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A propos de Monsieur Victor
Maître W
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Destiné à tous ceux qui n’ont pas lu ce texte :

Avant tout, afin d’éviter toute éventuelle influence (je sais, je sais, vous êtes grands pour vous faire votre propre opinion, mais bon, disons que c’est une sorte de garantie que je prends), merci DE NE PAS lire ce qui suit !

Pour les autres

Merci pour votre lecture et vos commentaires. Comme toujours, je me nourrirais de certains pour retravailler une partie du récit et faire de mon mieux pour le rendre meilleur.

Cette fois, je vais répondre nominativement à certains d’entre vous (que les autres ne prennent pas ça mal ou comme une marque d’ignorance ou d’un manque d’intérêt de leur propre remarque, cela voudrai juste dire que je n’ai rien à ajouter ou à commenter sur ce qu’ils disent) en m’appuyant sur vos quelques unes de vos phrases qui m’ont interpellé (je pense procéder ainsi à l’avenir, du moins sur certains textes, même si cela prend plus de temps).

JPHIL :
« C’est bien écrit, la construction se tient, mais il n’y a absolument aucune âme (à mon sens bien sûr), juste un déroulé de savoir-faire technique ». C’est ton avis, je le comprends (discussion qu’on a eu en MP) même si je ne le partage pas totalement, du moins sur cet opus. Je suis un peu déçu et triste de t’entendre dire ou de croire que tu aies pensé je cite « ‘tain, je me suis fadé tout ça pour en arriver là ! ». Cela sous entend que ce qui précède la « chute » ne t’a pas intéressé, je l’accepte donc, c’est la preuve irréfutable que mon intention (qui était aussi d’imprégner le lecteur d’une certaine ambiance, de mettre en place un suspens diffus sur – entre autres – l’identité de cet homme et l’objet de son attente) n’a pas fonctionné sur toi. Je n’ai pas su faire sorte que tu te laisses porter. Ensuite, tu dis « Je crois que pour écrire, il vaut mieux avoir quelque chose à dire, et là… ». Là, en revanche, je trouve ta remarque sévère et même un peu injuste, car à mon sens, ce n’est pas parce que les choses ne sont pas « visibles » sur papier, que pour autant les messages soient absents. Tu dois le savoir, j’aime semer des cailloux (après on peut me reprocher et je l’entends qu’ils sont trop petits), je ne suis pas client d’en mettre des louches, j’essaie – et je n’y parviens pas toujours, je l’admets - de trouver le bon dosage pour suggérer sans surligner les effets. Mais, si je te comprends bien, j’ai peut-être été trop évasif. C’est possible, je ne sais pas…
Merci de ta lecture attentive, camarade.

LITTLEJ :
« Car, finalement, on ne connaît pas grand chose du personnage – on a par-ci par-là quelques spéculations sur sa personne et sur l'invité mystère, mais rien d'avéré ». J’ai envie de dire : tant mieux. Mon intention était bien celle-ci, laisser le lecteur donner l’identité qu’il souhaite à cet homme, lui coller la réputation (bonne ou mauvaise) qu’il veut. Idem pour ce visiteur. Est-ce une femme ? Un homme ? La mort même ? Il faut me croire lorsque je dis ne pas le savoir moi-même. Comme dirait Souchon « c’est comme vous voulez » et c’est ça qui est plaisant selon moi (en tant qu’auteur et même lecteur ou spectateur de film). Et puis, entre nous, finalement, l’identité de cet homme n’est pas essentielle en soi, le lecteur peut également trouver son compte ailleurs (replonger dans le quartier du Marais d’avant, il y a de longs passages). Avoir la réponse aux questions n’est pas toujours souhaitable. Il faut se laisser porter… Mais y suis-je parvenu avec toi ? Il semble que non.
De plus, même l’écriture n’a pas fonctionné sur toi, j’en suis doublement désolé, tant pis. Merci de ta lecture.

LULUBERLU
Merci pour avoir laissé la fin en « suspension ». Oui, c’était à mon sens la meilleure chose à faire. Loin de moi l’idée de frustrer le lecteur qui attendrait une réponse toute faite, plus « confortable ». Au contraire, je voulais après lui avoir donné quelques pistes de réflexions quand même (sur la base des rumeurs entourant cet homme par exemple, mais il n’y a pas que ça) lui permettre d’ouvrir plusieurs portes (en fonction de sa sensibilité, de son humeur du moment). Merci.

MISTINGUETTE
Que dire à part, merci. Je suis toujours heureux lorsque mon intention première est perçue et interprétée comme je le rêvais (secrètement). Tu as exaucé mon souhait.

CONCHITTA
« Si le but était de frustrer le lecteur, c’est réussit ! Quand j’ai vu la fin approcher si vite, j’ai eu peur, et quand j’ai lu les derniers mots, j’ai grommelé « quoi ! C’est tout ? Et la suite ? ». Bon, je pense que tu plaisantais. Une fois encore, je ne voulais pas te frustrer du moins pas dans le sens négatif du terme. Je comprends la déception de certains sitôt la dernière ligne lue, mais j’espère qu’une fois cette déception passée, le lecteur va s’interroger un peu et pourquoi pas poursuivre l’histoire de son côté.

JAIMME
« Et le style s'accorde à l'attente: un peu ennuyeux ». Tu n’es pas le premier à remonter ce point, donc forcément je m’interroge et je vais réfléchir avec que la narration soit moins monotone car, je ne le voulais pas ainsi (et à mon sens, le personnage ne s’ennuie pas en attendant). Merci pour l’info (et merci aux autres d’avoir conforté ce ressenti). Merci. « Bref, une nouvelle qui semble triste, mais qui ne l’est pas ». Content aussi que tu ne la considères pas triste. Attention, je ne dis pas qu’elle ne l’est pas non plus, je dis juste que cela dépend de l’angle dans laquelle le lecteur se place. « J'ai tendance à croire que l'auteur pense qu'il sera obligatoirement déçu ». Tu te trompes, mon ami. Je n’ai pas d’avis sur le dénouement ou plutôt j’en ai plusieurs. Aujourd’hui, je te dis que son visiteur (maintenant à cette heure précise mettons que ce soit son fils qu’il avait perdu de vue) viendra. Si tu me reposes la question demain et que j’ai passé une journée de merde, je te dirais que ça fait 27 ans que cet homme attend la mort et qu’elle ne passe toujours pas.
Merci l'ami de me lire si fidèlement !

FLUPKE
Merci pour ces pinaillages qui me font beaucoup de bien. C’est le genre de choses qui m’aideront à mieux écrire, à rendre la lecture plus agréable, plus facile. Comme tu me le dis, je vais fignoler le passage en question, il est largement perfectible, je te rejoins ! Merci encore !

COQUILLETTE
Merci pour ton commentaire. Je vais être franc et je le dis sans amertume ni colère, je n’ai pas toujours aimé (ou alors compris) l’intention sous-jacente derrière tes mots (assez ironiques parfois). Je ne vais pas citer l’intégralité de ce que tu dis et je peux avoir mal interprété tes propos, mais il semble que tu me reproches presque de me moquer de façon irrespectueuse du lecteur. Je l’ai pris en gros comme « tiens, l’auteur – et son personnage – se moque de nous. Il nous faire croire qu’il y a des trucs à voir, à lire, à raconter, mais au final, il se paie notre tête ». Mais pas dans le sens « ludique » ou sympathique du terme. En te lisant, j’ai l’impression d’être (et mon brave Victor aussi) une sorte d’imposteur, que mon approche est limite malhonnête. J’apprécie modérément. Avec un peu de recul, je veux bien croire et peut-être comprendre à quoi tu fais allusion, à savoir au procédé de la manipulation. Alors, je répondrais oui… dans une certaine mesure. Je dirais la chose suivante : je pense que pour un lecteur, il n’y a pas de honte (voire même, cela doit être un plaisir) d’être manipulé, de se laisser promener si tant est que le stratagème fonctionne bien (que l’auteur sache conduire son récit en donnant à minima des éléments, des pistes de réflexions aux lecteurs et non lui parachuter des éléments sans une once d’indices). Au vu de ce que tu dis (et ce que tu dis aussi JPHIL), tu prétends que je ne dis RIEN, que je ne donne aucun grain à moudre. Je ne suis pas du tout en phase même si je prends note de ton point. Je veux bien croire que j’en donne trop de pistes voire même qu’elles ne sont pas assez développées, mais je suis en désaccord lorsque tu dis des choses comme « Il nous fait croire qu'il nous dit des choses mais en fait il ne nous dit... rien. » ou « Et pendant qu'on regarde le doigt tendu on ne voit pas la lune ». En revanche, je suis « ok » lorsque tu écris « Ainsi en a voulu l'auteur : de l'herbe bien verte pour se dégourdir les jambes et dérouiller son imagination ». Puisque c’est exactement mon intention ! Alors, je sais bien que cette démarche est à double tranchant. Entre ceux qui préfèrent qu’on leur facilite leur lecture, ceux qui veulent qu’on l’oriente dans une direction unique et ceux qui souhaitent qu’on leur permette de prolonger seuls le récit (je ne porte de jugements sur aucun des cas cités, je précise), j’ai choisi la possibilité d’interprétations multiples. Et je ne le regrette pas. Merci pour ta lecture et ton appréciation (je ne veux pas être ingrat !, Je n’oublie pas que tu as aussi écris des choses encourageantes, bises !).

FLORILANGE
Tu as raison. J’abuse parfois lourdement du verbe « être ». Je vais réfléchir sur le fait d’en sucrer quelques uns, j’y gagnerai peut-être en fluidité. A nouveau cette remarque sur le déroulé « ennuyeux ». C’est fâcheux. Petit pincement au cœur lorsque je lis à nouveau « Il ne se passe rien » (je trouve le « On ne sait pas grand-chose sur ce qui se passe réellement » de FLUPKE plus exact). Je comprends ce que tu veux dire, j’espère au moins qu’il se passe quelque chose d’invisible dans le cœur ou l’esprit du lecteur après coup… Sinon, ça veut dire que j’aurai foiré. « À moi, lecteur, d'imaginer le reste ». A lire comme ça, on pourrait presque dire que tu le déplores. Mais imaginer, c’est formidable, non ? Faut-il toujours tout baliser ? Merci de ton alerte, de ta lecture et de ta fidélité.

ALICE
« Un seul regret, je n'ai pas réussi à comprendre qui allait arriver ». Ne regrette rien. Il n’y avait pas forcément quelque chose de précis et de défini à comprendre. C’est toi qui vois, qui ressent… ce que tu veux. « Je regrette toujours quand certains auteurs me laissent dans le flou ». Avec moi, tu es bien mal tombé !

VAL
Ah Val, comme je suis chagrin ! Comme ta première phrase - Et... C'est tout ? - m’a assassiné et résume ta pensée (que je respecte il va sans dire !). Bah non, ce n’est pas tout… mais visiblement, je n’ai pas réussi à te convaincre de terminer la nouvelle de ton côté. En ai-je trop dit sur cet homme ? Pas assez dit, au contraire ? Aurais-je du orienter davantage la lecture, écrire une vraie fin claire, figée et définitive avec le « The End » (je chambre un peu, prends pas mal) pour être compris de tous ? C’est terrible car j’en viendrais à croire qu’on reproche aux auteurs de mettre l’imagination des lecteurs à contribution ! Vous ne voulez pas qu’on prémâche vos lectures, si ? C’est un peu décevant, je trouve, mais bon, chacun a sa vérité et je prends note de la tienne. « Cela manque de générosité ton histoire, on dirait (mais je peux, ou j'espère me tromper) que tu l'as écrite uniquement pour te faire plaisir ». Vacharde la Val à nouveau ! (de bonne guerre, je taquine). Non, je ne l’ai pas écrite QUE pour me faire plaisir. J’ai voulu la partager avec vous tous, à ma façon. Raconter par bribes évanescentes une histoire ou plutôt des histoires. De cet homme. De ce quartier. De cette visite. Je ne t’ai pas convaincu (tu n’aurais pas lu un peu trop vite, quand même, dis ?). Une prochaine fois comme il est bon de le dire ? Merci à toi.

TITIBULI
Merci pour ton commentaire qui m’a fait plaisir. Je suis content que tu aies pris du plaisir. J’ai peut-être trop pensé à l’environnement qui gravite autour du personnage, mais je me devais de parler de ça et notamment du Marais car j’y ai vécu de 6 à 13 ans. Je voulais rendre hommage à ce lieu qui a bien changé aujourd’hui.


W

Contribution du : 23/06/2010 22:54
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Re : A propos de Monsieur Victor
Organiris
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Intéressant ce que tu viens d'écrire car j'y ai retrouvé toutes les pistes qui parsemaient ton histoire: la mort, le fils, l'aimée... Et il est parfaitement exact que j'aurais été frustré (plus encore) qu'une de ces pistes soit la bonne.
La fin en "coup de théâtre", la fin inattendue l'aurait été plus encore.
Je propose à titre d'exemple: Victor était un extra-terrestre en pleine étude sur le Marais et son vaisseau-mère vient le chercher car sa recherche est terminée. Elle se résume d'ailleurs par: "tous des fadas! Et le halva était nul!".
Ou bien: Victor est le père secret de Sarko et le frère caché de Mitterrand. Les RG ont fini par le trouver et... schtoum-schoutm (avec un silencieux) ils viennent régler cet incident de parcours regrettable qui aurait entaché l'Histoire de France.
Ou...
Bref, ta fin est la bonne.
Your friend sans pitié. Et sans remords.

Jaimme

Contribution du : 23/06/2010 23:10
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
F. Herbert
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Re : A propos de Monsieur Victor
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Je proteste vigoureusement!
Je n'ai jamais dit que le récit était ennuyeux, j'ai dit que le style se déroulait sur le même rythme que l'attente, donc un peu ennuyeux. Ce n'est pas du tout pareil, selon moi.
On s'attend à ce qu'un récit plein de péripéties se déroule sur un rythme haletant, en phrases courtes, hachées. Ce n'est pas le cas de cette nouvelle et c'est normal puisqu'il ne s'y passe pratiquement rien. C'est pourquoi j'ai parlé d'un tableau.
Je ne sais pas si M. Victor s'ennuie ou s'il pense et à quoi. Car on ignore si tous les détails qui nous sont donnés sont le reflet de ses pensées ou de celles du narrateur. De toute évidence, vu son oeil sur la pendule, M. Victor trouve le temps long, surtout que ça dure depuis 27 ans.
Ne confondons pas pourtour et alentour, hmm? J'ai trouvé la lecture de ta nouvelle intéressante.
florilange.

Contribution du : 24/06/2010 06:06
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Re : A propos de Monsieur Victor
Visiteur 
Bonjour Widjet

Comme souvent, (toujours ?) nous ne nous comprenons pas et si je le déplore, je ne vais plus tarder à m’en faire une raison.

Tu permets que je m’étale ? (je ne sais pas encore si ce sera long ou pas) mais je vais tenter de disséquer tes mots :

« Je vais être franc et je le dis sans amertume ni colère »
Amertume ? Colère ? Puisque c’est dit, mais nié, c’est que c’est quand même là.

Je ne peux m’empêcher de penser que tu y vois là quelque chose ayant un rapport avec le commentaire que tu as laissé sur ma dernière nouvelle. Ce commentaire-ci n’a rien à voir avec cela. Libre à toi de ne pas le croire. Sincèrement, je ne voulais pas te commenter mais il s’avère que Monsieur Victor m’a inspirée parce qu’il touche à quelque chose qui m’est cher.

« je n’ai pas toujours aimé (ou alors compris) l’intention sous-jacente derrière tes mots (assez ironiques parfois). »

Oui. Beaucoup d’ironie, contente que tu l’aies perçue, mais elle ne t’est pas dédiée à toi, seulement à Monsieur Victor.

« je peux avoir mal interprété tes propos, mais il semble que tu me reproches presque de me moquer de façon irrespectueuse du lecteur. »

Absolument pas. Ca ne m’a pas effleuré un seul instant. Je te lis depuis assez longtemps pour savoir que tu ne prends pas tes lecteurs pour des imbéciles (seulement les commentateurs… parfois)

« En te lisant, j’ai l’impression d’être (et mon brave Victor aussi) une sorte d’imposteur, que mon approche est limite malhonnête. »

C’est toi, ici, qui t’amalgame et confusionne : ton Monsieur Victor n’est pas toi, l’auteur, il est Monsieur Victor et oui, il POURRAIT bien être malhonnête. C’est bien ce que je lui reproche, à lui.

Ton approche ne l’est certainement pas, car elle est parfaite (si je n’ai pas noté c’est parce que j’avais envie de mettre un Exceptionnel, mais il aurait été entaché de tant d’ironie que j’ai préféré m’abstenir.)
Je m’explique, ou vais tenter de…

Exceptionnel dans le sens où je trouve ton texte absolument PARFAIT parce que tu as réussi à écrire un texte en laissant à ton lecteur tout loisir d’imaginer. D’extrapoler. Ton Monsieur Victor peut être absolument tout. En cela, ton habileté de traitement mérite un exceptionnel.

Ironique, parce que c’est à double tranchant. Tu connais, comme tout le monde la symbolique de la croix gammée, aujourd’hui, elle est le symbole de l’horreur, mais à l’origine et ailleurs, elle signifiait autre chose.

J’ouvre une parenthèse Wikipédia :

Au début du XXe siècle, le svastika était connu en Occident comme symbole indien auspicieux…
Le svastika lévogyre était employé en Europe comme simple porte-bonheur d’origine indienne (en particulier en Angleterre), ou comme emblème combinant valeur auspicieuse et identité ethnique indo-européenne (sans être obligatoirement lié à une idéologie raciste)

Fermeture de la parenthèse.

Donc, je ne pouvais pas te noter exceptionnel… et uniquement parce que je ne sais pas qui est Monsieur Victor.

« Avec un peu de recul, je veux bien croire et peut-être comprendre à quoi tu fais allusion, à savoir au procédé de la manipulation. » « Alors, je répondrais oui… dans une certaine mesure. »

Moi aussi : dans une certaine mesure.

Ce qui est curieux, c’est que je ne me suis pas sentie manipulée et que je n’ai pas le sentiment que tu manipules qui que ce soit puisque tu laisses à l’imagination de ton lecteur la part belle.

Je suis manipulée quand je me sens à l’étroit, quand il ne m’est pas permis de regarder ailleurs. Ici je peux regarder dans toutes les directions. Il ne s’agit pas de manipulation, à mon sens, car tu laisses ici au lecteur la responsabilité totale de ses pensées et ressentis.

Ce que je n’aime pas, c’est que tu nous fasses aimer, par le biais de ton écriture un être qui peut-être est haïssable… c’est ça que tu appelles « manipulation » ?

Dans ce cas oui, tu manipules ton lecteur, mais je le redis, je ne me suis pas sentie manipulée parce que pour moi ce Monsieur Victor est insaisissable. Je ne sais pas qui il est. S’il est bon ou mauvais et je n’aime pas aimer sans savoir ce que j’aime. Il n’a pas de chair, c’est un vieux bonhomme et en surface, il est inintéressant.

Tout ce qui est intéressant, tout ce qui me permettrait de l’aimer ou de le haïr, de le comprendre, tu le laisses à la charge de ton lecteur.

C’est pour ça que je dis que ton Monsieur Victor ne nous dit rien et que oui, il tend le doigt, nous montre son quartier, et pendant qu’on regarde ce qu’il nous montre, on ne voit pas la lune.

« Je dirais la chose suivante : je pense que pour un lecteur, il n’y a pas de honte (voire même, cela doit être un plaisir) d’être manipulé, de se laisser promener »

Je ne suis absolument pas d’accord et je ne m’expliquerai pas là-dessus car c’est très personnel. Je dirai seulement que lorsque je lis une histoire, je m’approprie les personnages, je vibre avec eux, je marche dans leurs pas et s’ils ont mal je souffre avec eux. Et s’ils rient, je rie avec eux. Quand je lis, je vibre.

Il n’y a rien, rien, absolument rien qui me fasse vibrer chez Monsieur Victor. A la limite, parce qu’il ne me dit rien et qu’il se fout de ma tête (Monsieur Victor, pas d’amalgame, tu n’es pas Monsieur Victor… ou alors si… ?) j’aurais tendance à le laisser attendre dans son fauteuil que la mort l’emporte.
Il ne m’est rien, je ne le connais pas, je n’éprouve rien pour lui.
Je m’en fous de son histoire puisqu’il ne me la fait pas partager.

« Entre ceux qui préfèrent qu’on leur facilite leur lecture, ceux qui veulent qu’on l’oriente dans une direction unique et ceux qui souhaitent qu’on leur permette de prolonger seuls le récit (je ne porte de jugements sur aucun des cas cités, je précise), j’ai choisi la possibilité d’interprétations multiples. »

C’est ton choix, j’essaie de faire comprendre le mien et en profite pour glisser que je suis bourrée de contradictions… mais c’est pas pour ça que je change d’avis comme de chaussette :

J’aime qu’on me facilite la lecture, sans pour autant aimer la purée mousseline.
J’aime qu’on oriente ma lecture sans pour autant qu’on me force à porter des œillères.

J’aime prolonger les histoires d’auteurs qui les laissent en suspend, mais pour arriver à cela, j’ai besoin de m’accrocher à quelque chose, à de la chair, je suis une carnivore, une affamée, j’aime en avoir plein l’assiette et choisir de manger avec les doigts ou avec une fourchette. Etre un ogre et me gaver, ou chipoter et me délecter de miettes de ci, de ça…

Je déplore que les auteurs rangent leurs lecteurs dans des catégories, ils se restreignent, s’orientent, se catégorisent d’eux-mêmes.

Celui-ci aime ci, celui là marche à ça. Ha tiens ça va plaire et ça non…
Ca fausse tout.

Personne ne semble penser, ou accepter de croire que des lecteurs puissent être de toutes ces catégories à la fois. Si l’auteur est magnifique, s’il a du talent, alors il manipulera son lecteur (en douceur) et lui fera aimer les salsifis, même si son lecteur est persuadé de les détester.

Bises

Contribution du : 24/06/2010 10:49
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Re : A propos de Monsieur Victor
Maître W
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Coquillette

Merci pour ton droit de réponse que j'attendais.

C'est vrai, mais pourquoi le déplorer. Notre façon de voir certes est complètement à l'opposé, mais voyons cela de façon positive, constructive et courtoise.
"Amertume ? Colère ? Puisque c’est dit, mais nié, c’est que c’est quand même là". Tu te trompes, je suis désolé de le dire. J'ai voulu préciser cela car tu le sais comme moi, en dépit de l'application que peut apporter, l'écrit reste encore trop impersonnel et peut-être sujet aux malentendus (rien ne remplace leton d'une voix, un regard pour se comprendre), donc je répéte, je ne suis pas fâché. Oui, j'avoue que j'ai pensé au commentaire laissé sur ton dernier texte et j'ai estimé que tu m'en voulais (un peu). Tu me dis que ce n'est pas le cas. Dans le doute, je vas te croire.

"Tu ne prends pas tes lecteurs pour des imbéciles (seulement les commentateurs… parfois)". Touché ). Je sais reconnaitre une belle répartie, ceci en est une, en connaisseur et amateur, j'applaudis et je souris.

En fait, pour entrer dans le vif du sujet, il me semble que du fait que cette histoire (selon tes dires) te rappelait quelque chose ou quelqu'un, alors peut-etre qu'inconsciemment ou pas tu as été conditionné rapidement et pensé "Monsieur Victor est un mauvais homme" et donc naturellement, tu as été suspicieuse quant à son attitude, son silence. Je précise que ce n'est pas une critique (chacun voit M Victor comme il le veut puisque je l'ai souhaité ainsi), c'est me semble t-il le constat que tu as fait, donc il n'est pas anormal que tu trouves dans sa façon d'être quelque chose qui pourrait s'apparenter a de la malhonnetete. Une fois encore, ce n'est pas un reproche car il est possible que cet homme ai fait des choses sombres, même si rien ne le dit textuellement.

Ensuite tu me parles de nazi, croix gammée etc... Visiblement, c'est cette option qui t'as marqué (raison personnelle ?), tu es as parfaitement le droit, voilà qui explique à nouveau (en tout cas a moi) pourquoi tu ne sembles pas aimer cet homme. "Ce que je n’aime pas, c’est que tu nous fasses aimer, par le biais de ton écriture un être qui peut-être est haïssable"… C'est très interessant lorsque tu dis que je fais en sorte de faire aimer ce personnage. Si c'est le cas, alors je commets peut-être une erreur (involontaire) ou alors une affection inconsciente pour le personnage car moi en tant que narrateur, je suis extérieur a tout ça, je vous brosse juste une situation en vous laissant seul juge. Le fait que ce homme ne soit pas clairement identifiable je l'accepte volontiers (je l'a souhaité), mais je ne suis pas d'accord lorsque tu dis qu'il en est ininterressant car c'est là où les rumeurs, les gens de la rue, la réputation de cet homme jouent leur role pour le rendre plus concret, plus dense et pourquoi pas plus interessant. Enfin, j'espère.... )

"Je m’en fous de son histoire puisqu’il ne me la fait pas partager".
Tu t'en fiches, c'est une nouvelle fois ton droit le plus strict (et également j'en suis responsable) mais encore une fois, ce n'est pas à lui de vous la faire partager, mais au narrateur et aux personnages annexe, aux rumeurs.... Monsieur Victor est doit perçue par procuration si tu préferes. Maintenant, je comprends que j'ai échoué pour te le faire ressentir.

"j’ai besoin de m’accrocher à quelque chose, à de la chair, je suis une carnivore, une affamée, j’aime en avoir plein l’assiette et choisir de manger avec les doigts ou avec une fourchette. Etre un ogre et me gaver, ou chipoter et me délecter de miettes de ci, de ça…"

C'est là où notre interprétation et notre façon de voir les choses diffèrent (c'est tant mieux. Moi, je pense un peu comme Spielberg qui disait en parlant des DENTS DE LA MER : "Moins tu montres le requin, plus il est terrifiant". Bah moi c'est pareil, moins j'en dis (mais j'en dis tout de même,contrairement à ce que tu penses ou ressens), plus le lecteur travaille et se fait son film.

Bises tout pareil

W

Contribution du : 24/06/2010 15:20
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Re : A propos de Monsieur Victor
Visiteur 
Re bonjour Widjet,

Je ne fais que passer...

« il me semble que du fait que cette histoire (selon tes dires) te rappelait quelque chose ou quelqu'un, alors peut-être qu'inconsciemment ou pas tu as été conditionnée rapidement et pensé "Monsieur Victor est un mauvais homme"

Monsieur Victor ne me rappelle personne, il ne m’a pas conditionnée. Je ne l’ai pas regardé d’un œil suspicieux. C’est le texte en lui-même, ta façon de l’écrire, ta conception de ce qu’est une bonne histoire qui touche à quelque chose qui m’est cher.

Dire ou ne pas dire. Se servir du silence pour dire. Jouer avec les ombres pour donner du relief, ceci dans le but de faire cogiter le lecteur, afin qu’il s’interroge, qu’il invente à la place de l’auteur.

Bref c’est à peu de chose près comme ces trucs encore à la mode : tu achètes le croquis d’un dessin, avec le petit pinceau et les couleurs et tu repeins dans les cases numérotées. Une fois que t’as fini, si t’as trop débordé, tu regardes ton œuvre et tu te dis : wouah, je suis douée ! Je me débrouille vraiment pas mal !

Tu veux que je te dise ? Ca me fatigue. J’ai pas envie. Quand je lis, je veux jouer, m’amuser, ETRE le personnage dont je suis les péripéties.

Ici, tu me donnes une chaise et un vieux bonhomme. Tu dessines à gros traits un appartement dans un quartier que tu dépeins au millimètre.

Et je dois faire quoi ? Prendre ce bonhomme et en faire ce que je veux ? Ok. Il est unijambiste, manchot, n’a qu’un œil et un front de cyclope.

Et tu t’en moques que j’en fasse ça ?

Mieux encore : comme le suggère jaimme, un extra-terrestre a pris sa place et il a l’ordre, en intégrant cette vieille carcasse de faire péter la planète ou bien de percer un trou dans un tuyau sous la mer afin que 16 millions de litres (/jour) de pétrole se déversent dans l’océan pacifique.

Voilà : Je dis n'importe quoi, ça n'a aucun sens, mais j’ai réécrit ton histoire, je me la suis appropriée, ça m'a donné une idée d'enfer.

Et de ce que j’en ai fait de Monsieur Victor... ça t'est toujours égal ?

Imagine que tout cela soit possible. Réel.

T’as pas envie de me dire : Hé ho ! du calme ! j’ai jamais écrit un truc pareil ! Non je ne suis pas responsable ! J’ai écrit cette histoire mais je ne pouvais pas prévoir que cette hurluberlu prendrait Monsieur Victor en otage pour faire ce qu’il a fait. Non ! Je ne suis pas responsable ! C’est pas moi ! C’est elle !

Moi je dis que le silence et le non-dit c’est casse-gueule, à moins qu’il y ait autour de la matière pour guider, retenir le lecteur parce que tu ne sais pas qui te lis.
Ici de la matière, il n’y en a pas.

Mais je me dis aussi, (faut dire que je me sens seule à défendre ce point de vue) que parce que je pense ça, parce que je crois en ce que j'avance, je suis un très mauvais écrivain. Autant l’assumer. Autant le savoir. Je le sais. je l'assume.

« Ensuite tu me parles de nazi, croix gammée etc... Visiblement, c'est cette option qui t'as marqué (raison personnelle ?) »

Non aucune raison personnelle, je me suis loupé dans mon développé d’idée.
Je voulais seulement tenter d’expliquer que ce qu’on a aimé parfois, le temps et les hommes le transforment et en font autre chose, parce qu’on sait pas. Parce qu’on extrapole, parce qu’on transforme, parce que d'autres nous manipulent et qu’on oublie… en toute liberté.

Je dis que tu fais aimer ce personnage, parce que tous ceux qui lisent ton texte aiment ton personnage et le disent. Libre à eux. C’est leur droit. Mais c’est précisément ce qui me dérange.
Comment peut-on aimer ce bonhomme dont on ne sait rien ?

Ca me fait penser à ces gens qui pètent un câble et qui un matin se réveillent en se disant « ce matin je vais flinguer tout ce qui bouge ». Et après, tous ses voisins disent : oh mon dieu, il était tellement gentil, toujours aimable, etc… etc…

« je suis extérieur a tout ça, je vous brosse juste une situation en vous laissant seul juge. Le fait que cet homme ne soit pas clairement identifiable je l'accepte volontiers (je l'ai souhaité) »

CQFD.

T’es pas responsable et tu le certifies, tu es extérieur à tout ça. Tu te dédouanes et tu laisses la responsabilité de tout ce qui peut découler aux lecteurs.

« Je suis pas d'accord lorsque tu dis qu'il est inintéressant car c'est là où les rumeurs, les gens de la rue, la réputation de cet homme jouent leur rôle pour le rendre plus concret, plus dense et pourquoi pas plus intéressant. »

J’aime pas les rumeurs. J’aime pas les on-dit. Je ne veux pas me fier aux rumeurs pour m’autoriser à aimer un vieux bonhomme.

Voilà, j’ai fait le tour, merci de m’avoir permis de m’exprimer et surtout de tenter de m’expliquer.
Pas certaine de m'être fait comprendre mais c'est pas grave.

Au prochain texte Widjet.

Contribution du : 24/06/2010 17:37
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Re : A propos de Monsieur Victor
Maître W
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Bon, je vais être court car cet échange que je trouve personnellement enrichissant (pour moi en tout cas) semble te peser ou te fatiguer et je ne souhaite pas que cela soit une corvée pour l'un ou pour l'autre. Débattre, c'est intéressant, non ?

"Et je dois faire quoi ? Prendre ce bonhomme et en faire ce que je veux ? Ok. Il est unijambiste, manchot, n’a qu’un œil et un front de cyclope"

Non, non, ce n'est pas ce que je dis et pardon, mais là, il y a un peu de mauvaise foi. Il ne s'agit pas de délirer, mais d'élargir un peu le périmètre. A mon sens et même si tu n'es pas d'accord, je ne pense pas te laisser sans rien en te disant "demerde toi avec"! Non. Je sous entend (entre les lignes) que cet homme pourrait être un rescapé d'un camp, un traitre, un père, un ancien amant, un fou à lier... Les rumeurs ne servent qu'à donner un petit ordre de grandeur (mais qui reste terre a terre, donc non c'est pas un extra terrestre lolll) de ce qu'il peut etre, je ne demande pas de tomber dans le grand guignol non plus ! Maintenant je n'oblige pas le lecteur de s'appuyer sur ces on dits pour se faire une idée, je n'impse pas, et rien ne t'empeche de spéculer de façon plus abacadabrante sur ce qu'il a fait dans sa vie ou de ce qu'il est. Mais encore une fois, les pistes avancées par moi sont du domaine du "raisonnable" ou du crédible, ya rien de fantaisite non plus (ce texte, sans etre triste, n'est pas non plus une comédie, tu l'auras noté, hein ?)

"Ici de la matière, il n’y en a pas." OK, dans ce cas, je comprends ton rejet.

"J’aime pas les rumeurs. J’aime pas les on-dit. Je ne veux pas me fier aux rumeurs pour m’autoriser à aimer un vieux bonhomme". Personne ne te le demande, je fais parler des gens, c'est tout. Certains diront que ces rumeurs c'est des conneries, d'autres diront que "y'a pas de fumee sans feu". Moi, j'essaie juste et fort humblement de stimuler la reflexion (j'ai pas dit encore que j'y parviens).

Merci du temps que tu as passé a lire et à échanger, je te laisse tranquille

W

Contribution du : 24/06/2010 18:09
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Re : A propos de Monsieur Victor
Visiteur 
ah beh ça tombe bien cet échange.
Parce que moi je ne vais pas commenter ton texte...
Et je t'explique pourquoi : un commentaire de ma part ne t'apporterait absolument rien.
Parce que moi Ton Victor je m'en balance Vu que je n'ai absolument aucun élément à quoi me raccrocher et que de la matière il m'en faut aussi.
Alors ton texte il est bien écrit et tout hein M sieur mais il ne m'apporte absolument rien. Aucun ressenti, pas même à la fin, pour la chute le truc de se dire ah il m'a bien eu l'auteur (tu sais le lecteur qui s'est fait un peu manipuler mais est content)

Non là franchement je me suis juste dit c'est dommage d'appliquer autant de talent à ce truc là.

Et c'ets pour ça que je te commenterai pas tu vois. Parce que autant ton Victor je m'en balance autant toi tu me répondras mais c'était mon intention d'auteur et ce sera un dialogue de sourd...

P.S. c'était une réaction à chaud de lectrice frustrée mais si tu veux argumenter et tout à ta disposition

Contribution du : 24/06/2010 18:24
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Re : A propos de Monsieur Victor
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De Oniriville, à présent...
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Bonjour,
Bien sur que je plaisantais (j’ai édité mon commentaire pour le rajouter après et éviter tout malentendu). Mais en même temps, c’est vrai qu’à la première lecture, c’est vraiment ce que j’ai ressenti, et c’est à cause de ce sentiment de frustration (et c’est là que je trouve que c’est bien fait (à mon humble avis)) que j’ai relus le texte une seconde fois, pendant laquelle je me suis perdue à imaginer Victor et les raisons qu’il pourrait avoir d’attendre… Et du coup j’ai trouvé ça chouette cette fin abrupte.
En fait j’ai sauté à pieds joints et j’ai fais ce que t’attendais du lecteur…

Contribution du : 24/06/2010 19:08
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Re : A propos de Monsieur Victor
Visiteur 
Non, non, du tout... absolument pas.
J'adore débattre, et le sujet m'intéresse fortement. Je suis seulement surprise de ton intérêt pour cet échange et pensais que j’allais te gaver plus qu’autre chose.

Je ne suis pas de mauvaise foi, je ne voulais que te « déranger ». Ca ne me plait pas de me moquer de Monsieur Victor et de le transformer en quelque chose que tu n’as pas voulu écrire.

Seulement tu m’en as laissé la liberté.

Alors pourquoi soudain, tu parles de mauvaise foi ? « Il ne s'agit pas de délirer, mais d'élargir un peu le périmètre. »

C’est pas la même chose ? Tu ne peux pas dire : faites ce que vous voulez, en être ravi, le souhaiter et d’un seul coup dire : ha oui mais non… j’ai oublié de délimiter un périmètre. Vous pouvez inventer tout ce que vous voulez mais attention ! « je ne veux pas tomber dans le grand guignol ».

Tu me le donnes ton monsieur Victor ou tu ne me le donnes pas ?

Si tu me le donnes, libre à moi d’en faire ce que je veux. Je crois pas aux rumeurs que tu distilles ici et là, c’est des « rumeurs », moi ce que je vois, c’est que tu me parles du quartier autant que je veux mais pas de monsieur Victor => c’est donc que Monsieur Victor est TRES intéressant !
Le reste c’est un piège, une fausse piste. Je vais donc m’intéresser à Monsieur Victor.

Mais voilà… Monsieur Victor ne me dit rien, nada.

Alors je fais quoi ? Ce que je veux. Et si j’ai envie de le voir se balader tout nu et tout bariolé dans son quartier du Marais, et ben il se baladera tout nu et tout bariolé en dansant le tchatchatcha.

Contribution du : 24/06/2010 19:14
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