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Un inédit de Rimbaud retrouvé engendre une polémique
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Houlà, il u a beaucoup d'infos sur ce sujet, et notamment une qui ne sera pas inconnue à l'équipe de publication.

Un bon exemple aussi de la nécessité d'avoir un esprit critique vis-à-vis de la presse et de l'information en général.

I L'inédit annoncé aujourdhui

Aujourdhui (23/05/08), metro, Belgique :

« Un texte inédit du poète Arthur Rimbaud, écrit sous pseudonyme à l'âge de 16 ans, vient d'être découvert 138 ans après sa publication dans un ancien journal de Charleville-Mézières, a-t-on appris hier auprès d'un bouquiniste. Le texte en prose, intitulé « Le rêve de Bismarck », d'une cinquantaine de lignes, avait été publié sous la signature de Jean Baudry (...) »

Autres sources :
- Le télégramme
- AFP
- tsr



II La polémique

Curieusement, en fouillant un petit peu, je découvre quelques éléments non évoqués dans ces articles de presse :

1) Cette découverte ne daterait pas d'hier mais bien d'avril. Je n'arrive pas à recouper cette information, mais en tout cas la découvert était déjà connue depuis quelques temps, et donc ne « date pas d'hier ».

2) Ces derniers jours a circulé l'information, notamment sur wikipedia ainsi que sur de nombreux blog, que cet inédit serait un faux, une sorte de « canular » ! L'article de wikipedia vient apparemment d'être retiré aujourd'hui. J'en ai retrouvé une copie citée par un blogueur :

Citation :

Le Rêve de Bismarck est un poème en prose de Jean Baudry qui, selon le témoignage de son ami Ernest Delahaye, avait été envoyé sous ce pseudonyme par Arthur Rimbaud à Émile Jacoby, rédacteur en chef du journal Le Progrès des Ardennes en novembre 1870. On le croyait perdu suivant le témoignage d’Ernest Delahaye qui prétendait que Jacoby en avait refusé la parution, jusqu’à ce qu’un documentariste du nom de Patrick Taliercio retrouve un exemplaire du numéro 18 le contenant chez un bouquiniste de Charleville-Mézières au cours des repérages de son film La Seconde fugue d’Arthur Rimbaud en mars 2008. Il paraît dans le numéro 38-39 de la revue Agone de mai 2008, accompagné d’un témoignage relatif à sa découverte.
Après vérifications et confirmations, l’inédit de Rimbaud était bien un faux !
Un premier article suspect mais assez intriguant (reproduit ci-après) était apparu sur le NET à l’annonce de la découverte d’un texte inédit de Rimbaud:
L’auteur d’un des coups montés les plus audacieux de ces dernières décennies s’est manifesté sous le nom d’emprunt "Jean Daube Rit" (presque anagramme douteux du pseudonyme adopté par le jeune Rimbaud lui-même "Jean Baudry"). De source indiscutable, l’imposture a été prouvée auprès d’un certain journaliste parisien collaborant à la rédaction d’une célèbre revue littéraire (et qui a préféré -on le comprend- garder l’anonymat). Le faux a été effectué grâce à la recomposition frauduleuse d’archives anciennes à l’aide de vieilles feuilles vierges (authentiques celles-là) ajoutées à la revue en question qui aurait été ensuite "retrouvée" chez un bouquiniste de Charleville-Mézières. Affaire à suivre...
Piégé comme les autres, Nabe hier soir dans l’émission de Taddéi sur France 3 (le 19 mai 2008) a pour la première fois lu ce faux à l’adresse de millions de crédules !
Cet article publié sur plusieurs sites officiels était demeuré anonyme.
Puis dans un second temps le falsificateur -ou prétendu tel- s’est dévoilé dans les termes suivants à travers un autre article, dûment signé cette fois:
Voilà: je suis l’auteur de cette imposture qui est en train de prendre des proportions énormes. J’en frémis d’horreur. Et d’aise. Je n’en suis pas à mon coup d’essai il est vrai: j’avais déjà fabriqué des faux documents littéraires à propos de Maupassant et de Hugo, pour ne parler que des plaisanteries un peu consistantes (publiées sur support papier "authentique", donc)... Bien entendu mes potacheries n’avaient jamais marché, du moins pas au point de déranger les cercles officiels. Jusqu’à ce que je m’essaye à un "faux Rimbaud". Cette fois la supercherie a été prise au sérieux, trop. Beaucoup trop, à hauteur inconsidérée de la folie furieuse des médias souvent prompts à s’emballer à la moindre alarme littéraire !
Les seuls responsables sont les "spécialistes" crédules relayés par les journalistes pressés de vendre de l’information et non l’auteur de cette malicieuse falsification. Je ne me considère pas comme un faussaire au sens judiciaire du terme mais comme un aimable gredin qui a ouvert sa cage à plumes que le vent médiatique a emporté plus haut que prévu. La blague sera de toute façon utile: elle permettra de remettre les pendules à l’heure chez les prétendus spécialistes de Rimbaud.
Pour la partie strictement littéraire la rédaction du texte "à la Rimbaud" fut l’étape la plus facile et la plus plaisante de l’entreprise. Un peu plus complexe -mais à la portée de tout bon faussaire un peu habile- fut de confectionner un faux matériel sur vieux papier. Le faire entrer ensuite dans un circuit classique afin de lui donner la "patine onirique" nécessaire à sa crédibilité (grenier de particulier, bouquiniste, antiquaires) à travers un protocole plausible ne demande pas une grande imagination, au contraire ! Découvert par un cinéaste sur les traces de Rimbaud (comme le hasard fait bien les choses, n’est-ce pas ?) le document fut fatalement récupéré "dans les règles de l’art". La presse n’avait plus qu’à prendre le relais.
Et voilà comment un gentil farceur se retrouve avec une méchante affaire sur les bras !



3) L'auteur - au début anonyme mais révélé ensuite - de ce canular ne serait autre qu'un personnage extrêmement égocentrique - pour ne pas dire autre chose - qui a déjà suscité discussions au sein de notre équipe :
Raphaël Zacharie de Izarra raphael.de-izarra@wanadoo.fr 2, Escalier de la Grande Poterne 72000 Le Mans FRANCE Téléphone: 02 43 80 42 98 Freebox: 08 70 35 86 22

Voir également le blog d'izarra

Le « canular » ne serait donc qu'un « canular » (et donc l'inédit est vrai, vous suivez ?). On peut retrouver de nombreuses infos un peu partout à ce sujet (mais curieusement pas dans les agences de presse) :
- tdg
- agoraVox

Y aura-t-il un III à mon message ? Je n'en sais rien. On verra bien la suite.

En tout cas, je ne vais pas terminer ce long post dans vous offrir ce fameux texte de Rimbaux. Ma source la plus complète vient de ce blog, mais semble se recouper avec pas mal d'autres sources :


« Le rêve de Bismarck (Fantaisie) »

PAR ARTHUR RIMBAUD


C'est le soir. Sous sa tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite; de son immense pipe s'échappe un filet bleu.

Bismarck médite. Son petit index crochu chemine, sur le vélin, du Rhin à la Moselle, de la Moselle à la Seine; de l'ongle il a rayé imperceptiblement le papier autour de Strasbourg ; il passe outre.

À Sarrebruck, à Wissembourg, à Woerth, à Sedan, il tressaille, le petit doigt crochu : il caresse Nancy, égratigne Bitche et Phalsbourg, raie Metz, trace sur les frontières de petites lignes brisées, - et s'arrête...

Triomphant, Bismarck a couvert de son index l'Alsace et la Lorraine! - Oh! sous son crâne jaune, quels délires d'avare! Quels délicieux nuages de fumée répand sa pipe bienheureuse!...

*

**

Bismarck médite. Tiens! un gros point noir semble arrêter l'index frétillant. C'est Paris.

Donc, le petit ongle mauvais, de rayer, de rayer le papier, de ci, de là, avec rage, - enfin, de s'arrêter... Le doigt reste là, moitié plié, immobile.

Paris! Paris! - Puis, le bonhomme a tant rêvé l'œil ouvert que, doucement, la somnolence s'empare de lui: son front se penche vers le papier; machinalement, le fourneau de sa pipe, échappée à ses lèvres, s'abat sur le vilain point noir...

Hi! povero! en abandonnant sa pauvre tête, son nez, le nez de M. Otto de Bismarck, s'est plongé dans le fourneau ardent... Hi! povero! va povero! dans le fourneau incandescent de la pipe... hi! povero! Son index était sur Paris!... Fini, le rêve glorieux!

*

**

Il était si fin, si spirituel, si heureux, ce nez de vieux premier diplomate! - Cachez, cachez ce nez!...

Eh bien! mon cher, quand, pour partager la choucroute royale, vous rentrerez au palais [mots illisibles] avec des crimes de... dame [mots illisibles] dans l'histoire, vous porterez éternellement votre nez carbonisé entre vos yeux stupides!...

Voilà! Fallait pas rêvasser!

Jean Baudry

(Article paru dans « le Progrès des Ardennes » du 25 novembre 1870)

Contribution du : 23/05/2008 13:23
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Re : Un inédit de Rimbaud retrouvé engendre une polémique
Visiteur 
Je passe souvent à Charleville. Et pour avoir un peu suivi l'affaire dans le journal local, L'Ardennais, il me semble que l'existence de l'article était connue depuis longtemps mais qu'on la localisé par hasard. On, en l'occurrence un cinéaste qui voulait faire un film sur Rimbaud en 1870 et qui recherchait de la documentation.
Le pire étant que je suis passé une bonne dizaine de fois dans la fameuse librairie, qui fait aussi imprimerie, sans bien sur tomber sur le truc... Je vous la conseille si vous passez par Charlestown, comme disait Rimbaud... Le patron est très sympa, aime vraiment les bouquins ( ca se sent tout de suite ) et ne se livrerait pas à ce genre de manipulations...

Bref je vous repasse l'article de l'Ardennais qui correspond à ce que j'ai lu par ailleurs...

EXCLUSIF / Rimbaud était journaliste au Progrès des Ardennes

Révolution en Rimbaldie ! On a désormais la preuve qu’Arthur Rimbaud a bien écrit un article pour le Progrès des Ardennes en novembre 1870. Les spécialistes savaient que le futur poète, alors âgé de 16 ans, avait essayé d’être publié, mais aucun document n’attestait de sa réussite. C’est désormais chose faite avec cet article que nous reproduisons en intégralité.
Photo Patrick Taliercio Jeune cinéaste en repérage à Charlestown où il va réaliser un documentaire, Patrick Taliercio a mis au jour un inédit d'Arthur Rimbaud. Un article publié en novembre 1870 dans le Progrès des Ardennes.

C’EST un scoop. Même s’il s’agit d’une information qui a plus d’un siècle !
Le 25novembre 1870, en effet, le quotidien Le Progrès des Ardennes publiait un articulet titré « Le rêve de Bismarck » et signé d’un certain Jean Baudry.
Rien de bien sensationnel à première vue. Certes.
Sauf que « Jean Baudry » était le pseudonyme choisi par un jeune lycéen de 16ans nommé Arthur Rimbaud.
Sauf que depuis plus d’un siècle, si l’on savait que le futur « poète et explorateur » avait bien envoyé des textes au directeur du Progrès sous cette signature, on ignorait que l’un d’eux avait bel et bien été publié…
C’est ainsi que toute la Rimbaldie est depuis quelques heures en effervescence.

Le souci du détail…

A l’origine de ce véritable miracle, le cinéaste Patrick Taliercio, 32ans, qui séjourne actuellement à Charleville. Accueilli à la Maison des Ailleurs, il procède aux repérages d’un long métrage qu’il souhaite consacrer à la seconde fugue de Rimbaud, en octobre 1870.
A l’époque, le déjà rebelle Arthur s’en va à Charleroi. Il souhaite justement y devenir journaliste. Ce sera un échec. Mais cette balade ne fut pas sans intérêt. En chemin, notamment, il s’arrête chez un camarade. Un joli buffet trône dans la pièce. Cela donnera le poème que l’on sait.
« J’ai découvert l’épisode de Charleroi par hasard, en parcourant un exemplaire de la revue Ardenne Wallonne. Il contenait un récit de Yanny Hureaux qui m’a passionné. Ce fut le déclic. J’eus immédiatement envie d’en faire un film », explique Patrick Taliercio.
Marseillais d’origine établi à Bruxelles (deux villes sacrément rimbaldiennes), il est déjà l’auteur de courts métrages.
Il n’est pas cependant le premier à s’attaquer à Rimbaud ! « Mais cette fois, contrairement à beaucoup de ceux qui m’ont précédé, qui tentèrent d’embrasser l’ensemble de cette vie hors normes, je veux partir d’un détail, ou presque, qui révèle déjà ce que sera Rimbaud : la fuite, l’écriture en marche, la révolte… »
Il y a quelques jours, l’aventure du réalisateur a pris une autre tournure. Tout à fait inattendue.

En cherchant « Le Dormeur du Val »

Chez un bouquiniste, il repère quelques exemplaires du Progrès des Ardennes.
L’un d’eux retient son attention. A juste titre. Il contient effectivement le « papier » signé Baudry.
« On savait (par son ami Delahaye) que Rimbaud avait écrit un texte sur Bismarck sous ce pseudonyme et qu’il l’avait proposé au Progrès. Mais a priori personne ne savait qu’il avait effectivement été publié… »
En fait, comme bien d’autres avant lui, c’est « Le Dormeur du Val » que cherchait Patrick Taliercio. « Mais le directeur du journal avait signifié à Rimbaud que la poésie l’intéressait peu. Il préférait de vrais articles… »
Pourquoi ce « Rêve de Bismarck » dont on découvre donc aujourd’hui l’intégralité, qualifié par l’auteur de « fantaisie », était jusqu’ici demeuré inédit ? Tout simplement parce que très peu d’exemplaires du journal ont été imprimés, diffusés et surtout ont survécu aux outrages du temps. Enfin, Rimbaud a vraisemblablement ignoré (tout comme Delahaye) qu’il avait été publié.

Patrick Taliercio a eu un sacré coup de chance.

Cela étant, cette « bombe » comme la qualifiait hier Yanny Hureaux dans sa Beuquette va peut-être donner une autre direction à ce travail cinématographique. « Je suis évidemment forcé d’en tenir compte dans mon projet… » convient, presque timidement, le jeune cinéaste.

Philippe Mellet

Contribution du : 23/05/2008 13:34
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Re : Un inédit de Rimbaud retrouvé engendre une polémique
Onirien Confirmé
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j'aurai sans doute grimacé un sourire si n'importe qui d'autre avait commis cette fanfaronnade.
Un peu comme on jalouse secrètement un voleur qui subtilise sans haine ni violence un bijou précieux à une personne pour qui l'argent n'est plus qu'un concept.

Mais venant de Lui????

Mon estomac se révulse, laissez la place, je vais vomir.
Les tâcherons invisibles de la littérature amateur que nous sommes ne peuvent être qu'outrés devant l'incroyable manque de respect que ce faussaire-là montre

Gonflé à l'extrème de sa propre importance, il se rit de Rimbaud, se rit des journalistes, se rit des littéraires professionnels, se rit des historiens, des bibliothécaires et des amoureux de la langue et avec quelle verve, cet anarchiste de la littérature.
il détruit et nargue, il crache et place du vinaigre dans le vin: il ne vit que pour cela et cela ne lui coûte que du temps



Mais le débat est il vain pour autant?
Quelque part non.
Force m'est de le reconnaître.
Hors la forme, le fond de l'histoire est intéressante:
D'abord parceque la quête de reconnaissance du faussaire est tellement grande qu'il a jugé utile de se dévoiler: non, ce n'est pas Rimbaud qui a écrit cela, c'est moi. et bande de pommes, vous l'avez cru... je suis génial, CQFD.

Mais ce faisant, il a permis que la circulation d'un faux soit interrompue et que la mémoire de Rimbaud soit préservée dans son authenticité. peut être devrions nous l'en remercier?

Ensuite, il faut bien reconnaître une chose: l'incroyable exaspération qu'engendre chez moi la suffisance (encore une fois) des experts culturels de tous bords. Je ne vise pas, ce faisant, les véritables amoureux de l'art quel qu'il soit. Non. je vise ceux qui savent. qui le disent et méprisent ceux qui ne savent pas (la plupart d'entre nous).
Je les connais.
Je connais leur regard plongeant, leur silence hostile et méprisant quand ils oublient qu'un grand savoir implique un grand pouvoir et qu'un grand pouvoir implique une grande responsabilité.
ils savent, ces aristocrates de la culture.
ils ont travaillé dur pour cela.
Et ce n'est sûrement pas la plèbe des lecteurs avides ou des auteurs en recherche qui de permettra de les remettre en question

Contribution du : 24/05/2008 08:25
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Re : Un inédit de Rimbaud retrouvé engendre une polémique
Maître Pattie l'Orthophage
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(Les filles... Allez donc lire le blog de Raphaël Beauffissime, roi de la pseudo provoc' pseudo intellectuelle. C'est... amusant, on va dire. Mais ne répondez pas, hein ! Soyez dignes, n'entrez pas dans son jeu, c'est de la provoc', c'est même pas vraiment bien fait, si on regarde les coutures. Les commentaires sont excellents aussi, dans le genre.)

Contribution du : 24/05/2008 10:29
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Re : Un inédit de Rimbaud retrouvé engendre une polémique
Visiteur 
Enfin l'inédit de Rimbaud est authentique en fin de compte et c'est ce qui importe... Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais ça date de l'époque où il composait le Bateau ivre... Non ? Parce que pour le reste, c'est quand même très secondaire et nous savons tous ce que Rimbaud aurait pensé de ces provocations littéraires.

Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing pipe de luxe d'où le tabac par brins Déborde — vous savez, c'est de la contrebande —

Ou quelque chose comme ça...

Contribution du : 24/05/2008 12:53
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