), plutôt qu'une nouvelle écrite avec brio mais sans créativité.
Donc, au final, ton commentaire me fait plaisir ne t'inquiète pas, d'autant plus que je suis plutôt d'accord avec tes remarques de forme. En le relisant après publication (oui, je fais ça; je suis très narcissique comme type), je l'ai effectivement trouvé un peu trop surchargé, et j'ai un peu allégé le texte en conséquence dans mes documents perso. Pour « coiffée d’un entonnoir en son sommet », le pléonasme m'avait échappé, merci!

Ton ressenti sur «La première impression qui vous saisissait » m'intéresse, par curiosité, parce que je ne le prends pas de la même manière. Pour moi, c'est une tournure réthorique qui ne s'adresse pas réellement au lecteur (pour moi, le "vous" a plutôt valeur de "on" dans cette tournure en particulier). Un peu comme "ça vous passe l'envie de...", pour moi le "vous" ne s'adresse pas au lecteur dans ces cas particuliers. Mais en vrai je ne sais pas, c'est peut-être moi qui débloque! Dans tous les cas, c'est vite réparé (l'intention n'est effectivement pas de s'adresser au lecteur).

Tu as également un ressenti qui fait écho à celui de Dameer vis-à- vis des persos intiaux, mais je comprends mieux tes réticences. Pour toi c'est les noms qui induisent en erreur sur leur importance. Effectivement, j'avais une première version avec "le grand" et "le gros" (ou un truc comme ça, je ne sais plus trop) au lieu de prénoms, mais ça sonnait ridicule au cours de la narration alors je les ai baptisés. Mais effectivement, je préférerais une solution qui les anonymise, puisque le nom des autres persos -dont Kragg- ne sont révélés qu'au travers de dialogues. À voir.
Quant au statut du narrateur, je l'ai voulu extérieur et pas omniscient. Il est juste conscient d'éléments de l'univers qui sont connaissance commune pour ceux qui l'habitent. S'il adopte le regard interne de certains persos, c'est une erreur de ma part. Le regard de certain persos dirige la focale, mais normalement, le narrateur n'est jamais dans leur tête si je ne me suis pas gouré.

Merci des conseils

Salut Cox, et merci pour ta réponse à mon commentaire.
A propos du narrateur, cet effet de flottement m'a dérangé sans que je sache vraiment à quoi attribuer cette gêne. J'ai tenté des explications en tâtonnant mais ça reste une énigme dans mon ressenti.

Citation :

Laurel et Hardy ?

Je continue de penser que l'idée est géniale et que même, j'aurais bien voulu l'avoir, et c'est justement sans doute pourquoi j'ai chipoté sur tous les défauts que j'ai trouvé. Je n'aurais pas tant décortiqué, je suppose, si le thème ne m'avait pas à ce point parlé.

Le décortiquage est bien utile pour progresser!