Bonjour bonjour chers oniriens de toute poële.
N'ayant pas vu de topics concernant ceci, j'en crée un, désolé si ça crée un doublon !
Donc, un topic consacré à tous nos essais d'écriture spontanée, fleuve, etc. Enfin de tous les écrits, quelle que soit la méthode, (presque) pas travaillés, où on laisse la plume vagabonder et courir... Je vous propose un petit texte fait il y a quelques minutes, qu'en pensez-vous ? J'ai rajouté un minimum de mise en forme à posteriori. Bon, comme il reste un sens, c'est que ce n'était pas strictement pulsionnel, mais c'est impossible d'atteindre cet objectif louable !

Et après, à vous, je pense que ça peut être passionant :)

Lumière. Tout s’échappe, échoppe comprise. La miséricorde n’est pas pour les grands de ce monde. Misère, maladie et sonorités magiques comblent le monde d’une affliction sans début. Le sourire de l’indigent est réputé miraculeux pour les rescapés du solstice, tous, agenouillés autour de la dalle de feu.

Qu’importe ? La sottise est vaine, et la haine attise, ou attire, l’indubitable déclin des facultés de nuisance. C’est une malédiction sans rémission.

Je prétendrais vouloir la vie que je mentirais à mon ombre, gracieuse et fluette allongé sous les deux soleils. La malédiction, nous revoilà, nous revoilà ! Chaque jour plus convaincus, plus motivés, plus alertes sous tes tristes séjours.

En fait, je n’ai jamais vu d’horreurs si manifestes que ce miel de putréfaction, qui fige le temps en un espace déglingué.

Manivelles, sable, étrangeté, tout s’éclipse, tout s’effondre dans un souffle d’amour.

Le temps des cerises, pareil à un splendide pain sans levain, réveille des lendemains qui chantent, s’étirent avant de se lever dans l’éther, superbes, susurrant les mélodies de l’amour à qui veut bien porter oreille. Il serait mesquin de cracher dessus, il est beau le temps des cerises. Absurde, insouciant, se baladant sans contrainte à travers l’espace de nos cœurs.

Confortablement cotonneux, il nous berce, languissant de suavité, bénis comme des princes de toute grâce, de tout mitre recouvert, nimbant d’une huile formidable chacun de nos pas.

Puisse ce temps durer éternellement, amoureux et généreux, attendrissant le cœur de la bête immonde et accroissant le bonheur de notre tendresse.



PS : c'est sans doute peu important, mais si quelqu'un connait un terme plus précis pour désigner ce genre de pratiques, qu'il le sussurre à un gentil modérateur qui pourra renommer le topic si cela s'avère utile ;)

C'est un des courants du surréalisme que j'adore.
Curieux de voir ce que d'autres vont produire, mais ne trichez pas, faut pas faire de mise en forme, allons.

Lapsus : je voulais dire de mise en page, je n'ai pas fait de mise en forme, promis juré ! Mes A coulent pas !

Je trouve agaçant la quasi-obligation de faire des variations sur un thème récurrent, dans ce genre d'exercices. Il faudrait pouvoir s'en débarrasser pour réellement atteindre l'auto-écriture, je crois. Mais c'est chouette Cyberalx, j'aime ben :)

Je crois que ça part du "tic" d'avoir besoin d'une image de départ... Ici, je lisais "Maus" de Art Spiegelman, juste avant.

Pour partir de rien, il faudrait presque le faire au moment où on se réveille.

Ou alors d'un réveil sans rêve, encore dans le pâté à cause des somnifères de la veille ; mais c'est excessivement malsain, et sans doute peu productif.

Citation :

Ce procédé a pour nom écriture automatique.

Acte dangereux que celui de l'écriture automatique...

Et pourquoi donc, brabant ?