consigne de maelle:
partant du texte d'auteur publié "papier" ci-dessous, vous pouvez en modifier, le style, le sens, changer tout ou partie
Citation :

consigne pour participer dans le forum:
- à moins que vous n'ayez reconnu ce passage, vous ne devez pas en chercher l'auteur ou l'oeuvre originale sous peine de nuire à votre spontanéïté
- votre participation, aussi longue soit-elle, ne peut prendre plus d'un message

- Sept éclats, sept éclats qu’y disait ! Aïe !

Mathilde avait du s’accroupir car un marchepied gênait son balai, sa paume s’est blessé sur de menus tessons de cristal et comme à son habitude, elle soliloque en travaillant…

- Zofia, madame votre mère tenait beaucoup à ce service en cristal de Parme, Monsieur l’ambassadeur en sera très fâché…

Zofia et Lucas enlacés et perchés sur un haut tabouret, maintenaient difficilement leurs pieds à hauteur des épaules de Mathilde.

- Que ne vous ai-je dis combien il est important de sang-froid garder lorsqu’on vous courtise, mais à votre habitude, vous avez délaissé vos lunettes, et sans doute tousser vos lentilles que je retrouverais au fond d’un bac à ponche, ce ne serait pas la première fois, et j’en ai vu d’autres…

Le couple indifférent avait migrer alanguis sur le tablier du zinc, de tout leur long, Mathilde sans cesser son discours releva un pan de la robe de Zofia qui touchait le sol et la coinça sous une des fesses de Lucas.

- C’est un défi pour nous aut’, gens de maison, de débarrasser ces bacs bien avant qu’ils ne soient vides, de peur que nos invités n’y voient surnager qui un dentier, qui un mégot de Havane…

- Ah ! Oh ! Hum ! Lucas tu…Non…

- Zofia par pitié, en mémoire de votre défunte mère, ne soyez pas vulgaire pendant l’ébat, elle vous a assez dit qu’une femme de votre rang se doit de rester flegmatique en toutes circonstances, et celle-ci en premier lieu.

Le long meuble en entier connaissait le roulis et la gîte de plus en plus sourdement, en équilibre précaire Zofia cavalière voulut prendre appuis sur le balai apposé sur sa cuisse, mais sa main se referma sur le vide et entraîna les amants un mètre vingt plus bas, sur le carrelage funeste de l’autre côté du zinc, unis dans un même « Flonch ! »

Mathilde se redressa, son balai à la main.

- Zofia ! Lucas ! où êtes-vous ?

merci david (quoi qu'un peu limite niveau charte (c'est pas qu'on est prude, hein, mais il y a des enfants possibles dans le coin.))

je me suis mal exprimé: ce n'est donc pas une histoire à poursuivre:
votre message sera une autre version basée sur le tout premier message de ce topic

-Ne restez donc pas ici Monsieur, ma collègue peut faire le ménage toute seule ! Enchaîna Mathilde qui brûlait toujours un peu plus de jalousie. Des plaques rouges apparaissaient sur son cou au fur et à mesure.

Le visage de Zofia se tordit de haine. Elle fit comprendre à son amie de ne pas mettre le pied sur son territoire de chasse galante. Mathilde s'exécuta et gravit l'escalier qui menait aux chambres, elle ne voulait pas faire de scandale.

Les yeux de Zofia cherchèrent ceux du beau ténébreux, mais il baissa le regard. Comment lui faire comprendre son désir ardent ? Etait-il timide ? Ou bien n'était-elle pas à son goût ? La jeune femme opta pour la première solution. Elle fixa de nouveau Lucas en humectant voluptueusement les lèvres avec sa langue. Cette fois-ci, leurs yeux se trouvèrent pour ne plus se lâcher, ils luisaient d'envie. Or, aucun des deux n'osa dire un mot. Dans un silence monacal, elle scrutait les traits de ce visage masculin aussi troublant qu'inconnu. Il n'avait plus la moindre goutte de salive dans sa bouche. Subrepticement, Zofia se rapprocha de lui d'une manière féline, et tout à coup, la passion romantique se métamorphosa en passion brutale. Leurs corps s'enlacèrent violemment. Le lacet du corset siffla et fit jaillir une opulente poitrine, la chemise arrachée fit apparaître un torse puissant. Zofia s'allongea sur le zinc avec une nonchalance érotique, prête à s'offrir à cet homme viril. Cependant, Lucas glissa sur le sol qui n'était pas encore tout à fait sec. Dans sa chute, il avait entrainé une série de lourdes chopes à bière qui explosèrent avec fracas sur le carrelage, et dont quelques éclats s'étaient fichés dans son dos.

Mathilde, qui avait espionné la scène, effectua un retour aussi théâtral qu'inattendu.

- Monsieur Lucas, vous vous êtes fait mal ? J'ai tout ce qu'il faut pour vous soigner, venez donc dans ma chambre ! Lança-t-elle triomphante, alors que Zofia, à moitié nue, se cachait derrière le comptoir.

même remarque qu'à david

On va pas faire nos chochottes... On n'est pas sur rvb quand même... j'aime bien ce qu'ils ont fait du texte les deux zigotos là... Un peu chaud... oui mais pas trop détaillé quand même... A la Marlagne, on a finalement été sages...

Et oui, il s'agissait d'un exercice de réécriture:

1- repenser le contexte du texte
2- le corriger comme si c'était votre propre texte (j'en connais un d'ailleurs qui à corrigé chaque phrase en pensant "qu'est ce que j'aurais écrit, moi" pour conclure par "ben, en fait, j'aurais jamais écrit un truc pareil").

ah... et pour rendre à césar ce qui lui appartient: l'extrait est de Marc Levy (sept jours pour une éternité.