Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





le petit cochon
Apprenti Onirien
Inscrit:
08/09/2010 10:53
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 133
Hors Ligne
Salut :

Qui n’a pas dit un jour : le temps me manque !
Pour la signature, veuillez m’excuser : je n’ai pas trouvé de mention à ce sujet dans la charte. J’aurais dû poser la question... ou lire que devient un texte !
Après avoir lu les remarques faites sur cette première histoire, je remercie vivement tous ceux qui ont bien voulu la lire et accepter de perdre du temps pour commenter le fond et la forme. J’espère qu’avec votre aide je pourrai améliorer mes productions à venir.
Les réponses aux questions vont sans aucun doute apparaître décevantes.
Ce n’est pas un réel souvenir personnel. L’anecdote ne s’est pas produite mais elle aurait pu. Ce carrefour aurait pu se trouver n’importe où dans ce petit pays entièrement agricole à cette époque. Le présent de l’indicatif vient du fait que dans cette langue il n’y a pas de conjugaison. On ne parle qu’au présent et si le contexte ne clarifie pas les choses, on ajoute ici ou là un adverbe.
Les gens étaient patients au sens ancien : courageux, tenaces et endurants mais pas du tout passifs.
Aucun thème n’a été abordé de façon délibérée. L’histoire s’est imposée à mon esprit petit à petit, sans savoir pourquoi. Je n’en ai pas tiré de morale. Vos remarques m’ont fait découvrir de nombreuses idées qui ne m’avaient pas effleuré. Mais un objet dont on se sépare volontairement n’appartient-il pas désormais à ceux qui veulent bien l’accepter ?
La rareté des objets manufacturés n’était pas ressentie comme de la pauvreté. Dans un pays tropical humide très peu habité la nourriture n’était pas un problème dans les campagnes.
La sensiblerie actuelle envers les animaux est très récente et très localisée. La grand-mère a du penser que c’était son destin, elle n’a sans doute pas vu le léger écart du bus. Si on avait interrogé le conducteur qui était à coup sûr adepte du Bouddhisme Theravada, il aurait dit qu’il n’avait pas commis de faute puisque le petit cochon a été tué non par lui mais par la roue du car.
Un petit cochon de la région doit peser environ 1,5kg à l’âge de un mois, on le prend facilement dans la main et il pèse moins lourd qu’un chat. L’adulte dépasse peu les 40kg.
Au sujet de la phrase finale. Le petit vallon où je réside a été survolé par les avions venant d’Angleterre pour aller bombarder une population qui avait commis l’unique faute d’avoir été choisie par un dictateur. Ce dont tout le monde se moquait jusqu’au jour où une grande puissance a compris que cet homme projetait de ne plus faciliter l’accès au Divin Pétrole. Crime majeur ! Lorsque je m’en suis ouvert à mes collègues de travail ou à mes voisins on m’a répondu : « ils avaient des armes de destruction massives. Alors, t’as regardé le match de foot hier soir ? » ou bien : « ils ont du pétrole. On leur demandait pas d’en avoir, ils n’ont qu’à le partager. Je vais au golf ce week-end, y’en a qui viennent avec moi ? » et d’autres remarques bien plus fleuries.
Et si je répondais : « mais ce sont des gens ! » On faisait des remarques racistes et cyniques, dans le meilleur des cas, de l’indifférence. Je me suis senti très fatigué pendant longtemps et je me suis débarrassé de cette phrase pour me sentir mieux, elle est tombée ici par hasard. Je l’ai laissée.

À bientôt !

Contribution du : 21/09/2010 23:00
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023