Petite part du peuple ou d’une masse fluide assez stupide pour se coaguler en catégories socioprofessionnelles. Tout ceci dans le but d’entrevoir après négociations, l’hypothèse de ne pas exclure la possibilité potentielle et probable d’une éventuelle amélioration de son capital existentiel.

Action de corriger les fauteurs d’orthographe en les fouettant verbalement sur la place publique.

Vêtement trompeur qui vise à se faire passer pour une vierge effarouchée et qui sert à montrer autant qu'à cacher certaines courbes plus ou moins généreuses. Le dégrafer suscitant chez l'individu mâle des réactions incontrôlées.

Acarien de l’espace cultivé en vue de son utilisation pour les vieilles peaux, après avoir été transformé en une pâte un peu ragoûtante.

Shampoing aux étoiles, vivifiant, avec lequel le rêveur se lave autant l’intérieur que l'extérieur de la tête.

Membre de l'espèce Zygoptera gigantis, ces libellules-voiliers, qui possèdent la faculté de détecter les courants d'altitude favorables, sont très prisés pour les déplacements rapides à effectuer dans les limites du Nouveau Monde.

Batracien prodigieux et libidi-pustulagineux des contes de fées. Celui-ci symbolise la transcendance amoureuse offerte à ceux qui, fort laids le jour, coassent le soir avec la beauté de leur cœur dans des marécages mélancoliques ou aux balcons des princesses…
Dans la vraie vie (la vie « Auchan », par exemple), c’est à dire du côté terne du miroir enchanté où tout tourne pathétiquement à l’envers, le crapaud est un prince charmant que la vie, l’alcool, le labeur, les chipolatas, et les années de mariage ont transformé en être vil, fort disgracieux, dermatologiquement et moralement repoussant…

Partie finissante de la journée, où les accumulations râpeuses du quotidien se condensent et commencent à rayer le ciel ainsi que les yeux.

1/ Personne qui suit la mouvance punk en se teignant les cheveux dans des tons bariolés et chimiques.

2/ Sombre abruti en raccourci.

3/ Habitant de la Crète, qui n'entend rien à notre belle langue. C'est donc une andouille.

Animal (souvent menteur paraît-il) vouant une profonde rancune envers les hommes, et surtout les femmes, pour quelques contentieux au sujet de menus objets tels les bottes, les sacs à mains, les porte-monnaies, etc. Objets qui lui rappellent la dure loi de la prédation (qu’il connaît un peu) et du commerce (qu’il ne connaît absolument pas). Le cerveau de cet animal fort sympathique étant uniquement reptilien, son manque de discernement lui fait croire à tort que tous les humains sont de sexe féminin et que tous s’appelle Odile. L’animal vengeur n’hésite pas à croquer l’Odile , quand il la rencontre fortuitement au détour d’une rivière, d’un marécage, d’un fleuve, d’un zoo, d’une fête foraine ou d’un prisunic…