Citation :

Don, tu participes ?

Si oui, je pense que ça pourrait être toi ça ?

Oui, je participe, ma chère.


Quant à l'identité de l'auteur(e), autant garder le suspense jusqu'au bout; j'aime bien quand chacun - moi y compris mais plus dans ma tête - émet des hypothèses.

Aller simple jusqu’au bout du monde

C'est poétique, en première lecture j'ai pensé à Hersen, ou Lulu, pour la symbolique de la tortue, la recherche de calme... le "elle a tout devant elle", "le silence longtemps, très longtemps"
J'ai apprécié cette petite parenthèse bucolique, ce coin de paradis.
J'aime que la tortue n'avance qu'à un moment bien précis.

Il y a du potentiel dans ce texte, qui à mon gout personnel est trop court, ou trop peu développé et mériterait un approfondissement.




Citation :

ok ok, je voulais juste m'assurer, j'ai pas encore tout à fait fini de tout lire peut-être changerais-je d'avis... huhu

Le cageot de cinq heures

belle écriture, malgré le fait de l'écriture rapide qu'on sent un peu.

L'histoire ne m'a pas passionnée par contre. J'ai aimé la mise en exergue du cageot, même si je ne suis pas convaincue par l'incipit de Ponge pour ma part.

Alors, pour l'auteur je ne sais pas.

Le stagiaire

Martin, qui a fait de jolis progrès en écriture depuis mon dernier passage !

La pendule

Poétique, sympa, fluide.

Compte tenu du champ lexical je partirai vers Perle ou Eskisse, mais je me goure peut-être complètement.

Jinx

ça j'aime bien aussi.
Lulu ou Don, mais je partirai plutôt étrangement vers une femme auteur qui se met dans la peau d'un homme chépa pourquoi.

Doux acide

Beaucoup aimé cette nouvelle : dans cette relation père-fils, le thème de l'humiliation est traité avec finesse et le choix de la vinaigrette comme objet orientant le récit est particulièrement adapté et efficace.
La fin crée son effet de surprise : le fils répond à la toxicité du père avec une arme toxique à son tour...

Chapeau!

Sur le fil

Aucune idée pour l'auteur.

Bon rythme. Les répétitions sont un peu trop présentes à mon gout.
La narration fait jeune, et le fait que ce soit adressé à "tu" ne m'a pas particulièrement plu.

Le défi

Une nouvelle qui démarre sur les chapeaux de roues nous mettant, tous autant que nous sommes, face à ... ça
Comme ça dure pendant tout un § et que se distillent les "objets"l cultes qu'"on" nous impose, on se dit que c'est un peu long comme présentation (sans doute parce que je suis dans le même état !) mais voilà que tout à coup, on rentre (en sortant dans la rue) dans du loufoque.
J'ai adoré ce pauvre monsieur sur qui ça tombe, j'ai adoré l'escrime, en fin bon, ça a bien la pêche !!!

AnnaPzzini ?


Le stagiaire

Ah ah ah, je me suis bien marrée avec le pot de cannabis. Rien que pour ça, je dirais... Don ? non, je crois pas, il ne porte pas un coat.
C'est une nouvelle qui à un bon rythme, de l'enthousiasme et est assez bien construite.
J'ai eu du plaisir à la découvrir.

Martin ?


La pendule

Excellent ce détail de la pendule qui marque toujours 7 heures. Une nouvelle en demi-teinte, la vie, l'âge, ne nous épargnent pas, mais tant qu'on sera capable d'en apprécier des parcelles, on continuera.
Je n'ai aucune idée de l'auteur, mais le Bourgueil, ça me parle. Alors qui ?

Lulu ?


Jinx

Une très bonne nouvelle. Elle laisse planer beaucoup une atmosphère qui est à la fois touchante et met aussi mal à l'aise, de celui qui trouverait plus simple d'en finir, mais se raccroche à une mission importante.
Je lis cette nouvelle comme un instant d'égarement dans la tête de quelu'un qui pourtant à une place dans la société, un rôle.
"Le combat du Jinx", en quelque sorte, mais il va échouer.
Une nouvelle qui me parle bien.

Don ?


Doux-acide


Une nouvelle remarquable par son écriture, et le ton qu'elle instille tout au long. Il n'y a finalement pas tant à en dire, tout est très parlant, de ce père qui rejette ainsi son fils, le rend sdf, lui reproche de puer, lui reproche tout, sans cesse.
Pisser dans une bouteille de sauce est une vengeance, mais si petite envers le monstre paternel.
La petite fille : on sait qu'elle le voit uriner dans le lavabo, mais dans la bouteille, on n'est pas sû. Mais elle n'aime pas cette sauce, de toute façon.
Nantes doit être une bien jolie ville, dans ces conditions...

Perle ?

je reviens un peu plus tard pour la suite.

Le stagiaire

Un vrai poème que cette histoire avec une belle place au dialogue. La nouvelle est très poétique tant dans sa forme que dans ses images.

Pour la vaisselle, je devrais prendre exemple !



Très bel imaginaire avec notamment cette image d’une "pluie en glace " et cette culture cachée dans les armoires...

Sur le fil


J'ai trouvé l'écriture de cette nouvelle très bien écrite. Exemple : "Peseuse, doseuse, c’est là tout ton horizon. Même les crevettes ont plus voyagé que toi. Peseuse, operculeuse, doseuse, ton seul horizon, c’est quatorze heures, la débauche. La fin de ce rythme abrutissant."

C'est court, mais suffisant, juste ce qu'il faut pour impacter le lecteur. Un bel exemple de cette fuite à laquelle se prêtent beaucoup d'artistes, sans doute.

Bravo !

Si l'avis d'un badaud, qui plus réticent au genre, est accepté, je dirais Bravo zatoutétatouss pour la performance : c'est très agréablement varié à lire, on passe un bon moment !
Même si, en toute impartialité puisque je suis infoutu de mettre un nom sous aucun des textes, c'est Doux-acide que je préfère.
Merci ! et au prochain épisode, qui sait ?...