Rêve des commencements.

Anc. orth. décanier, v. intr.
Action de déguerpir en cas de non-assomption de faute.

Rémanence affadie d'un sortilège de conjuration archaïque qui consiste à invoquer l'action à effacer (i.e. la faute non assumée) en brandissant successivement l'un de ses dix doigts (*).
Particulièrement efficace aux 3e et 8e reprises.
De tous temps, le décaniage a montré son efficacité même en version numériquement réduite :
"Je ne le connais pas !" (le coq chante)
"Je ne le connais pas !" (le coq re-chante)
"Mais bon dieu de bois, puisque je vous dis que je n'ai jamais vu cette espèce de hippie !" (le coq entonne Dominique nique nique, glorieux)




(*) de main.

Dégénérescence silencieuse et hypocrite.

Méthode opératoire qui ne nécessite pas de scalpel.

Tueur de vieilles dames.

Attribut féminin soumis à la dure loi de la gravitation terrestre.

La dégenrétisation se pratique dans une cabine à dégenrer. La personne dégenrée acquiert alors une carte d’identité sur laquelle la mention du sexe n’apparaît plus. La parité devient alors effective et il n’est plus possible au binarisme de nous rendre malade.

Démon : Petits êtres trottant dans nos têtes, porteurs de tant de promesses de satisfaction jouissives. Que ne donnerions-nous pas pour n’écouter qu’eux ? Mais le conflit est rude entre eux et d’autres êtres qu’on pourrait qualifier de réactionnaires, et dont les conseils conformistes nous assurent la respectabilité sociale.
Nous n’écoutons donc nos démons que dans des circonstances jugées sans risque ni conséquence.
Que seraient nos vies s’il en était autrement ? Assouvissement immédiat de nos désirs, expression sans retenue de nos colères, réalisation de nos fantasmes les plus fous. Mais que nous resterait-il à envier, à désirer, à espérer ?

Cliché dépourvu de qualité.

Conflit de chefs de gare.