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1 Utilisateur(s) anonymes
A propos d' "Insaisissable" |
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Mes remerciements aux commentateurs de ce poème (qui se trouve ici : Insaisissable), et quelques réponses à vos remarques.
A Brabant : Ventrebleu ! Qu’il est rafraîchissant de lire un commentaire aussi spontané, théâtral et plein d’humour ! ;-) Le titre : comme souvent, je me suis creusé la tête a posteriori pour en trouver un, et celui-ci me paraissait bien correspondre à l’esprit du poème. Mais je n’avais pas vu les choses sous le même angle que vous, quant à la longueur du mot … De même pour le dernier vers, que je ne percevais pas du tout comme « rocailleux » : un regard intéressant donc ... Pour le reste, vous me faites vraiment plaisir en citant la « musique » ; dans ce poème-ci j’ai particulièrement prêté attention aux allitérations. Contente que l’effet semble réussi. Enfin une petite précision sur le fond : il ne s’agit pas exactement de « l’un qui aime et l’autre qui n’aime plus ». Plus largement, j’ai traité ici d’une sorte de fatalité ressentie, à un moment donné, selon laquelle toute histoire sentimentale est vouée tôt ou tard à l’échec. Cela ne reflète d’ailleurs pas nécessairement mon état d’esprit de manière générale :-) A Marite : « Tristesse et désillusion », en effet, c’est un bon résumé. A Leo : Oui, il est évident que cette rime est une hérésie … d’autant plus impardonnable que l’on touche ici au sacro-saint sonnet ;-) Je ne souhaite pourtant pas la modifier, car elle ne me gêne pas « à l’oreille », et me semble exprimer au mieux ce que je voulais faire passer. Aurais-je dû poster mon poème en catégorie néoclassique ? Je me suis posé la question, je l’avoue ; puis j’ai choisi de faire confiance au comité éditorial. Il a été accepté en classique, voilà. Je vous remercie pour ces précisions quant à l’historique et aux racines de ces mots, bien instructives. Et au-delà, je regrette que cette liberté vous ait gâché tout votre plaisir de lecture, et m’ait privée du même coup de vos impressions sur le reste du poème, hormis « plutôt bon ». Dommage. A Alexandre : Eh oui, un thème un peu galvaudé ... mais on ne se refait pas ;-) Le point virgule m’est venu naturellement, je ne me suis pas posé la question. Peut-être était-il superflu en effet. La rime « zan » / « çan » à ma connaissance n’est effectivement pas « riche », mais elle est « suffisante » (de même que d’autres rimes de ce sonnet). Pour « chemin » et « commun » merci de ton avis :-) A Morgan : « s’espacent en sourire » : si c’est effectivement ce que vous avez lu, je comprends que l’image vous parle peu. Il fallait lire « sourdine », et entendre le bruit des pas … Là ça va déjà mieux, non ? Je ne prétends aucunement être une experte du sonnet, et n’ai pas songé à apporter de l’ « ouverture » dans les tercets … car j’ignorais que ce fût l’une de ses exigences. Si c’est effectivement le cas, vous m’apprenez quelque chose. Merci malgré ce défaut, d’avoir salué « l’effort poétique ». A Jamesbebeart : Sérénité ? Je ne suis pas sûre ; mais j’apprécie que vous ayez trouvé « fluidité » et « musicalité » … Quant au titre vous n’êtes pas le seul à ne pas l’aimer, j’en prends note, bien que n’ayant pas eu à ce jour d’idée brillante. A Jasmin : Merci d’avoir apprécié, « symphonie » c’est un beau compliment ! Pour la rime chemin / commun, je suis un peu rebelle et ne la « corrigerai » pas, na ;-) Blague à part, je comprends que cela vous gêne et vous n’êtes pas la seule, mais nous sommes au XXIème siècle et il y a certaines désuétudes que je m’épargne. C’est un parti pris tout à fait personnel évidemment.
Contribution du : 20/08/2010 17:56
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