Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
A propos de "Tout comme elle le faisait" |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
16/07/2010 17:45 De France
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
1091
|
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos lectures et vos commentaires. Je me lance en ouvrant un sujet sur le forum pour répondre (désolée si je suis un peu maladroite, c'est une première pour moi). Avant de répondre directement à chaque commentateur, je voulais juste dire à quel point je trouve ces regards explicités sur mon texte enrichissant. Alors, merci. Dans ce texte, j'ai voulu jouer sur l'ambiguïté et je crois effectivement que parfois le dosage explicite/implicite n'a pas toujours été réussi. Mon intention était de provoquer une empathie pour la mère au début puis pour la fille, mais en permettant une lecture opposée (avoir de la compassion pour la mère et du rejet pour la fille dans la 2ème partie) A coquillette: Le visage "rieur" est une référence à l'amusement et aux rires de cette mère pendant les maltraitances, tout en cherchant volontairement à créer de la sympathie pour ce personnage. L'attachement pour son mari: en fait il ne s'agit pas d'un attachement amoureux, mais du pouvoir exercé par cette femme sur son mari. (difficile de noyer sa fille ou de la rouer de coups sans qu'il s'en aperçoive, il est donc passivement complice). Vous avez raison, il aurait fallu que j'explicite ce point dans la deuxième partie. Ce qui me gêne c'est cette tentative avortée, ce repli vers l'abandon qui ne résoudra rien. Ne réparera rien, ni d'un côté ni de l'autre. (je mets en italique car je ne sais pas citer) Là encore, je n'ai pas suffisamment semé d'indices sur ce point. La fille a besoin de savoir si elle est comme sa mère. Rassurée sur son humanité, sur son absence de sadisme, elle a enfin sa réponse et c'est là que se situe la réparation. Je pense par contre qu'elle n'a pas beaucoup d'autres choix: elle ne peut pas aller jusqu'au bout (elle est trop empathique pour cela), elle ne peut pas laisser sa mère seule dans son appartement (pour la même raison), elle ne peut que couper les ponts en veillant à ce que d'autres prennent soin d'elle. Je vous rejoins par contre sur la dernière phrase. Elles ne sont pas "quittes" (j'ai toujours du mal avec les fins). Merci beaucoup pour votre commentaire encourageant (et c'est formidable pour moi de pouvoir discuter de mes personnages, curieux mais formidable). A Animal: Merci beaucoup pour votre lecture. Vous avez raison, des flash-backs permettraient davantage d'explicitations (j'avoue que n'étant pas très sûre de mon écriture, je voulais plutôt faire un texte court qui garde cette ambiguïté, mais effectivement dans la seconde partie, ces retours auraient été possibles). Merci pour votre commentaire encourageant lui aussi (je sais je me répète, mais c'est sincère). A Marite: J'ai apprécié votre commentaire car cela semble montrer que la double lecture dont je parlais en introduction est relativement réussie (que le personnage de la fille puisse sembler cruelle également) Nous n'avons pas l'explication des séances dans la baignoire et du martinet pendant l'enfance. Il devait bien y en avoir une pourtant et il aurait été intéressant de la connaître. Attendre ce stade de faiblesse chez sa mère pour se venger des blessures du passé...assez effrayant comme profil. Je ne suis pas certaine qu'il y ait une autre explication hormis le sadisme et la sensation de pouvoir de la mère. Pour la fille, il manque peut-être des nuances dans mon texte: dans mon intention, la fille a besoin de se venger et surtout de savoir si elle est aussi un monstre, mais elle ne le sait pas avant de se mettre en situation. Je devrais expliciter ce point. Merci pour votre regard. A Selenim: Vous pointez des problèmes de cohérence qui sont probablement liés à un mauvais dosage explicite/implicite (sur le fait que la fille cherche une réponse plus qu'une vengeance, enfin les différents points décrits plus haut). Je suis donc d'accord avec vous sur ces points. Pour le titre, peut-être que "Les masques" conviendrait mieux, car chaque personnage porte un ou plusieurs masques finalement et cela reflèterait cette ambiguïté D'accord aussi avec les deux premières formulations que vous pointez qui sont effectivement un peu maladroites. Merci pour votre lecture. A Jaimme: Ben, je ne sais pas trop quoi dire… un grand merci pour ce commentaire encourageant. A Florilange: Pareil: merci beaucoup pour ces encouragements, en particulier sur la fin qui est un de mes grands points faibles. Je suis ravie, j'ai maintenant grâce à vous des pistes précises pour améliorer mon texte.
Contribution du : 16/08/2010 12:16
|
|
Transférer |