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1 Utilisateur(s) anonymes
Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Visiteur
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Bon, c'est une idée qui m'est venu un peu comme ça, mais pourquoi pas créer un topic pour se raconter des rêves ? Certains ici ont sans doute une activité onirique très intense, et chez moi c'est souvent une source de béatitude, de nostalgie, d'inspiration, de pleins de choses encore :)
Alors bon, couvert de l'anonymat relatif d'internet, je me mouille, et balance cruement mon rêve de la nuit précédente, que j'espère pas trop bizarre. Mais bon, c'est un rêve... Je l'ai mis à l'écrit dès l'éveil, donc un peu la tête dans le... pâté ! J'ai quand même supprimé des incohérences, du style changement sans transition de personnage, lieu, temps, fusions entre personnages, etc. Parce que moi-même n'y comprenait rien. Je suis nouveau, mais j'espère que je ne serai pas le seul à me lancer dans cette mise à nu toute symbolique ! Rendez-vous compte, le récit d'une nuit où je me montre successivement en démago héroique, en salaud sadique, en crapule opportuniste et en pervers sexuel, j'vais me faire bannir à vie de ce site :D Le bâtiment allait devoir exploser, c’était la mission à laquelle s’étaient prédestinés ces soldats de l’ombre. Le noir de la nuit, et la confiance relative de l’occupant envers la toute puissance de son couvre-feu, favorisaient leurs desseins. Les voilà donc, une dizaine au moins en fusils, répartis autour de la demeure de l’ennemi qui sommeille paisiblement. Et moi, gamin, chargé d’enclencher le détonateur en reliant deux gros fils, presque un kamikaze, au plus proche de l’entrée et des fenêtres où pouvaient apparaitre quelque garde de faction, à manier cet engin artisanal précaire. J’hésite à prendre la fuite, faisant quelques pas vers le large, revient sous la menace silencieuse de mes congénères désespérés, animés d’une rage silencieuse qu’ils ne peuvent faire jaillir sans tous nous condamner, et nos beaux projets avec. J’enclenche finalement le contact. Rien ne se passe, pas d’explosion, notre engin était médiocre au possible, soulagement et désespoir se croisent dans mon cerveau ne réalisant guère. Cependant, nous voilà repérer, reste la fuite, dans l’urgence. J’abandonne mes compagnons à leur sort, prend un dédalle de petites ruelles sombres, me cache de soldats nombreux, finit par tomber sur une femme, très liée à notre projet. Elle est en compagnie d’un enfant, plus jeune encore que moi. Apprenant notre échec, là voilà téléphonant, d’une cabine, en tout anonymat, au bâtiment que nous visions de nos explosifs. Elle annonce au réceptionniste leur mort imminente, avant de raccrocher puis d’enclencher un processus explosif. En surplomb de la rue, à quelques mètres devant le bâtiment, une gerbe jaune éclate très bruyamment, sans grande envergure ni grands dégâts cependant. Sur des dizaines de mètres, sous l’explosion, le long de la rue, étaient allongés en deux longues lignes des malades, ou des prisonniers, de tout âge, hommes et femmes, nus mais aux attributs sexuels lissés comme sous l’effet d’une censure discrète. Tous ces gens, lors de l’explosion, relèvent tous leurs bustes, comme réveillés en sursaut, la bouche silencieusement grande ouverte, première gorgée d’air après une trop longue apnée. Les voilà donc tous empoisonnés, ces innocents, victimes des vapeurs terribles d’un gaz ô combien sadique. Et j’assiste donc, impuissant, au plus prêt d’une mère enceinte et ses deux jumeaux de quatre mois, à la lente et douloureuse liquéfaction de leurs traits, leurs visages fondant devenant gélatine boudinée, sanguinolente et cyanosée, leurs organes disparaissant dans cette infâme bouillie, tandis qu’ils souffrent, ressentant l’affreuse brûlure les tuant lentement, lentement… L’alerte étant donnée, et la traque généralisée, voici donc mes propres jours en danger. J’abandonne les fondants à leur triste fin pour reprendre ma cavale dans les ruelles. Je saute d’un pont peu haut dans un ruisseau peu profond, constate que des dizaines de soldats en uniformes noirs sont déjà en bas, à quelques mètres de moi, mais ne m’ont pas vu. Ils me constatent quand, arrivé je ne sais comment au bord de la ville, en haut d’une longue colline verdoyante malheureusement transformée en champ de tir pour tireurs d’élites, je tombe sur un vélo sportif, l’enfourche, et descend à toute vitesse hors des chemins. Le soleil est désormais levé de peu. Évidemment, dans ma descente, je passe entre tous les tireurs s’entrainant et leurs cibles, suis traqué par eux, ils me loupent tous, j’arrive à passer entre des arbres à pleine vitesse, j’obtiens même la mort de plusieurs tireurs, abattus dans le dos par leurs copains m’ayant loupé, sans s’attendre à rien. Sans transition, me voilà dans une grande ville, un soir de fête de la musique. Vraisemblablement, je suis, au mieux, complètement ivre, il y aurait des milliers de personnes dans les rues. Successivement, je croise ma sœur, des amis à elle, mes amis. J’erre beaucoup, je risque l’agression à plusieurs reprises en croisant les mauvaises personnes. Finalement, alors que le jour est très prêt de se lever, je croise un certain nombre d’amis qui vont chez Untel, parait-il qu’il aurait de quoi continuer la fête chez lui. Intrigué, et opportuniste, je les suis. Arrivé chez lui, je constate qu’un certain nombre de gens ne nous a pas suivi, d’où déception. Tant pis, je repars avec un gâteau au chocolat préparé par un ami d’Untel. Alors, je croise au retour une amie, sympathique, avec laquelle j’ai pu avoir quelques arrangements dans le passé. J’obtiens de dormir chez elle, à ma grande satisfaction, et la suis donc dans ce qui révèle être un mix de chez moi, chez elle, et d’un ailleurs plutôt glauque, mais peu importe. Il me semble qu’il fait jour, et nuit. Nous discutons, de ces ex qui l’ont brisé, de sa défiance des garçons, de l’heure tardive aussi. De guerre lasse, je pars errer dans son jardin. Mon chat est en cage, pour son bien. Or, il se fait attaquer violemment par un furet, en train de le saigner au coup. Je crois devenir fou de peine, je tente d’arracher le furet. Au final, l’horreur insensée de cette situation me pousse à me réveiller, en sueur.
Contribution du : 11/07/2010 20:05
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Modération
Oniris est un site "tout public" donc pas de récits trop précis sur des thèmes bien connus, les rêves n'ont pas cette censure-là souvent, donc ce sujet ne peut concerner que certains rêves. Oniris est un site littéraire, donc c'est à envisager comme un exercice d'écriture, pas une thérapie : C'est un espace ouvert où l'anonymat est relatif, éviter de citer les patronymes éventuellement, voire changer les prénoms des protagonistes au besoin. Je vais déplacer le sujet dans un des forum de l'atelier d'écriture, c'est juste du rangement.
Contribution du : 11/07/2010 20:23
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Un Fleuve |
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Visiteur
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Mon Dieu... j'espère que ça ne t'arrive pas toutes les nuits ? Qu'est-ce que tu avais vu à la télé ?
C'est casse-gueule de raconter ses rêves. Ça n'intéresse personne en général, sauf, peut-être, ton psychanalyste si toutefois tu en as un. Pendant un moment je rêvais pas mal et j'avais commencé à les noter et puis, comme par un fait exprès, ça s'est arrêté. Je suppose que je rêve toujours mais je ne m'en souviens pas assez nettement au matin pour les raconter. En voici un : Donc cette nuit, ou en fin de nuit, (je ne sais pas à quelle période on rêve le plus, je pourrais le savoir ce ne sont pas les études passionnantes qui manquent mais les études passionnantes m'ennuient) donc cette nuit, je me suis retrouvée dans une entrée, qui ressemblait tout à fait à l'entrée de mon habitation, mais face à deux pygmées... et nus comme des vers les pygmées, en plus ! Ces deux pygmées étaient en fait des livreurs. D'après ce que j'ai compris ou plutôt ressenti parce qu'ils ne parlaient pas ma langue, ils me livraient à domicile quelque chose qui venait de là-bas, de leur pays ! J'étais affreusement gênée bien qu'eux aient eu l'air de trouver la situation tout à fait normale et je suis partie à la recherche de mon fils pour qu'il me tire de ce mauvais pas. Le problème est que je l'entendais parlant au téléphone avec quelqu'un mais que je n'arrivais pas à le localiser parce qu'il devait avoir son portable et passer d'une pièce à l'autre tout en discutant ! Et puis je me suis réveillée et, franchement, j'aime autant ! Et alors là, je n'ai pas compris. Souvent mes rêves ont un rapport avec ce que j'ai vécu dans la journée ou dans les jours précédents mais là, je ne vois pas ! Pas vu de documentaire sur les pygmées récemment, pas vu de photos, pas entendu parler de pygmées ! Mon seul regret : je ne saurai jamais ce qu'ils m'apportaient mais quelque chose me dit que je n'en avais pas besoin !
Contribution du : 11/07/2010 20:24
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Visiteur
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Ha, peut-être t'ammenaient-ils une muse de leur pays !
David, je comprends que mon rêve puisse être un peu limite, quand je retranscris mes rêves j'essaie de ne pas m'autocensurer, même si ça me fait de la peine de me rappeler certaines choses des fois ! Mais effectivement, le passage au net mérite peut-être une adaptation que j'ai omis. Je serais pas vexé si un modo trouve nécessaire de virer le passage sanguinolent. Oh, je trouve ça passionnant les rêves perso ! Peut-être aurais-je dû envisager une carrière de psychanalyste, si je n'étais pas très méfiant envers ces messieurs-dames. C'est quand même une bonne partie de nous-même, pour le meilleur, et (souvent !) pour le pire. Quel dommage d'oublier ses rêves ! Non, c'est la première fois que je fais un rêve d'un tel niveau d'horreur. C'est un peu choquant, c'est peut-être pour ça que j'avais envie d'extérioriser un peu.
Contribution du : 11/07/2010 20:38
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Maître Onirien
Inscrit:
15/11/2008 09:48 Groupe :
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Bonsoir Alice, juste une suggestion d'interprétation: peut-être ces pygmées t'apportait-il quelque chose dont tu as besoin sans en avoir conscience?
Contribution du : 11/07/2010 20:39
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini. |
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Visiteur
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Hé mais c'est super injuste comme forum, en gros, les tordus comme moi qui ne revent que de cul et de trucs gores, on peut aller se cacher ?
Contribution du : 11/07/2010 20:40
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Visiteur
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On s'échangera nos pires rêves par MP si tu veux Lohengrin :).
Contribution du : 11/07/2010 20:43
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Visiteur
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Citation :
Peut-être mais comme je ne sais pas ce que c'est, je ne suis pas beaucoup plus avancée ! Je ne crois pas à la signification des rêves. Je crois que c'est la mémoire qui a enregistré des trucs les jours précécédents et qui les restitue en désordre. Là, je n'ai pas réussi à faire le lien entre informations et rêves mais elle existe sûrement. Il arrive que la mémoire enregistre des choses dont on a à peine conscience.
Contribution du : 11/07/2010 20:46
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Visiteur
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Citation :
Haha oui si tu veux :) Mais je te préviens, ca tient plus des cauchemars.
Contribution du : 11/07/2010 20:58
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ? |
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Maître des vers sereins
Inscrit:
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Citation :
Dalaide a écrit : Pas de problème avec le récit de rêve qui débute ce sujet, ça reste "dans les clous" pour autant que je Citation : Lohengrin a écrit : Tout est dans la suggestion... mais ce genre de censure est déjà un souci de publication parfois, il y a une marge mais elle n'est pas infiniment extensible. Pour un texte qui vous tient à coeur, les pros de la centrale de correction seront de meilleurs nounous que les modos, ici c'est juste pour s'exercer à raconter
Contribution du : 11/07/2010 21:17
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Un Fleuve |
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