« jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu'aucune d'elles ne puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes. »


je lance un début .

>>les charboniers du clair de lune ...

Je me lance :

...comme s'il volait au secours du tyran séditieux...

...une mère pourvoit toujours aux besoins de sa progéniture...

Résultat du premier cadavre

les charboniers du clair de lune,comme s'il volait au secours du tyran séditieux,PICORENT DES ASTICOTS,une mère pourvoit toujours aux besoins de sa progéniture.

Il manque le verbe...je l'ai rajouté.

Qui se lance ?

On devrait faire des cadavres en série, chacun propose cinq morceaux, et toi Blase, tu reconstitues l'affaire.

...n'est pas tributaire du vent...
...au point de prendre une bouteille...
...devant le monument extravagant...
...jusqu'à ce que mort s'en suive...
...individu...

Exemple :
Les charbonniers, individus du clair de lune au point de prendre une bouteille devant le monument extravagant, comme s'ils volaient au secours d'un tyran jusqu'à ce que mort s'en suive, picorent des asticots. Une mère n'est pas tributaire du vent ET pourvoit toujours au besoin de sa progéniture.

Ma bonne volonté est peut-être déplacée, Blase.

J'aimerais vous inviter à considérer la possibilité de produire un texte plus long à partir d'un cadavre exquis, tout comme la vermine nécrophage tire son suc vital du démembrement d'un individu d'une espèce donnée.
Les charbonniers, se sont posés en groupe sur le décor féerique des fontaines à eau en lisière de la Cambre. Leur chant évoque une sérénité telle que l'on ne penserait jamais de ces petites primas attroupées qu'elles puissent provoquer la mort. Ces dévoreuses de pucerons se rassemblement sous les rayons du clair de lune, sous l'œil de junkies en proies à leur ivresse au point de prendre une bouteille et de la lancer pour chasser le groupe d'oiseaux jusque devant le monument extravagant. Dans un coin de ce jardin d'hiver perdu tel le cadavre d'un âge d'or des bassins d'eau oubliés au cœur d'un cercueil de fortifications de murets en esplanades, un autre vestige de l'ére industrielle exposé sous la forme d'une énorme turbine à eau découpées et repeinte dans chaque système de tuyauteries avec un antirouille de couleur différente retint brièvement mon attention. Quand soudain j'entendis que les junkies s'étaient décidés pour le canardage des mésanges. Les bris de verres s'accompagnèrent hélas de cent pépitements contraints, et lorsque les oiseaux s'effeuillèrent dans le crépuscule comme s'ils volaient au secours d'un tyran juste pour la bonne cause, je voulu m'imaginer un appeau afin de rappeller à moi ces héros qui avaient alors volé ici pour me tirer de l'ennui et de la torpeur qui m'avaient conduit en ces lieux à une heure tardive. Je ne savais pas si je les reverrais et ne pouvais les attendre sur place jusqu'à ce que mort s'en suive. Il me fut donc plus agréable de reprendre mon chemin dans la Cambre et de conclure que la mésange, si elle n'est pas tributaire du vent, l'est pourtant belle et bien des rôdeurs. Je les imaginais sur le retour, les uns buvant du mauvais vin et rangeant leurs pipes à crack au plus profond de leur vestons déchirés, les autres, planant tranquillement sur les bois nocturnes, picorant des asticots pour les ramener au nid, une mère pourvoit toujours au besoin de sa progéniture... Le printemps tirait sa couverture moite sur le ciel étoilé, j'avais bien bon, dans le fond.