vous avez lu ? En France dix auteurs réalisent 20 0/0 du chiffre d'affaire de la fiction.
Et le premier est Marc Levy (moi qui croyais que c'était Amélie, pas celle qui collectionne des cailloux dans ses poches, non, celle qui cuisine les moisissures de son frigo).
J'ai toujours entendu dire que ce type qui a l'air de tenir la barre d'un bateau au salon de la navigation écrivait comme un pied.
Il faudra vraiment que j'aille voir.
Et puis ne dites pas que je dis des conneries, c'est ma mère qui me l'a confirmé (alors un peu de respect sioux plait)
Et vous Levy, vous le mettez dans la bibliothèque du salon ou sous le pied de la table branlante du garage ?

Je n'achète pas, tout simplement.

J'achète des feuilles vierges. Celles de son bouquin sont de mauvaises qualités, faudrait en racheter trop souvent (et puis, ma bibliothécaire, elle le refile au p'tites vieilles rêveuse... et aux ados trop maquillées)

Bah ! c'est un sujet sans fin que tu lances là jansérien :)
Moi j'ai des copines qui se jettent sur le dernier Marc Lévy ou Guillaume mussot dès le premier jour de parution de leur dernier livre... Au début je les regardai bizarrement totalement étrangère à leur émoi pour ce que je prenais, de manière un peu condescendante quand même hein, pour de la vraie "daube de chez daube"...
Et puis, c'est lorsque je me suis rendu compte, qu'elles même me regardaient aussi bizarrement lorsque je leur faisais part de mon propre émoi à la lecture du dernier John Irving, que j'ai compris un truc, enfin, qiue je pense avoir compris un truc...
Chacun à sa propre perception de l'art, et ce ne sont à mon sens pas les lecteurs qui sont à remettre en cause, eux ils sont utilisés, manipulés, piégés quoi.
Ce qui est insidieux avec ce genre d'auteur, et là je rejoint la forme de doute que tu émets, c'est qu'à leur manière, en utilisant toujours les même recettes, et uniquement dans un but commercial, ils remettent en cause cette sorte "d'intégrité créative" qui devrait animer tous les auteurs, celle qui les pousse à écrire, parce-que cela traverse tout leur être, parce-que c'est imminent, parce-que c'est leur manière de survivre.
Créer devrait toujours provenir d'un élan généreux, et si cela permet de gagner de l'argent ou de la reconnaissance, c'est bien, tant mieux, mais cela ne devrait pas en être ce but tellement ultime qu'il nous semble presque possible de lire les clauses du contrat d'enrichissement personnel de l'auteur entre les lignes du roman.

Bof ! ça m'donne pas envie. Comme JK Rowling, comme l'autre brésilien dont j'ai pas retenu le nom.
Une exception : Houellebecq le seul écrivain à succès que j'ai un peu pratiqué.
Bébert
(Auteur snob)
LOOOOOOOOOOOL

bon alors j'ai compris, Levy c'est un peu du prime time littéraire
j'ai eu un instant la curiosité de lire deux lignes de cet emplumés, ben j'irai pas en fait

moi je vais pas me la jouer snobinette ou quoi mais je pense qu'on a tous dans son placard à livres de bonnes grosses daubes commerciales inavouables...

Je demandai à un auteur d'Oniris (pas de nom, pas de délation, surtout que c'est gravissime), un jour, s'il préférait qu'on découvre à coté de son lit le dernier bouquin de Claire Chazal ou une poupée gonflable...

Ben mine de rien il a dit le livre de mme Chazal...

Les gouts et les couleurs...

J'ai un Rika Zarai sur les bains de siège qui est pas mal écrit...

Ouai et moi j'ai acheté le livre de Paco Rabanne

:-/

Pour être franc j'ai lu un Nothomb. C'est vraiment moyen. Mais honnête. J'ai quand même du mal à comprendre son succès.
EN parlant d'auteurs à succès il y a Delerm. C'est pas révolutionnaire mais assez sensible et sympathique. Là aussi pourquoi un tel succès ? Surtout qu'il s'agit de textes brefs !