FLORILEGE 139 – JUIN 2010-06-08

Cette livraison laissait résolument place aux dames...
Aussi, n’avons-nous fait place dans la partie création qu’à des auteurs féminins – à une exception près. Je laisserai à chaque lecteur le soin de mesurer si ce choix se remarque effectivement dans les textes que nous proposons qui n’ont de toute façon fait l’objet de notre part d’aucune orientation quant à leurs thèmes ou leurs factures...
Mais, il faut bien le remarquer, l’ensemble de ce qui nous est parvenu fait une large place aux corps, aux sensations et aux tentations amoureuses...

Sage Lahorie ouvre ce numéro par des textes à l’écriture provocatrice, que relaient d’un geste plus apaisé et plus conciliateur Annie Raynal et Marie-Claire Calmus, appelant à davantage de connivence...
Josette Moser, des premiers émois aux derniers regrets, évoque davantage encore le sentiment amoureux, dont Marie-Pierre Verjat-Droit nous confie plutôt l’éclosion charnelle.
Plus éthérés se présentent les poèmes de Maria Pisioti-Ioannou ( textes traduits du grec par Babak Sadegh Khanjani), avant un aparté de rage de Claudine Pasquier, Le Balcon, nouvelle révélant l’aspect peu souvent attribué au caractère féminin, celui d’une possible rage « folle », d’un esprit destructeur...
Mathilde Routon complète ce (bien court) panorama par deux textes possédés du trouble amoureux, de sa possible culpabilité...

J’en viens à notre exception. Le résultat du concours de nouvelles ne pouvait nous assurer la publication d’un auteur féminin. Et c’est effectivement la nouvelle de Gilles Voland qui a été retenue, mais, je ne sais qui de Dieu ou d’Eros veillait sur nous, en tout cas, l’un des deux devait être disponible, puisque la nouvelle en question s’intitule « La Femme-livre ». Ce texte est présent sur le site DES PASSANTES.
La partie création s’achève sur deux textes de Yannick Sencebe ( Yannick est ici à prendre comme un prénom féminin) qui fait véritablement exception dans l’ensemble en manifestant dans ses propositions sa personnalité de chercheur en sociologie...


Les rubriques de ce numéro égrènent quelques habituelles prestations, celle de Louis Lefebvre ( dont la chanson Les Carmélites passera pour sa contribution à la tonalité féministe de la revue ) :

Bon Dieu ! ces folles de Dieu, quand
Comprendront-elles
Que la vie, c'est pour les vivants
Et qu'elle est belle !
Et qu'elle se fleurit d'amour,
Et qu'elle invite...
Aux orties, vos sombres atours,
Les Carmélites !

Celle de Jean Claval (qui vient de publier un ouvrage aux éditions de l’Harmatan : Les Archets de passage) nous propose quant à elle une évocation de Billie Holiday.
Nous avons ensuite le plaisir d’accueillir 2 articles originaux de Katherine Joseph d’une part (Quand le songe change le monde – vie et œuvre de Catherine de Pisan) et de Kathleen Hyden-David ( Quand la poésie s’affiche – réflexion sur la poésie « visuelle »).

A l’occasion de ce numéro, Annie Raynal a entamé une réflexion croisée avec une dizaine de femmes poètes ( la dénomination n’est pas déposée !) et nous en livre les premiers résultats. Elle poursuivra ce travail collectif dans le prochain numéro pour cerner, si faire se peut, une éventuelle poésie féminine...

Christian Amstatt a refait le chemin de vie de Jane Perin et nous fait découvrir la passion pour la poésie d’une pédagogue qui n’a jamais renoncé à porter haut le verbe et le chant pour le service des hommes.

Enfin, les nouvelles du Brésil que nous apporte Yvan Avena réveillent ses souvenirs littéraires de Piedro Tierra, Juan Gelman, et relèvent cette question toujours d’actualité : A quoi sert la poésie ? Peut-on faire de la bonne poésie politique ? La poésie peut-elle changer le monde ?
Il est des époques, il est des lieux où la question ne se pose pas !

A l’accoutumée, la revue fait place à des analyses d’ouvrages récents et de revues consœurs, notamment sous la plume de K.D.Jii.

Découvrir FLORILEGE. 8 € en version papier.
Possibilité de consulter en pdf. Faites suivre votre adresse e-mail à :
jean-michel.levenard@wanadoo.fr

Toutes les infos concernant la revue et les activités de l'Association :

http://des-passantes.over-blog.com/

Certes, cela ne se fait pas... mais je relance mon propre message.

Dans l'annonce que je faisais de la publication du numéro 139 de notre revue, je proposais aux aimables correspondants de bénéficier de l'image PDF de la dite revue ( j'entends par là de toute la revue, et pas de la page de couverture).
L'ensemble pour la modique somme de 0 € ( je laisse le soin à tous les malchanceux qui ne vivent pas sous la parapluie monétaire européen de faire la conversion dans leur dollar local).

Il fallait en outre, dévoiler son e-mail ( ou adresse électronique mais pas courriel, s'il vous plaît, pas courriel, c'est vraiment trop moche).
et l'adresser à
jean-michel.levenard@wanadoo.fr

Petit sondage. Combien pensez-vous qu'il aura existé d'aventureux et audacieux onirisiens pour se lancer hardiment dans cette découverte.
réponse 1 : moins de 1
réponse 2 : entre 0 et moins de 1
réponse 3 : 0
réponse 4 : sans doute des milliers, mais tous se seront trompés d'e-mail de destination.

Je suis assez ébahi (si ! si ! ) de ce manque total de curiosité de la part de l'honorable assemblée que vous constituez... puisque malheureusement je ne peux exclure personne de cette fraternelle indifférence...

Platonange : adresse e-mail corrigée

J'arrive pas à m'adresser à cette adresse, j'ai peur qu'elle ne soit pas valide ?