Quelques mots sur cette petite histoire d'amours interdits.

L'idée de départ était d'écrire quelque chose sur la corruption. Un personnage qui par sa seule présence dans une société, une institution, un parti, un gouvernement ... arrive à corrompre dans sa totalité l'entité concernée. Et puis je me suis dit que le politique, ou la caricature, n'était pas forcément toujours considéré comme étant tout à fait innocent, malgré les bonnes intentions de l'auteur. La censure (pas celle d'oniris bien sûr) est toujours à craindre.

En parallèle je lisais (je n'ai pas fini) le décameron de Boccace. En conciliant les deux, je me suis dit que cet italien du 14° siècle aurait pu écrire sur la corruption du monde politique, mais qu'il se serait vu censurer. Alors il aurait travesti, peut être, son histoire en une historiette amoureuse. C'est ce que j'ai voulu faire, d'où le prélude.

En même temps je me suis dit que ce serait un exercice d'écriture que d'essayer de "singer" le style de cet illustre italien. ce que j'ai essayé de faire en ne pas le cachant, en faisant référence aux cent nouvelles, en reprenant un des prénoms des protagonistes, et en donnant la parole à la fin à la reine.

Enfin, quand au cadre de l'histoire, il existait une telle abbaye sulfureuse à La Celle, pour en voir quelques images, il faut rejoindre le lien ci-après:

La Celle


Extrait de wikipedia pour le decameron:

Pour se divertir, les personnages instaurent une règle selon laquelle chacun devra raconter quotidiennement une histoire rejoignant un thème que celui qui aura été nommé roi (ou reine) du jour aura choisi. Le premier et le neuvième jour, pour donner plus de varieté, ont un thème libre. Ainsi, dix jeunes gens narrant chacun une nouvelle pendant dix jours produisent un total de cent nouvelles. Le titre de l'œuvre indique d'ailleurs cette prééminence du chiffre 10 puisque déca signifie 10. Ils se réunissent tous les jours sauf le vendredi et le samedi pour raconter tour à tour une histoire sur le thème choisi la veille.

Bonjour marogne,
Aurons-nous la chance de lire d'autres récits dans cette veine? J'ai bien aimé l'exercice de style, pas facile je dois dire.
Amicalement,
florilange.