Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
CC#6 - 15/07/2012 - Piocher parmi dix expressions argotiques |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Consulter l'index des contraintes - Retrouver les textes avec leurs commentaires
Énoncé Piocher au moins cinq expressions parmi les dix suivantes et maximum sept : 1. Avoir avalé ses pieds 2. Avoir une écrevisse dans le vol-au –vent 3. Branleuse de gendarme 4. Changer l’eau des olives 5. Consoler son café 6. Décrocher ses tableaux 7. Fumer une souche 8. Pas de chapelure au jambonneau 9. Qui boude aux dominos 10. Tirer le canon le jour de sa naissance afin d'écrire une nouvelle de 2500 caractères maximum ! Liste des participants 1. Martin 2. Palimpseste 3. Léo 4. Pepito 5. Kerosene 6. Costic 7. Blacksad 8. Stony
1 - Martin Au château arriva une branleuse de gendarme qui avaient arrêter une fille qui s'appela Laurel qui dans un restaurant de la ville avait changer l'eau des olives que les gens buvait et comme il y en avait qui jouais à des jeux de société la blonde qui boude aux dominos parce ce qu'elle détestait ce genre de jeu dans la salle à manger. Et après avoir sorti de ce restaurant, elle s'en alla en forêt pour fumer une souche d'un arbre qui avait tomber pendant une tornade parce ce que la pluie et la foudre l'avaient fait craquer. Et après la blonde de Laurel rencontra un colporter qui lui offra quelque chose à boire qui s'appella: Consoler son café qu'elle goûtta et qu'elle aimais beaucoup ca. Et le colporter lui donna un jambonneau qui appella: Pas de chapelure au jambonneau. C'est délicieux ce que je vous ai donner à manger mademoiselle. Oui et je vous en remercie mais dites-moi où allez-vous. Je me promène partout et vous où voulez-vous allez. Dans un musée où il y a un de mes tableaux à décrocher parce ce qu'il n'y a pas eu de commentaire monsieur. Mais dites-moi qu'est-ce que ca veut dire Décrocher ses tableaux, monsieur. Ca veut dire qu'un artiste peux décrocher ses tableaux comme vous voulez faire avec le vôtre mademoiselle. Et nous voici au musée. Au revoir monsieur. Et celle-ci entra au musée pour décrocher ses tableaux qu'elle avaient peint en classe du journal créatif. Mais les gardiens l'arrêtèrent et appela la gendarmerie et la blonde de Laurel fut emmenée en cellule pour avoir essayer de décrocher ses tableaux dans le musée qu'elle avait peint avec ses doigts où un pinceau. Retrouver le texte dans le forum 2 - Palimpseste Dodo l'saumurois n'était pas un gars trop cool. Il faisait turbiner devant son rade une grosse blonde aux formes aussi rebondies que son encéphalogramme était plat. La môme se faisait appeler la Déesse Kass, en l'honneur de la Patricia du même nom. Le jour de son anniversaire, la tapineuse avait voulu que Dodo lui tire un canon gratos. Mais c'était mal connaître le gonze, qui n'aurait pas offert un gramme de chapelure à un jambonneau, alors une bière à une pute? Faut pas rêver! Bien décidée à se faire payer un verre par un micheton, elle avisa un kangourou qui passait les mains dans les poches, l'air de rien. Au bout de trois minutes à causer en lousdé, le gars sortit trois billets et se mit à lui lécher les arpions. C'était son truc, avait-il dit lors de la négociation. Mais avant d'aller plus loin, la fille lui dit qu'il venait d'avaler ses pieds et que s'il voulait un bécot, il avait intérêt à se nettoyer la langue avec une bonne binouze. C'était un gentleman, il en commanda deux mais ne vit pas l'air rigolard de la nana pendant que Dodo sortait les verres. C'est à ce moment que les problèmes arrivèrent. Dodo vit entrer Raymond-le-surineur, un tueur pas commode, accompagné d'une grande perche en uniforme de gendarmerie. Il la reconnut tout de suite: elle avait essayé de coller un PV à sa caisse mal stationnée, la veille. Dodo est un sanguin et il avait copieusement engueulé la gardienne de la paix. En fait, celle qu'il avait peu charitablement insultée en la traitant de "branleuse de gendarme" (sic) blanchissait le fric du caïd. D'où la visite peu sympathique. Le sbire du chef se défroqua et vint carrément pisser dans le bocal des olives réservées au clients. "Je change l'eau", avait-il dit d'un ton las avant de sortir son surin. "C'est un premier avertissement sans frais sur l'hygiène de ton troquet: à partir de maintenant cause gentiment à la gendarmette du patron!". Pour appuyer sa menace, il lança le couteau juste au-dessus de la tête de Dodo, juste sur la ficelle qui retenait au mur le tableau des prix, lequel lui fracassa le nez en se décrochant, faisant ressortir du sang, de la morve et un peu de poudre blanche. Quand ils partirent, la flic et le tueur avaient terrorisé tout le monde dans le bar. Dodo en fut quitte pour consoler le café en versant à tous une lampée de cognac dans leurs petits noirs. Retrouver le texte dans le forum 3 - Léo — Mais enfin, Charles-Eudes, c’est insupportable ! Ayez l’obligeance de ne pas rester la bouche ouverte. On voit bien qu’elle boude aux dominos, et que, comment dire, la filtration... — Ma chère Anne-Gertrude, mieux vaut donner l’impression d’avoir avalé ses pieds que d’avoir une écrevisse dans le vol-au-vent, comme votre branleuse de gendarme de sœur. Vol-au-vent qu’elle n’a d’ailleurs pas aussi charmant que le vôtre, soit dit en passant. — Flatteur ! J’en rougis... Mais que voulez-vous, Sophie-Charlotte est restée un esprit simple, elle aime les travaux domestiques. — Certes, adorable amie, mais cela ne doit point lui servir de prétexte pour changer l’eau aux olives toutes les cinq minutes ! On n’a pas tiré le canon le jour de sa naissance, soit, mais un peu de tenue à table, ventre-saint-gris ! — C’est votre faute, grand bandit ! Vous ne cessâtes de consoler son café ce midi ! Vous-même n’eûtes point tenu devant un traitement aussi déloyal, voyons. Elle en a presque fumé une souche, la pauvre innocente ! — En attendant, elle continue de décrocher ses tableaux céans, la bougresse ! — Mais enfin, Charles-Eudes, n’oubliez pas qu’elle ne cherche qu’à vous rendre service, cette enfant ! Lorsqu’on n’a pas de chapelure au jambonneau et que la garniture de secours se fait la malle, il faut bien trouver de la colle ! Retrouver le texte dans le forum 4 - Pepito - Reluques-moi l’Tarzan qui t’pend du tarin ?! - J’lancequine tout en lichant un pommard. J’peux pas en même temps décrocher mes tableaux, j’ai qu’deux grattantes. Laisse-moi d’abord m’vider les olives. - Faut dire qu’y s’agite l’bestiau ! - Faute à Martin,t’as reluqué sa babillarde ? J’me gondole rien qu’en y gambergeant! Un chenâtre cru de craques! - En parlant d’craques, t’as une trogne, tézigue, qui brule les feux rouges. Un râtelier qui boude aux dominos, deux ratiches tous les trois mètres. Tu schlingue du goulot à croire qu’t’as avalé tes pieds. Pas d’chapelure au jambonneau, une vraie piste d’atterrissage pour mouches en short. Et même sans consoler ton café, t’en tiens une couche ! T’as pris feu à la naissance et on t’a éteint à coups de pelle, ou bien ? - Ma mère était branleuse de gendarme, mais pas que… C’est l’voisin qui amidonnait plus qu’à son tour les cols de chemise. Emportée par l’élan (animal pourtant placide) elle a du me bercer trop près du mur, depuis j’ai, comme qui dirait, une écrevisse dans le vol au vent… - Tiens ! Est tombé l’bestiau. - T’inquiètes, avec l’rhume que je tiens, j’vais vite t’en fabriquer un autre… Retrouver le texte dans le forum 5 - Kerosene — R'tiens-moi, r'tiens-moi, j'te dis ! J'vais lui faire bouffer ses dents, avaler ses pieds, à l'aut' pignouf ! Non mais r'garde le, i'm'provoque ! Quand j'en aurai fini avec lui, j'te jure qu'il lui faudra d'l'aide rien qu'pour décrocher ses tableaux, que même l'ADN pourra pas aider à l'reconnaître. J'te m'vais lui coller une écrevisse dans l'vol au vent, ça va pas traîner ! J'te jure qu'avant ç'soir, i va fumer des souches l'emplumé ! Bouge pas d'là, j'vais changer l'eau des olives pis on lui fait sa fête au gros con ! — Dis-moi Riri, t'as encore bien picolé aujourd'hui, pas vrai ? — Bah, un peu... Pourquoi ça ? — J'sais pas, une idée comme ça. P'têt' bien parce que depuis tout à l'heure, c'est d'vant un miroir que tu t'excites. Retrouver le texte dans le forum 6 - Costic Berta, ma douce, fume une souche Hier encore, c’était dimanche Elle vivait, dévorait son brouet Consolait son café, puis le sirotait Las, elle est partie, ma sans malice ma branleuse de gendarme, ma complice Elle a rendu l’âme, déposé les armes, Je ne goûterai plus son ineffable charme Sa bouche gourmande, qui boude aux dominos ne me sourira plus, je ne la verrai plus avec avidité, décrocher ses tableaux Malgré son écrevisse dans le vol-au –vent Je l’aimais tant, mais voilà le temps file, II me faut à présent changer l’eau des olives Retrouver le texte dans le forum 7 - Blacksad - P'pa ? - Mmmmh ? - Ca veut dire quoi "Avoir une écrevisse dans le vol-au-vent" ? - Avoir une écrevisse dans... euh... mais pourquoi tu me demandes ça ? - Ben c'est la prof de français. On a lu un San Antonio en classe et du coup elle nous fait travailler sur le français familier. Alors on doit écrire un texte avec expressions en argot dont on doit rechercher le sens et les utiliser. J'ai la flemme d'aller à la bibli et j'y comprends rien, ça doit dater au moins de la guerre. Alors je me suis dit que toi tu saurais. - Hé oh ! Je suis pas si vieux que ça quand même ! Mais tu sais que je suis incollable. Je vais t'aider. - Cool, merci p'pa. - Bon, alors... le vol-au-vent, ça désigne forcément le tarin. - Le quoi ? - Le tarin. Le nez. Quand tu marches, c'est ce qui fait prise au vent, la preuve, il devient tout rouge quand il fait froid. Avoir une écrevisse dedans, ça veut donc dire avoir une énorme crotte de nez. C'est très imagé l'argot tu sais. - Beuuurkk. Mais ok, je note celle-là. Et "Avoir avalé ses pieds" ? - Alors là, facile. Avoir avalé sa langue, ça veut dire ne plus parler hein ? - Ben oui. - Comme les pieds c'est vachement plus gros qu'une langue, quand tu les avales, tu deviens complètement muet. Tu vois ? - Ah oui, facile, c'est vrai. Et "Branleuse de gendarme" ? - Branl... mais tu te fous de moi ? - Nan p'pa, c'est la prof, regarde, c'est écrit là. - Et ben, elle est belle l'école aujourd'hui... m'enfin, tu as l'âge maintenant j'imagine. Alors... ça doit être comme pour la cravate de notaire je crois. - La cravate de notaire ? - Laisse tomber. Ah non, je vois, un gendarme c'est toujours au garde-à-vous, non ? Droit dans ses bottes. Donc, branler un gendarme ça veut dire faire quelque chose d'intuile, parce que branler un sexe qui est déjà au garde-à-vous, ça sert à rien. En plus, vouloir distraire un gendarme pendant le service, c'est inutile. Tu vois, deux fois le même sens. Bref, une branleuse de gendarme c'est une personne qui perd son temps et qui paresse. - Ah oui, c'est clair. Et "Décrocher ses tableaux" ? - Tu aurais pu la trouver celle-là. Tiens, ça veut dire quoi "quitter la scène" ? - Ben... mourir, non ? - Voilà. Là, c'est pareil. Décrocher ses oeuvres et quitter la galerie c'est une image poétique pour dire faire ses adieux, partir, mourir... - Merci p'pa ! Et "fumer une souche" ? - Décidemment, votre prof est curieuse... T'as déjà entendu parler de "fumer un cinq feuilles" par exemple ? - Oui, c'est fumer un gros pétard, hein ? - Voilà, alors imagine, fumer une souche... - Je vois pas. - Ben, c'est fumer avec un bang évidemment ! - wow... elle est super cool la prof en fait ! Et "bouder aux dominos" ? - Curieuse celle-là. Je crois qu'il faut pas chercher loin. Pense pas aux parties de dominos avec mamie hein, parce que là tout le monde tire la tronche, mais avant, c'était un jeu très prisé dans les cafés. Les gens s'éclataient à jouer à ça. Alors le type qui boudait aux dominos, c'est qu'il en avait marre de la vie, qu'il était dépressif. Qu'il avait le cafard quoi. - Ah ben forcément. C'est évident. Allez, une dernière. Ca veut dire quoi "pas de chapelure au jambonneau" ? - Oula... encore imagée celle-là. A mon avis, ça peut avoir deux sens. Le premier, c'est quand les temps sont durs. Tu sais, pas de beurre dans les épinards, des merles plutôt que des grives tout ça... donc pas les moyens de mettre de la chapelure sur le jambonneau. Juste l'essentiel, pas de fioriture et de choses intuiles. Pas de luxe. - Ah oui, ça a l'air logique. Et l'autre sens ? - Ben, c'est quelqu'un qui n'a pas toute sa tête. Tu vois ? Genre "fini au beaujolais" comme dirait ton oncle. On n'a pas eu le temps de lui passer la dernière couche. Le gars "brut de décoffrage" quoi. - Super ! Merci p'pa ! Je file faire ma rédac' ! Une semaine plus tard... - P'pa ? - Mmmmh ? - J'ai eu trois sur vingt. La prof de français t'as convoqué demain... Pour voir si tu as bien toute ta chapelure elle a dit. Retrouver le texte dans le forum 8 - Stony - Dis-donc, Charlot, tu pourrais pas des fois fermer ton claque-merde ? Si au moins, tu boudais pas aux dominos, tu pourrais queq’fois retenir des trucs, mail là, faut pas être légiste pour savoir ce que t’as bouffé ce midi. - Mais enfin, Marie-Chantal, pourriez-vous cesser d’être aussi vulgaire ? Quelle mouche vous a donc piquée ? Dans quel bas-fond êtes-vous descendue pour apprendre ainsi toutes ces horribles choses ? Et je vous prie de noter que mon nom est Charles-Ferdinand, pour le cas où vous l’auriez déjà oublié ! - Dans ce bas-fond, comme tu dis, on s’y éclate, mon pote. C’est pas comme dans cette bande de dégénérés qu’était jusqu’y a pas longtemps ma famille. Ouvre les yeux, mon vieux ! Le sang bleu à tourné au jaune-pisse. Hubert-Frédo, lui, encore, il a une chance de pas engendrer un demeuré, après avoir engrossé la branleuse de gendarme, mais tous ces tarés qui se caressent entre eux, ça va donner que de l’écrevisse dans le vol-au-vent, moi je te le dis. Ouvrez grand les meurtrières, les cousines, qu’on puisse tirer le canon les jours de naissance de tous vos petits crétins. Ca fera un de ces bon dieu de feux d’artifice au Castel ! - Je n’en crois pas la moindre de mes oreilles, Marie-Chantal. Comment est-ce Dieu possible ? - Te bile pas, Charlie ! C’est possible, c’est tout ce que tu dois savoir. Est-ce que je cherche à savoir par quel trou t’as avalé tes pieds ? - Bien ! Puisque vous le prenez sur ce ton, laissez-moi vous apprendre que vous avez, vous aussi, une écrevisse dans le vol-au-vent, et que cela ne se trouve pas précisément à l’étage auquel vous semblez le situer. - Ah ! C’est sans doute ton petit doigt qui te l’a dit ? - Non, très chère, c’est mon petit Dard. - En changeant l’eau des olives ? - Je vous demande pardon. - Rien, laisse tomber ! Au fait, je t’ai pas dit : tout à l’heure, pendant que tu consolais ton café, j’ai appris un chouette truc à la petite Joséphine-Charlotte. Je lui ai dit que j’en avais marre de voir ta moumoute se barrer tout le temps et de voir son paternel sans chapelure au jambonneau, parce que d’ici à ce que tu fumes une souche, y a de quoi encore bien se marrer. Je lui ai donc appris à décrocher tous ses tableaux. Elle est en train de préparer une super glu pour son marquis de père. Retrouver le texte dans le forum
Contribution du : 29/05/2013 23:35
|
|
Transférer |