FLORILEGE de Noël...

Bouclé le sommaire.
Et première bonne surprise pour vous, une illustratrice issue du collectif Aux Arts etc de Chalon, Marie-Odile Vallery, a réalisé 7 dessins spécialement pour ce numéro. En primeur, je fais figurer dans le Diaponiris ( segment Les Oniriens et compagnie) celui que nous avons retenu pour la couverture, mais le Bon Dieu me patafiole si je vous montre le reste ailleurs que dans la revue ( en tout cas avant sa parution) ! Je sais, cela paraîtra inique, mais il faut bien que ceux qui se sont abonnés n'aient pas trop le sentiment de payer pour rien !
Titre du dessin ( qui en fait relève d'une technique mixte du collage et du dessin) : Femme volage, chien fidèle.

Il ne tient qu'à vous de prendre connaissance avec : Hello, beau gosse ! , Overdose, Prémonition, Tout va bien, Dernière démarque ou Claire.

Le choix pour ce numéro en matière de création s'est montré particulièrement international.
En ouverture, une prose de Fabrice Marzuolo, toujours aussi caustique vis à vis du microcosme littéraire, dont il faut souligner que son ouvrage, La caravane ne passe pas avec les aboiements a été remarqué par la revue Le Matricule des Anges.

Au fil des pages s'ajoutent des extraits d'un poème en hommage à Nelson Mandela de Jean-Pierre Paulhac ( par ailleurs, auteur de deux romans sur les relations France-Afrique), deux textes du Luxembourgeois Jean-Michel Klopp, des poèmes du quotidien de Thibault Marthouret, des traductions de Jean-Luc Lamouille de textes de l'auteur italien, relativement reconnu désormais en France, Ferruccio Brugnaro, dont l'inspiration reste attaché aux luttes ouvrières et à la dénonciation du monde industriel, enfin de deux poèmes courts d'Hafsa Saifi, jeune auteur algérienne dont l'attachement à la langue française recouvre un attachement plus profond à des valeurs universelles qu'on lui souhaite de pouvoir vivre un jour pleinement.
Deux nouvelles complètent cette offre de créations. Espoir interdit d'un duo auquel nos lecteurs sont habitués, Alain Bernier et Roger Maridat, qui s'inspirent de la vie de Marie Bashkirtseff pour nous livrer un récit fantastique, et le texte primé au titre du concours de la nouvelle sur le thème : Noir ? Noir !
Pour le coup croyez-moi, vous serez servis. Par Bruno Cuffini, très exactement, dans un récit au titre déroutant : Pour un œil la traverse, pour une dent tout un train :
"Pour un œil la traverse, pour une dent tout un train : le type que j'avais devant moi était manifestement maboul et ne cessait de psalmodier cette antienne.
Je l'avais récupéré en faisant ma ronde, comme chaque nuit et, entre deux vérifications de routine je m'étais écarté pour pisser contre un tas de bois quand je l'avais découvert.
...
La suite dans la revue, ou, après parution de celle-ci, sur le site à la page des nouvelles primées, dans la rubrique consacrée au concours de nouvelles où vous pourrez en permanence retrouver les deux dernières nouvelles primées.

Dans la partie des chroniques, vous ne vous étonnerez pas de retrouver Louis Lefebvre, qui sur un vieux coup de nostalgie nous évoque ses débuts à Florilège ( voici dix ans déjà, dis donc, cela représente 40 chroniques ! Faut-il rappeler que Louis démarra par une série placée sous le titre de Voltaire au secours ! et qu'évoquant le Huron voltairien il en écopa du surnom de Triple Buse !).
Jean Claval, dont la rubrique doit également avoir démarré à cette même époque, évoque la personnalité de Mae West qui, j'en mets votre main au feu, vous en apprendra qui vous étonnera sur la dame patronnesse des GI's.

Yvan Avena poursuit pour nous son analyse de la perception de la culture française à partir du Brésil. Et inversement. A noter qu'il fait référence au manifeste des intellectuels antillais (voir sur ce blog la page consacrée au débat des Rencontres poétiques de Bourgogne, où, à l'instigation de Marie-Thérèse Mutin, éditeur associatif, ex conseillère régionale, nous avions fait figurer ce texte), dont les préoccupations relèvent peut-être d'un réflexe propre au continent sud-américain, intégrant l'élan d' indéniables jeunesse et liberté de pensée.

La revue vous propose en outre de prendre connaissance de la personnalité et des œuvres de Fadwa Touqan, poétesse palestinienne, sous la plume de Roland Lombard, et de découvrir le blog de Lucette Desvignes, auteur confirmé, qui se présente ici sous un jour nouveau ( encore, comme elle le dit elle-même, que le contenu de ce blog, tenu quotidiennement, se présente comme la suite d'un écrit précédent "Le Journal au laser" demeuré inédit). Je ne résiste pas au plaisir de vous mettre l'eau à la bouche :

"Pourquoi un blog, moi aussi, moi à mon tour ? Envie de venir jouer avec les petits copains, ou du moins dans leur cour ? Au début ce devait être seulement une espèce de carnet où signaler mes dernières parutions, les dates de mes signatures ou conférences, ma présence à tel ou tel salon du livre...
... Et puis, vous me connaissez : pas de substance, ça n'est pas pour moi ! Lorsqu'il s'agit pour moi de mettre mon grain de sel quelque part, c'est tout de suite une grosse poignée pour la soupe, et la soupe avec tout ce qu'il faut dedans, légumes, viandes, bouillon, que ça puisse se savourer, quoi !"

Je signale bien sûr les habituels notules, notes, critiques et propos de notre quarteron d'analystes. Se sont mis à la tâche cette fois : Marie-Pierre Verjat-Droit, Louis Delorme, Jean Chevalot, K.J.DJII, et pour une première apparition, Philippe Veyrunes ( qui fut Prix d'édition à Beaune avec son recueil "Les Invités", soit un quarteron de six !.

Enfin, une nouvelle rencontre en poésie, avec Lumen, vous est proposée par Annie Raynal, qui croit aux étoiles...

Pour faire connaissance avec FLORILEGE :

Format 21x21; nombre de pages (de 48 à 56 suivant numéros ; le 137 comptera 48 pages)

Offre Découverte N° 137 ( 5 € ou 1 carnet de 10 timbres poste)
Offre Collection : 4 derniers numéros parus : 15 €, par chèque au nom de FLORILEGE)
adresser à Les Poètes de l'Amitié
B.P. 65
21021 DIJON CEDEX

en précisant votre demande : offre DES PASSANTES Découverte ou Collection..