Bonjour à tous,

Pour commencer, je tiens à préciser que j’avais posté ce texte en poésie libre. Le comité éditorial a ensuite décidé de le publier en néo-classique et il a bien fait.
David m’avait pourtant, dans un précédent forum, fourni des indications très éclairantes sur les différentes catégories…Je crois qu’en fait, j’ai encore du mal à intégrer que le fait que je me sente libre dans une écriture dont j’ai choisi les contraintes et qui ne correspond pas à une forme classique (type sonnet, rondeau…) ne signifie pas pour autant qu’il s’agit d’un texte libre.
Désolée donc, pour cette confusion persistante.

Un grand merci à Lunastrelle, Levenard, Leopoldpartisan, luluberlu, Chene, Tibullicarmina et Brabant pour leurs commentaires.

Lunastrelle : « Une balade... C'est l'impression que j'ai eue en lisant ce texte »

Levenard : « Cette musique me plaît beaucoup. »

Leopoldpartisan : »Pas si libre que cela puisse que l'auteur s'impose tout de même un travail certain sur la rime "aaab bccc eeef fggg hh"
cet exercice de rimes est plaisant et bien rythmé »

Je suis heureuse que vous ayez remarqué ce travail et que vous l’ayez apprécié aussi.

Tibullicarmina : « Le travail du vers est fin et peut-être audacieux (traitement des rimes, des rythmes). »

L’audace des timides sans doute alors…mais il est vrai que j’aime l’idée de m’efforcer d’être un peu créative.

Chene : « Quant au thème abordé je ne le trouve pas très original. Cette impression est d'autant plus renforcée que le phrasé ne comporte lui non plus aucune originalité. Certaines expressions ou tournures de phrases sont bien trop banales »

Il n’y a effectivement pas de recherche particulière sur le langage, j’entends en termes d’images ou de tournures de phrases. Il s’agit ici d’exprimer un ressenti, sans portée hautement philosophique ou mystique, j’ai donc opté pour la fluidité d’un langage simple, traité de façon parfaitement claire et accessible, la musicalité de l’ensemble étant, à mon sens, assurée par le jeu des sonorités et du rythme.
Mais je conçois parfaitement que cette simplicité puisse « laisser sur sa faim »…

Chene : « Tout d'abord j'aurais interverti l'accroche "Réminiscence" pour en faire un titre bien plus poétique que ce "Avant "Je"" banal et "apoétique". »

Tibullicarmina : « je suis d'accord avec Chene au sujet du titre. »

J’ai écrit ce poème il y a déjà quelques temps, je l’ai retravaillé pas mal de fois ; jusqu’ici, je n’avais jamais pensé à remettre le titre en question, et même j’y tenais, allez savoir pourquoi…Mais à la lueur de vos remarques, je crois que je vais suivre vos suggestions et le rebaptiser « Réminiscence ».

Brabant : « J'ai du mal à distinguer entre l' "âge d'or" et la réminiscence: s'agit-il des "instants flous" et des "souvenirs" qui sont des réminiscences... ou est-ce l'âge d'or qui est réminiscent ? Au départ, cela n'est pas net à ce niveau-là. D'autant plus qu'il s'agirait d'innéisme... »
A l’origine et sans réfléchir, je dirais qu’il s’agit des « instants flous »…après réflexion, la distinction ne me paraît pas si essentielle : l’important, à mon sens, étant la référence à un état antérieur à l’éveil du « moi », d’où l’idée de réminiscence…



Brabant : « "Etait-ce les limbes...": orthographiquement, c'est correct. Mais j'aurais choisi:""Etaient-ce les limbes..."": "ce" est un sujet grammatical vide, "les limbes", le sujet réel. »
Effectivement, je pense que ce serait plus juste ; merci pour cette suggestion.


Brabant : « Pourquoi le choix d'un "jour vermeil" ? rouge vif, certes léger, vermillon, des lèvres et aussi qui monte aux joues, mis en adéquation avec "formes blanches", "purs", "merveilles", "évanescentes" ? Le rouge me semble lié à quelque chose de plus violent qu'une "empreinte".
Bon, c'est sans doute ici le rouge de l'émotion que vous privilégiez. »

Très intéressante remarque.
En fait, vermeil peut désigner une couleur rouge mais aussi l’argent doré et donc la couleur or.

En fonction des sensibilités et des références de chacun, les 2 couleurs peuvent convenir à ce que j’ai voulu exprimer, et il s’agit moins ici d’émotion que de perception, en l’occurrence de lumière.
Couleur dorée : lumineuse et précieuse venant rappeler l’idée d’âge d’or
Ou couleur rouge : comme d’une lumière intense perçue au travers des paupières closes rappelant l’idée d’inconscient, d’imprécision des souvenirs…


Voilà encore merci à tous (comité, lecteurs, commentateurs)

Bonne journée,
silver