Un peu moins de 700 romans cette année, pour la première fois depuis au moins 5 ans (le temps que je suis), ça baisse!

Mais ça n'empêche pas que certains seront noyé dans la masse.

Le nouvel observateur à eu l'idée rigolote de chercher les auteurs de premiers romans de la rentrée littéraire d'il y a dix ans. Le résultat n'est pas tendre (4 sur 54 tirent leur épingle du lot).

à lire ici

Dans les romans français, l'autofiction se taille toujours la part du lion. A peu près la moitié, pour les critiques que j'ai lues! On notera que c'est vraiment une mode française: les romans étranger sont presque tous de la fiction pure.

Toujours des vedettes très attendue, Amélie Nothomb en tête (qui ne convainc pas les critiques, mais je ne pense pas qu'elle décevra ses fan). Elle bat au passage un record, celui du premier tirage avec 200 000 exemplaires imprimés.

Mon premier coup de cœur pour cette rentrée:
Laver les ombres, de Jeanne Benameur, édition actes sud.

Une fille qui cherche par la danse à contrôler sa vie, une mère qui décide, enfin, de lever le secret, un peintre et une tempête.
Et surtout l'écriture. Jeanne Benameur cisèle, tranche, traite les mots comme de la sculpture.
c'est un livre court, mais qui se lit lentement.

Bonjour Liry,

Merci pour ces informations sur la rentrée littéraire et tes pistes de lecture.

Moi j'aimerai lire Martin Page : 'Peut-être une histoire d'amour', Martin Page nous expose le cas Virgile, quitté par une femme… qu'il ne connaît même pas.

Et l'Enchanteresse de Florence de Rushdie...

Oùlàlà ça promet cette rentrée littéraire!

(merci Maelle pour ce post Forum super intéressant!)

Le Martin Page aussi je l'ai en ligne de mire! Mais pour l'instant c'est une collègue qui l'a.

une discussion onirienne sur le Nothomb:
http://www.oniris.be/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=3848&forum=39

Et moi je viens de finir "Lacrimosa" de Régis Jauffret.

C'est le premiére livre que je lis de cet auteur (Ama avait évoqué avec enthousiasme ses "microfiction". Je l'ai lu un peu par défaut, parce que les livres de la rentrée littéraire sont emprunté, et qu'en gros c'était celui là ou rien. J'en avait entendu beaucoup de mal, et comme c'est une autofiction, genre qui m'horripile en général, j'étais prête à l'abandonner au troisième chapitre.

Et en fait, je me suis prise au jeu.

Dans Lacrimosa, Régis Jauffret raconte les dernier jours d'une jeune femme qui s'est suicidé. Mais comme la réalité n'est pas brillante, il brode un peu. Puis, saisi de remords (fictif?), laisse sa plume à la défunte qui le traite de tous les noms, d'oser ainsi la transformer en personnage, alors que franchement, il ferait mieux de vivre sa vie vu qu'il lui en reste une .

Et c'est drôle. Parfois touchant, parfois un peu mélo, mais avant tout drôle. Et très loin de "l'auteur qui se regarde écrire", tel que j'en ai croisé.
Du coup, je me dit que si celui-ci est raté, qu'est-ce que ça doit être, un bon livre de Régis Jauffret.