L'e-book était la vedette du Salon du livre qui s'est tenu à Paris du 14 au 19 mars, où ont eu lieu de nombreuses démonstrations. Pionnier de l'aventure du livre électronique, l'écrivain Erik Orsenna analyse l'avenir de l'édition face à ce qui lui apparaît comme une formidable révolution technologique.

Interview : http://electronicpapercommunication.blog.20minutes.fr/archive/2008/03/22/interview-eric-orsenna-ecrivain-le-livre-electronique-va-rev.html

Je suis allée oir ce que ça donnait, et l'objet est relativement convaincant: le fond est mat, ce qui evite (en tout cas à court terme) la sensation d'éblouissement qu'on à sur écran. On peut choisir la taille des caractére, c'est plutôt bien (visiblement l'utilistateur précedent aimait lire en grand... moi je préfére une police intermediaire)

C'est par contre assez austére (enfin, pour le moment).

Je pense que ça pourrait devenir assez vite un support courant pour les quotidiens, comme c'est déjà le cas pour certains telephones portable. Pour les livres, je ne sais pas encore.
Et surement pas avec le marché actuel: l'éditeur associé au stand vendait ses cyber-livre seulement 30% de moins, ce qui me parait exhorbitant pour un support sans logistique et surtout non exportable: un livre, je l'achéte, le lis, le donne, le préte... voire le découpe (euh, non, ça c'est les magazines). Un livre-fichier sera à priori protégé par des drm, et donc si nos cher vendeurs de papier ne veulent pas qu'il leur arrive la même chose qu'a la musique, il va leur falloir assez vite trouver une hypothése de marché convaincante.

petite explication
Le sigle DRM désigne :

* Digital Rights Management, terme anglais pour Gestion numérique des droits, la protection technique des droits d'auteur et de reproduction dans le domaine numérique ;
* le Droit de Reproduction Mécanique, catégorie du droit d'auteur concernant la reproduction sur support physique ;

source Wikipédia

En dehors de leur éventuel intérêt légal, les DRM sont une source de conflit pour le moment car elles mettent par extension un pied dans une couche inférieure de droits intellectuels: le droits intellectuel sur un concept.
Les DRM que cherchent à générer et faire valoir de grosses firmes de logiciels, tentent de protèger des codes sources ou des parties de code source.
malgrès quelques succès techniques tout à fait annecdotiques, les DRM rencontrent une opposition phylosophique croissante et de plus en plus structurée au sein du monde de l'informatique libre.
Autre point d'achoppement: chaque technique DRM génère immédiatement une foule de Crakers et ne tient pas la route très longtemps. Il y a donc un gouffre financier qui s'installe à ce niveau: mettre au point une technique DRM coûte cher, tandis que la cracker ne coûte rien

tout cela n'empèche pas un exemple :
http://www.mobipocket.com/en/HomePage/default.asp?Language=FR
ou un autre:
http://www.ebooksgratuits.com/

Je suis d'accord avec toi Maëlle, d'ailleurs pour ceux qui ont lu le Courrier international de la semaine dernière justement à ce sujet, un article très intéressant réalisé par un Américain listait ce qui devrait d'après lui être possible de faire avec un e-book. Ton sarcastique mais bourré d'humour, et au vu de l'évolution de l'e-book, il faudra attendre encore quelques temps avant de le voir prendre la place des livres papier.
LE papier n'a pas encore dit son dernier mot !
Quant à moi je reste encore un peu septique par rapport à cet appareil...

Bah..Pas de fétichisme particulier.

Ce ne sont somme toute que des supports.
J'avoue tout de même que la bibliothèque est plus légère à déménager
Mon amie est en train de se demander comment va-t-elle stocker provisoirement 12 000 livres..rien que ça. C'est vrai qu'avec un ebook...

ne parle ton pas de deux choses différentes?

d'une part, l'accès au savoir, toujours plus rapide et efficace, qui est une chose
d'autre part la préservation du savoir qui en est une autre et qui doit avoir une vue à très très long terme.

une bibliothèque se trouve exactement à l'intersection des deux.
et le problème (auquel je suis personnellement confronté pour le moment) c'est qu'ils semblent entrer en collision.

j'aimerai savoir ce que les professionnel s de la chose en pensent

Dans l'état actuel de la technique, il me parait diffcile de croire que l'ebook puisse supplanter rapidement le livre classique. La question du prix est primordiale : s'il n'y pas de différence notable, personne n'y mordra.
Une solution : offrir le livre sur cd à tout acheteur d'un livre " classique".
Qui osera ?

c'est exaxtement ce dont je parle:
je viens de retrouver dans mes bouquin un livre de cuisine du début du siècle
je suis incapable de relire des CD de plus de 3 ans
j'ai perdu l'entièreté de l'album photo des enfants il y a trois semaines pourtant conservés sur un disque dur ethernet (par sécurité, hum)

l'accessibilité ergonomique est donc assurée tant que la donnée est présente et valide
mais quand elle est corrompue, que se passe t il?

Le problème qui se pose dans tous les endroits et toutes les entreprises qui se doivent de conserver et archiver des documents (papier, photo, films, etc...) est justement ce problème de support : les supports classiques que nous connaissons se détériorent certes, mais beaucoup moins vite que l'archivage numérique !!!! Imaginez, un CD a une durée de vie comprise entre 5 et 10 ans, un DVD moins de 5 ans, un disque dur externe moins de 10 ans également s'il n'a pas pris un coup de jus ou n'a pas implosé avant... L4archivage numérique oui, mais à quel prix ? Personnellement, je fais une copie de mes photos numériques sur disque dur externe, une copie DVD et cet été je vais peut-être penser à les mettre sur CD... On parlait des négatifs qui se détériorent, oui mais au bout de combien de temps ? ESt-ce vraiment faire avancer les choses que de tout passer en numérique ?
Personnellement, j'aime les livres papier pour leur odeur quand je les achète, pour la sensation sous mes doigts des pages que je tourne, je ne suis pas opposée au livre numérique (il m'éviterit d'avoir un excédent de bagages de 5 kilos quand je pars en vacances), mais pourra-t-il remplacer le livre papier ? Cela m'étonnerait !!!!
De plus, la mise en page sur papier et sur support numérique est totalement différente et, pour l'avoir vécu ces dernières semaines, voir un livre se créer sous le stylo de la tablette graphique d'un graphiste et le voir sur papier après procure vraiment une grande joie... Alors... Papier ou numérique ?

Et Philippe... tu imagines retrouver un livre du début du siècle dans ton ordinateur ??

Citation :

je pourrais, avec beaucoup de mauvaise foi te répondre ceci
http://www.bl.uk/onlinegallery/ttp/ttpbooks.html
et nier l'émotion qui m'a étreinte quand j'ai vu un des originaux à Londres (la bible de Kell)

alors ma vraie réponse est non, bien sûr, et c'est bien ce qui m'inquiète en terme de concervation du patrimoine intellectullo-littéraire contemporain.