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2 Utilisateur(s) anonymes
Pour partir... |
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Maître Onirien
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28/04/2010 15:29 Groupe :
Comité Editorial Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
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Amis Oniriens, amis lecteurs,
je vous remercie de vous être penché sur cette petite note... et souhaite expliquer brièvement le sens de cette écriture. Ayant lu à plusieurs reprises dans des commentaires de poésie des remarques du genre : "ce texte n'est pas une poésie, il n'y a pas d'image, il n'est pas poétique", je me suis interrogé sur le lien entre l'image et la poésie. La poésie doit-elle être constituée d'un assemblage de mots qui forment des images POUR constituer un texte à vocation poétique ? Un texte brut, quasi sans image ne pourrait-il donc pas former un climat et provoquer l'apparition d'images mentales poétiques ? J'ai donc eu l'envie d'écrire un texte quasi nu, minimaliste et sans image, mais qui par sa "nudité" et son minimalisme puisse (dans la somme de ce qui est non-dit) créer un climat. Au vu des différents commentaires, je me dis que le pari n'est pas perdu. Ami lecteur, j'ai beaucoup de respect pour toi... je sais que tu peux voir les choses au-delà de leur forme... Merci
Contribution du : 20/11/2010 14:15
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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Re : Pour partir... |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
01/10/2008 00:05 Groupe :
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Ne parvenant à faire un commentaire que je ne devrais pas peut-être moi-même modérer, autant profiter du fil ici.
Je salue l'initiative et l'idée, au moins "amusantes", ou au moins aptes à générer un débat qui, je l'espère, pourrait dépasser les considérations citées (pauvreté d'images, etc). Allez, au moins bravo pour la tentative.
Contribution du : 20/11/2010 14:21
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Re : Pour partir... |
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Maître Onirien
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28/04/2010 15:29 Groupe :
Comité Editorial Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
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L'idée que j'ai essayé d'exploiter est que la poésie ne se contente pas des images, au même titre que la musique ne se contente pas des notes...
Un assemblage de forme peut tout autant donner un climat. Pourquoi se contenter de refaire continuellement ce qui a déjà été fait ? J'ai du monde qui débarque, on prolongera ce fil plus tard, s'il vous intéresse...
Contribution du : 20/11/2010 14:32
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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Re : Pour partir... |
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Maître Onirien
Inscrit:
22/10/2009 15:59 De lune (ou l'autre)
Groupe :
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17974
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Je suis d'accord avec "la poésie ne se contente pas des images, au même titre que la musique ne se contente pas des notes..."
C'est l'esprit qui prime, à mon sens. Et puis rien n'interdit de lire entre les lignes, ou d'écouter entre les notes^^ Ceci dit, il est normal qu'il y ait un effet de surprise à voir ainsi des puces apparaître (ça peut grattouiller, ça m'a chatouillée). Mais au final, c'est toujours l'esprit qui prédomine, c'est pourquoi j'ai fait aussitôt abstraction de cette présentation, de mon côté. Allez, courage, l'innovation a quand même du bon à faire réagir les neurones et les humeurs.
Contribution du : 20/11/2010 16:34
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Re : Pour partir... |
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Maître Onirien
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28/04/2010 15:29 Groupe :
Comité Editorial Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
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Citation :
Ceci dit, il est normal qu'il y ait un effet de surprise à voir ainsi des puces apparaître (ça peut grattouiller, ça m'a chatouillée). Tout à fait, et c'était un peu le but : faire réfléchir, interpeler le lecteur à propos de quels sont les éléments constitutifs de la poésie. Dans ce texte, il n'y a que des mots simples, les seuls "artifices" sont graphiques. Et cependant, un climat se dégage (pour certains) et ce qui me paraissait intéressant c'est que ce climat se dégage de plus que les mots... Une liste est-elle une poésie ? Si oui en quoi ? Je crois que la réponse est plus dans la nécessité de la liste et dans le choix des choses à prendre ou pas... C'est minimaliste et ça laisse toute la place au lecteur, mais en aucun cas ce n'est un "foutage" de gueule ou un manque de respect. Encore moins un brouillon de poésie... en construction. J'ai eu pas mal de difficultés à choisir les mots, et tout n'est pas encore bien passé (l'indispensable, relevé par Tendre Jeudi, par exemple ne me satisfait que peu) et ce texte sera certainement encore travaillé... D'autres viendront sans doute aussi, travaillant la même idée... Expérimenter, ça me tente, mais quitte à expérimenter, je crois au contraire de certains commentaires qu'il faut pousser le plus loin possible... Mais (et je le sais pour avoir tenté ce texte) c'est vraiment difficile de se "détacher" des règles usuelles... Les standards ont la dent dures et ça vous colle à l'inconscient...
Contribution du : 20/11/2010 17:08
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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Re : Pour partir... |
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Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29 Groupe :
Comité Editorial Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
11151
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Je retiens l'idée de Raoul et de travailler sur le graphitage pour un prochain travail du texte. Merci Raoul.
Contribution du : 21/11/2010 10:21
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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Re : Pour partir... |
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Visiteur
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Perso je n'ai rien contre la forme, le graphisme, comme je l'ai déjà dit ailleurs ce qui m'intéresse ce sont les mots et ce qu'ils dégagent. Ce qui m'étonne ici c'est de considérer le graphisme comme une expérimentation, comme une prise de risque, considérer que l'auteur a "oser", alors que pour moi ça n'avait rien d'exeptionnel, j'ai lu plein d'auteurs qui ne peuvent écrire sans y mettre une touche de fantaisie sur la forme. Maintenant faut se poser la question sur pourquoi sur Oniris il y en a très peu qui "ose"? Certains lecteurs en sont friands de ce côté "objet littéraire non identifié", alors pourquoi ils s'y mettent pas au graphisme de leur texte au lieu de sous-entendre que les auteurs ne prennent pas le risque de "sortir des sentiers battus de la poésie". Framato si tu tiens à travailler sur le graphitage pour un prochain texte tant mieux et merci pour l'esthétisme visuel que toi et d'autres vous nous offrez.
Contribution du : 30/11/2010 09:27
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Re : Pour partir... |
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Visiteur
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Pour moi ce n'est pas de la poésie.
Je crois que vous confondez l'impression poétique et la poésie. L'impression poétique, ca peut être les premiets mots mignons de votre bébé un matin de printemps, une rédaction de collégien naive attendrissante ... Ca n'est pas de la poésie. Une liste de course reste une liste de course. Pour certains ça sera "trop chouuuuu", pour d'autres ça sera ce que c'est : vide de substance littéraire.
Contribution du : 30/11/2010 10:06
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Re : Pour partir... |
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Visiteur
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mais Loh tu n'es pas contre la touche de fantaisie du texte? Moi aussi je n'étais pas emballée par la liste de Framato, c'était juste mignon, mais l'impression poétique est pour moi de la poésie, l'impression poétique va au-delà elle exprime une puissance évocatrice. Je sais pas si j'arrive à me faire comprendre.
Contribution du : 30/11/2010 10:57
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Re : Pour partir... |
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Visiteur
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Je comprends, mais je note juste la différence, il ne faut pas appeler un chat un chien, c'est tout ...
Ca n'enlève pas la qualité (ou pas) d'un texte. On peut préférer le dessin de sa fille de 3 ans aux oeuvres de Picasso, ca n'en reste pas moins que l'un est un gribouillage amateur et l'autre de l'art, tu vois ?
Contribution du : 30/11/2010 10:59
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