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1 Utilisateur(s) anonymes
le dernier match international |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
04/09/2009 09:46 De 25 rue Rimbaud 21000 Dijon
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Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
2533
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Bonjour aux égarés, et aux destinataires de ce message, à savoir ce qui ont eu la gentillesse et la patience de commenter "Le dernier match international".
Plutôt que de répondre à chacun ( surtout parce que c'est fastidieux), je choisis la réponse collective, ainsi de surcroit, chacun aura l'ensemble des réponses. Allez, c'est parti : D'une part, le texte a du être écrit début mai, c'est à dire avant la déconfiture... Il est depuis cette date disponible dans la catégorie Amusettes du Site DES PASSANTES. à Jaimme qui aurait souhaité voir une action collective menée par nos valeureux versificateurs, je signale que l'action poétique collective est strictement réservée par convention internationale aux pays communistes et assimilés... à Alice à propos de marches militaires. Les marches militaires comportent très fréquemment des paroles, c'est pourquoi elles étaient admises lors des confrontations poétiques. Exemple de paroles : "Tiens, t'auras du boudin", choisies spécialement pour ne pas perturber le comptage des pieds - on retrouve ici l'aspect poétique indéniable de l'activité militaire - qui, rappelons-le (lon la lon laire) pour l'espèce galonné se complexifie à l'infini en une-deux, une-deux, une-deux et ne supporte donc aucune distraction... à Electre, Kaos et Marité Bien sûr, l'Allemagne a de bons poètes ( je le dis de confiance, ne pratiquant pas l'allemand et en outre n'ayant pas une idée bien claire de ce qu'est "un bon poète". Mais une équipe de poètes en vaut une autre... il n'y aurait pas eu de vainqueur, que dis-je, il n'y aurait pas eu de match ! Non, pour se faire écrabouiller, il fallait opposer à nos braves cérébraux français, le rouleau compresseur d'une clique endimanchée ! Pourtant, pas de fixation sur l'Allemagne. J'aurais tout aussi bien pu dire Prussien, Teuton, Bavarois, Poméranien ou Saxon... Mais il fallait bien trouver un adversaire pour perdre et accessoirement pour jouer avant de perdre ! Mais, je l'avoue, concernant l'Allemagne et la marche militaire, c'est vrai, ça relève un peu du cliché, et sans doute, à ce moment-là, le texte manque-t-il un peu de sérieux ! au rimeur de soif J'avoue avoir eu parfois quelques difficultés à caractériser chacun par rapport à un emploi et à un comportement sur le terrain. Mais pour Sully Prudhomme - j'ai mal orthographié son nom ! - n'oublions tout de même pas qu'il fut le premier français à recevoir le Prix Nobel de littérature : si c'est pas une dessous de table ça ! l'opposition Mallarmé/Hérédia; âs de rivalité directe en effet, mais le même souci du mot, la même préciosité pour l'un au service d'un renouvellement, d'une poésie "modernisée" (je pense à Mallarmé) de l'autre au service d'une inspiration plutôt passéiste, pour la recomposition d'une imagerie et d'un langage désuet et faussement moyenâgeux. Enfin, je me permets bien qu'il n'y ait pas eu de question là dessus de signaler 2 choses. D'abord peut-être reconnaître la finesse d'analyse de Mistinguette et de Dubelheit. Ils saluent la chute. Disons que je mets le doigts dessus. Prose sur le banc... Prose, bien sûr, par opposition à poésie, ce qui expliquerait la position définitive de remplaçant... mais en argot, Prose c'est plus prosaïquement le "derrière" (partie charnue de l'individu). Donc : prose sur le banc... Enfin pour en finir, la résumé qui lui ne fait pas référence à Sully Prudhomme mais à Joseph Prudhomme (encore l'erreur d'orthographe !). Vite fait, Joseph Pruhomme est le personnage de Henri Monnier dont le Larousse de 1929 cite ces sentences pleines de bon sens et d'à propos : - C'est mon opinion et je la partage - Le char de l'état navigue sur un volcan etc d'où (mais qui a été cette fois écrit après la "défaite" Joseph Prudhomme : nec plus ultra Joseph Pru (DOMENECH) plus ultra Amitiés.
Contribution du : 21/07/2010 17:45
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J-M. Lévenard ( secrétaire du Prix d'édition poétique de la Ville de Dijon -25 rue Rimbaud - 21000 Dijon Cedex) "Les traces de doigts sur les pages des livres sont les médailles de la littérature". |
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Re : le dernier match international |
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Chevalier d'Oniris
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LIRE CEUX et non CE...
Pour CEUX que le CE a défrisés. Joseph Pru (DOMENECH) plus ultra bien sûr en référence aux subtilités langagières de ce pauvre Raymond qu'il tentait désespérément de masquer par un silence obstiné : mais c'est transparaissait quand même ! Amitiés à tous.
Contribution du : 21/07/2010 17:56
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J-M. Lévenard ( secrétaire du Prix d'édition poétique de la Ville de Dijon -25 rue Rimbaud - 21000 Dijon Cedex) "Les traces de doigts sur les pages des livres sont les médailles de la littérature". |
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Re : le dernier match international |
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Visiteur
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Bon sang mais c'est bien sûr, je me dmande si je n'ai pas confondu "marches militaires" et "fanfares".
Quelle bécasse je fais ! Comment ai-je pu oublier "Tiens, t'auras du boudin" ?
Contribution du : 22/07/2010 10:52
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Re : le dernier match international |
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Visiteur
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A la lueur de cette intervention, le texte n'en est que plus drôle et même fin.
J. Prudhomme, incarnation du bourgeois content de lui.- Sorte de Achille Talon louis-philippart. Dans un célèbre sonnet de Verlaine, il ne songe qu'à marier sa fille. Merci pour ces explications.
Contribution du : 22/07/2010 13:59
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