Bonjour à tous,

Au CE, aux lecteurs et commentateurs de « J'ai vu le vent », un grand merci !

J'habite dans une région très venteuse et il m'a fallu du temps pour apprécier ce vent que j'ai au début considéré comme un inconvénient. Et puis, au fil du temps, j'ai admis qu'il faisait partie intégrante du paysage. Et j'ai alors senti combien il est un acteur important, combien il anime.

Mon rapport à la nature est très fort et j'y trouve, outre une grande source d'inspiration, un équilibre.

Je parle ici des vents spécifiques à une région. Le vent dominant vient du nord, il apporte, selon la saison, du froid (que certains pourraient trouver relatif) ou un rafraîchissement bienvenu. Le vent d'est est assez rare mais il est redouté car très chaud et très sec. Le vent du sud, sud ouest, humide, il apporte souvent une pluie rare dans ces contrées. Lui ne souffle que l'hiver. Il crée ce climat doux hivernal que nous avons.

Lulu, un grand merci, tu dis combien tu en as perçu la poésie. Pour le premier vers, je ne sais pas trop quoi te dire, c'est pour moi un peu replacer une échelle, le monde ou un fétu, peut-être est-ce une même chose ?

Papipoète, euh, pour « pousser », quand j'ai lu votre com', je me suis dit, gloups, je n'avais rien vu ! Ce sera modifié. Pour la ponctuation, je vous trouve très dur, Papipoète, car enfin, il y a une virgule au milieu d'un vers. Sans doute poussée là par le vent ? Je sais que le sujet de la ponctuation revient souvent en libre. Mais c'est aussi une des raisons qui me le fait aimer, ce libre, j'essaie de donner un rythme avec des moyens qui me sont propres. Il m'est arrivé, après coup, de ponctuer des poèmes qui a l'origine étaient exempts de ponctuation. Je vous assure, Papipoète, que dans beaucoup de cas, ça change tellement le sens, le rythme que ce n'est tout simplement pas possible.

Robot, vous évoquez des vents différents et ça me fait très plaisir que les ayez perçus comme je l'explique en en-tête.

Corbivan, oui, bien sûr, je ne peux pas cacher grand-chose puisque la poésie, c'est aussi se dévoiler, n'est-ce pas ? La nature revêt pour moi une grande sensualité, au sens propre du mot. Les sens. Toucher l'écorce d'un arbre, sentir l'odeur des herbes, ou se repaître du bleu d'une fleur, tout ceci fait partie d'un environnement palpable, des sensations qui me font vivre ma journée en ayant l'impression très forte d'en faire partie. Un vent chaud caressant la peau nue fait partie des images de la sensualité. Cette sensualité nous est offerte.

MissNeko, Merci, Miss ! Vous en dites peu mais dans ce peu, je reconnais ce que j'ai voulu écrire, transmettre !

Troupi, je pense que nous nous comprenons tout à fait sur l'aspect contemplatif des choses, ce qui permet peut-être d'épurer pour n'en garder que ce qui marque l'âme. Je ne sais pas. Votre remarque sur la ponctuation concorde avec mon point de vue. (j'en parle « chez » Papipoète)

Noran, je suis de plus en plus persuadée qu'il n'y a pas la poésie-ci, la poésie-ça, il y a la poésie. Que ce soit libre ou rimé, métré, n'est que le reflet des moyens qu'a le poète pour exprimer cette poésie. Et puisque ce qui compte avant tout est l'expression, alors il y a autant de moyens que de poètes, forcément ! Et chacun va choisir le moyen qui lui convient le mieux. C'est ce que vous dites très bien dans votre com'.

Pouet, quelques petits points à expliquer ? Au fond, je ne suis pas si sûre...Dans la strophe où le mot vent revient souvent, c'est seulement, Pouet, que le vent ne lâche pas, il s'accroche à vous, que quand un vent se repose, l'autre prend sa place !
La glace translucide en Algarve ? Si, si, ça peut arriver. Et justement cette rare glace tient très peu de temps, se change en flaque dès le lever du soleil et je cultive des fleurs à peu près toute l'année.
Déchirer mes certitudes...de penser ne pas aimer le vent et de le découvrir, comme j'en parle “chez” Corbivan…
Rocaille, cailloux ne sont pas du tout la même chose dans mon esprit. Je dis rocaille pour exprimer plein de choses qui changent d'aspect sous l'impact du vent, l'instabilité des choses qui m'émerveille; Tandis que le cailloux, oui, les bons gros cailloux brûlants toujours à la même place, subissant le soleil et le vent chaud sur lesquels, si on pose la main, on sent cette chaleur si fortement, chaleur qui sera restituée la nuit, qui favorisera les nuits chaudes (sauf si le vent du nord souffle...on en revient toujours au vent !)
Enfin, j'accepte avec plaisir votre bouquet de fleurs aux tons chauds, Pouet.

Si, si, je le jure…

Personne, alors là, Personne, vous m'avez scotchée avec votre histoire de sablier. C'est en quelque sorte un complément génial au poème ! Compliment !

Vinvente, merci de dire de si belles choses...et de votre retenue à les dire ! Un petit tour “chez” Corbivan où je parle de la sensualité.


Merci à tous, à bientôt de nouveau sur nos textes.

hersen.

Bonsoir Zoé,

merci de votre passage et de votre com' qui souligne, oui, ce que vous dites bien.

Merci pour ce titre de livre, que je ne connais pas. j'ai fouiné sur internet et le résumé est très incitatf, donc certainement une de mes prochaines lectures.

très cordialement,

hersen.

Bjr,

De la glace en Algarve donc, ben voilà je suis (un peu) moins idiot qu'hier!

Bonne continuation.

Chaque commentaire est un souffle, Letho, et je vous remercie du vôtre, vibrant.

Cordialement,

hersen

Oui, Lylah, que notre magie nous transporte...

Merci de votre passage sur "j'ai vu le vent"

cordialement,

hersen

Merci à Dom1 et Jean_Meneault pour non seulement avoir lu "J'ai vu le vent" mais aussi pour avoir pris du temps pour le commenter.

Ce vent que je raconte ne vous a pas ébouriffé, Dom1, alors que c'est ce que vous en attendiez. Donc lecture décevante pour vous. J'en suis bien un peu désolée, peut-être une autre fois.

Vous, Jean_Meneault, avez été plus convaincu par ce vent. Vous n'hésitez pas à essayer de voir au-delà. Je suis ravie que vous trouviez ma plume sensible, même si pour ma part je trouve parfois cette sensibilité envahissante, ou pesante.

Un salut cordial à chacun.

hersen

Brume,

merci pour la lecture et le com' sur "j'ai vu le vent", d'autant plus que vous êtes toute fraîche débarquée sur le site. Et déjà active !

Votre com' très enthousiaste me fait plaisir et j'espère que nous aurons bientôt le plaisir de vous lire ici.

Et dansons !

Bien cordialement,

hersen

Voilà exactement pourquoi je pense qu'Oniris est largement au-dessus des autres sites : il y a une facilité déconcertante à faire remonter un texte vers la lumière, avant qu'il ne se fonde de nouveau dans des ténèbres douillettes.
Dommage qu'on lui tape si souvent dessus, à ce site, sans penser qu'à ne pas mesurer les risques, i pourrait bien être trop fatigué pour s'en remettre.

Ainsi, don, tu es venu te frotter au vent des ravines translucides. Oui, il y a encore des cailloux. Peut-être que sans m'en rendre compte je suis une petite Poucette perdue dans la forêt poétique et que je tente de marquer mon chemin ?
En tout cas, c'est la belle surprise du jour, de pouvoir moi aussi revivre ce poème en lisant ton com.

Un grand merci !

pour ta peine :

(ce poème date de 2016 et contient une private joke de 2022. Je tiens enfin la preuve que je cherchais : la poésie est intemporelle ! )