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Jacqueline De Clercq
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De Tournai, Belgiques
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De: robertpaul@artslettres.be

Date: Thu, 18 Sep 2008 12:24:25 +0200 (CEST)



Dans le cadre des séances de signatures d'écrivains belges, initiées par
artsetlettres.be, l'écrivain Jacqueline De Clercq signera ses livres à
l'Espace Art Gallery, au 35 rue Lesbroussart à Ixelles (à deux pas de la
Pace Flagey), et ce, de 15 heures à 17 heures 3O'. Nous vous convions à
cette rencontre qui se déroulera le samedi 27 septembre prochain. (entrée
libre)

Jacqueline De Clercq

Diplômée de l’Université libre de Bruxelles, Jacqueline De Clercq y exerça
une activité de chercheur au sein de l’Institut de Sociologie, durant une
vingtaine d’années.
Ayant quitté l’université, elle se consacre à la création littéraire. En
1991, elle publie à Amiens, « La Demeure des aulnes » qui est couronné par
le Prix M. Van de Wiele, décerné par la Fondation Charles Plisnier en
1992. A propos de ce recueil de nouvelles dont Bruxelles, la ville natale
de l’auteur, est le centre et la ligne d’horizon, Eric Brogniet écrit :
Dans « La Demeure des aulnes », les thèmes entrelacés de l’architecture et
de la géographie urbaines servent de fil conducteur à une pensé qui
oscille sans cesse du rêve au fantasme et du fantasme à l’Histoire.
Bruxelles, ville d’eau, ville d’aulnes, ville-Protée, ville en perpétuelle
transformation, en est le noyau. Pour un premier livre de fiction, il
s’agit d’une réussite incontestable dont la palette d’écriture et la
liberté primesautière de l’imagination sont les garants. Entre passé et
présent, Jacqueline De Clercq nous raconte d’une manière à la fois
réaliste et surréelle huit histoires de fracture du temps et de l’identité
à partir d’un certain espace qui en est le témoin. (…) Ecriture de
l’éphémère, écriture sans fin ressourcée par le nombre de ses rythmes et
de ses tonalités, et dont la variété éclaire cependant l’unité du propos,
« La Demeure des aulnes » se situe au carrefour de la prose (dans sa
forme) et de la poésie (dans son fond). (L’Ethnie française, 1992)

En 1994, paraît à Bruxelles « La Comptine du temps » qui conte
l’immémoriale histoire d’amour unissant un (h)être à sa terre d’élection,
au fil du temps. Inspiré par l’annonce du projet de séquençage du génome
humain, ce poème en prose fait écho à l’alphabet de quatre lettres de
l’ADN, par lequel s’écrit la structure génomique du Vivant. Composé en
quatre chants à l’enseigne, chacun d’une de ces quatre lettre : A comme
arbre, argile attente, C comme cri, craie, catastrophe, G comme golem, T
comme terre, temps, Thot, ce texte est aussi une petite histoire du monde.
S’entretenant avec l’auteur, le critique Thierry Génicot lui propose :
Parlons de l’écriture de ce livre, une écriture de la métaphore ?
Jacqueline De Clercq : Oui. De l’ellipse, de la litote, aussi. Une
écriture allusive qui suggère plus qu’elle ne décrit… Th. Génicot :
L’écriture d’un poète ! (Emission radiophonique « Un livre, une voix »,
RTBF, 1995)

« La Demeure des aulnes » et « La Comptine du temps » viennent de faire
l’objet d’une réédition en français et d’une traduction en italien par R.
Campagnoli, parues à Bologne, aux éditions CLUEB dans la collection
Belgica, 2007.

Avec « Courts Circuits, haute tension », Jacqueline De Clercq réunit, sous
l’égide de la fiction courte, des textes en prose et en vers que publie
l’Arbre à Paroles dans la collection Traverses en 1996. Dans la critique
qu’elle lui consacre dans les colonnes du journal Le Soir, Pascale
Haubruge écrit : Jacqueline De Clercq compose un « Courts circuits, haute
tension » tendu de fureur de vivre et de plaisir. Ses textes sont plus
nourris que ceux de ses consœurs ; refusant de ne laisser que quelques
mots sur la page, elle en habite l’espace avec générosité. Le poème, ici,
est histoire ; l’auteur raconte d’une plume jouisseuse, avide, féminine
avec délectation. Une poésie des sens »
« Balisage autoroutier » paraît en 1997 à Liège aux éditions électroniques
MotaMot.
« Roberte ce soir, via Omero », réunit sous le label, livre d’artiste, un
récit de Jacqueline De Clercq et des xylographies originales de Roger
Dewint, aux Editions Pittoresques, Bruxelles, 2002 (tirage limité).

De son roman, « Madame B. », paru aux éditions Luce Wilquin en 2001,
Philippe Dewolf déclare, dans un entretien télévisé avec l’auteur à la
Foire du Livre de Bruxelles : d’entrée de jeu, on se trouve en présence
d’un roman atypique reposant sur deux axes : la langue et une certaine
approche d’un certain pays. Et France Bastia de préciser : Madame B. ?...
Entendez, Belle, fille du Wallon Archibald Chique et de la Flamande
Godelieve Vlamingen, autrement dit, Belle Chique, née en juillet 1830 et
dont la personnalité et la vie tumultueuse s’identifient et se confondent
avec celles d’un pays dont le nom en toutes lettres n’est jamais écrit. Si
l’on ajoute à cette idée déjà originale que c’est un chef cuisinier, au
parler aussi savoureux que les plats qu’il concocte, qui la raconte à des
confrères au fil d’un repas aussi érudit que gastronomique, on aura
compris que nous avons droit ici à une histoire du pays aussi cocasse
qu’inédite ! Pour se jouer avec audace et talent de la langue, il faut en
posséder d’abord la maîtrise parfaite. C’est ce que détient absolument
Jacqueline De Clercq et l’on n’en goûtera qu’avec plus de délectation les
jeux verbaux et la fertile imagination ! (La Revue Générale, 1/2002)

Début 2008, les éditions Orizons que dirige Daniel Cohen à Paris, publient
Le Dit d’Ariane dans la collection Littératures. « D’une île à l’autre, de
tragédies en découvertes personnelles, Ariane accoste finalement en
Sardaigne où elle récrit sa légende. Traversé par le deviens qui tu es
nietzschéen, son récit retrace la vie mouvementée d’une femme qui pourrait
être notre contemporaine. Au fil des nombreuses péripéties qui balisent
son existence, elle n’a de cesse de questionner le sens, ferment de sa
réelle identité. Vie et mort, trahison et fidélité trament ce parcours de
tous les dangers et signent la métamorphose d’Ariane. » (Extrait de la
quatrième de couverture)

A paraître en juin 2008, « Chronique d’une réécriture d’un mythe antique
par son auteur : Le Dit d’Ariane», in actes du colloque « Métamorphoses du
mythe », Paris, éditions Orizons, coll. Universités/Domaine littéraire,
2008.

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en ligne sur http://www.artsetlettres.be

Contribution du : 18/09/2008 18:43
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