J'ai débuté par les concours de nouvelles, comme beaucoup. J'en fais plus (je participe plus), pas comme beaucoup. J'en ai gardé le goût de l'efficace, j'en ai gardé l'habitude de fouiner sur le Net qui est devenu mon outil.

Pour écrire, on a besoin de matière, ou de booster. Un booster ça peut être un thème. Ainsi, en regardant ce qu'on trifouille du côté des concours, j'ai établi une petite compil' qui aimerait bien qu'on la complète...

- Le chiffre 13

- Grain de sable

- L'échange

Mais encore avec une liste de dix mots (un grand classique), la contrainte du nombre de signes (en 6000 signes), l'idée du recueil (10 histoires à dormir debout, 10 histoires de vacances à la mer), et puis ça, tient, ça vous dira bien quelque chose :

http://www.bonnesnouvelles.net/associationsebastograph2013.htm

Sinon le prochain ici c'est quand ? Les vacances quand ça dure on appelle ça la retraite...

On dirait trois serial killers corses en train de discuter sur un banc des mérites comparés de la mayonnaise et du ketchup dans la dégustation des frites.

J'ai trouvé haut en couleur, suis pas (encore) allée voir qui est l'artiste. Je voulais dire, voilà, c'est un démarrage parmi d'autres. Chacun choisit son tableau, il en faut bien un au départ, un lieu, une toile, un concept, une idée, une couleur...

Sinon tartare, barbec, asiatique, pimentée, rouille, mayo citron ou allégée, moutarde, moutarde à l'ancienne, pepper, orientale...?

Nos messages se sont croisés, j'édite celui-ci : pour ma part, les frites, c'est nature.

Mais Salamandre, on compile quoi ? Les sujets des concours auxquels on participe ? Les concours les plus étonnants ? Voici ma palme :
- ici, pour l'intitulé de l'association. Il faut être mosellan pour comprendre l'humour de la chose.
- et le mieux : une inscription à un site coquin, c'est tentant, non ?

On compile les points de départ possibles. Les idées fédératrices, les jeux (dans l'attente d'un réveil ici pour un nouveau concours aussi) et on discute.

Le concours Edilivre, c'est nul. Pourtant des ouvrages chez eux j'en ai. Pourtant ils sont sympa les chargés de relation. Pourquoi c'est nul ? Un concours érotique sans sexe ? Bof. Les scènes de c.. seront sanctionnées ? Je rigole. Par qui ? Comment ? Au nom de quoi ? L'érotisme c'est pas ça et de plus, c'est vraiment pas la spécialité d'Edilivre. En revanche, question carnet d'adresse pour ce sujet, j'ai. Mais c'est pas le lieu, Oniris, pour en discuter :)

- Rencontre à...

- Mauve comme...

- Rose

- Journal intime

Tout dépend de la définition qu'on donne à l'érotisme. Chez Daniel Mermet, j'ai entendu "l'érotisme, c'est la pornographie des autres". Pour ma part, j'ai tendance à penser que l'érotisme peut se loger dans un regard. C'est impalpable... Exprimer cela, en littérature, c'est fort.

Il s'est trompé, c'est l'inverse : "la pornographie, c'est l'érotisme des autres", on attribue le mot à André Breton.

Mais tu as raison en ce sens que l'érotisme peut se passer des choses crues. Mais c'est nul, c'est Arlequin, ça existe et ça paye mieux qu'Edilivre (je blague, ce n'est pas très important), mais Arlequin c'est plus... prestigieux ?

L'érotisme c'est pas "50 nuances" non plus c'est juste une improbable et arlequine romance estampillée érotique, disons que l'AOC n'est pas gage de qualité. Et puis n'est pas pornographe qui veut. Un érotisme qui sent pas la sueur, c'est comme une sucrerie à l'aspartame...

Euh, la compil' donc.

On tient jamais un sujet dans ces forums lol

T-t-t... Pas d'accord. D'abord pour Harlequin. Qu'est-ce qui est moins prestigieux qu'Harlequin ? Ensuite pour "que ça paie mieux, mais c'est pas important". Ma chaudière est en train de lâcher. Ensuite pour "y'a pas de scène hot, c'est pas de l'érotisme". Mon père a coutume de citer, comme exemple d'une des scènes les plus puissamment érotiques du cinéma, le regard que jette Robert Taylor sur Cyd Charysse endormie sur un canapé, lorsqu'il la couvre d'un manteau de fourrure (Party Girl, Nicholas Ray). C'est vrai qu'à ce moment-là, on prend la mesure de tout ce que les neurones-miroirs peuvent déclencher en terme d'émotions diverses (théorie de l'esprit, bla bla, implicites, bla bla, empathie, bla bla...).

Ce qui m'amène tout droit aux thèmes "cinéma" et "polar", qui permettent un recyclage éhonté à qui a du stock.

PS : je pense que ce n'est pas Mermet qui s'est trompé, c'est moi. Mais ça peut marcher dans les deux sens.

Il est bien, fifty shades ? :)
Perso ça m'a donné envie de tenter, ce thème, l'érotisme. Va falloir faire appel à ma part féminine, peut-être. Et l'absence de sexe, je le vois plus comme une contrainte supplémentaire ou une limitation du cru que comme une définition de l'érotisme.
(Bisous tout le monde, sinon)

placebo

Fifty shades est un gros Harlequin. C'est une recette.

Pour se faire une idée de l'univers de ces littératures, le seul moyen c'est de lire. Ce dont tu parles Misu, c'est de la sensualité, le monde des livres dit "réservé à un public averti" est tout autre. Mais un bon livre ça reste un bon livre, peu importe son genre, en ça je te rejoins absolument.

Mais gros bisous mon cébo (et tu me demandes si tu peux avant de lire, hein, on sait jamais, des fois que ça te dévergonde !)