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A propos de Commedia
Visiteur 
Bonjour à tous,

Un remerciement furtif à tous les commentateurs de ma poésie susnommée, je repasserai en soirée déposer des explications et sarcasmes en réponse à vos lectures.

Pour une première,je suis assez content - et étonné - des retours reçus.

Je voulais juste souligner l'inspiration (voir le titre, mais qui se soucie du titre?) dans la commedia dell'Arte pour ce premier volet d'une poésie en plusieures parties abordant l'humanité et l'homme avec un recul voulu.

La mise en page - mais j'y reviendrai également - est calculée, car comme le souligne Framato : il s'agit d'un face à face entre l'Homme et l'homme. Dommage pour ceux qui n'y ont vu qu'artifice, les degrés de lectures sont souvent différents d'une personne à une autre, je trouve juste dommage de "bloquer" sur une mise en page et d'être incapable de lire les mots pour cette raison.

Bonne journée à tous.
T-J

Contribution du : 02/12/2010 12:28
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Re : A propos de Commedia
Maître Pat de Velours
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Tendre-Jeudi a écrit :
je repasserai en soirée déposer des explications et sarcasmes en réponse à vos lectures.


Sarcasmes ? Est-ce bien le bon terme ?

Pat-modo-en-mode-prévention.

Contribution du : 02/12/2010 12:49
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Re : A propos de Commedia
Visiteur 
Citation :

Pat a écrit :

Sarcasmes ? Est-ce bien le bon terme ?

Pat-modo-en-mode-prévention.


T-J réfléchit, reprend son dictionnaire, vérifie le mot sarcasme et relit son poème. Oui, oui, sarcasmes était bien le bon terme, vous n'avez pas lu mon poème, Pat? Vous n'avez pas repéré le côté sarcastique? La moquerie ironique de l'Homme (et de l'homme)?

T-J-auteur-sarcastique-en-mode-expression-poétique.



Passons aux commentaires. (Les commentaires sont là, le poème aussi)

Merci à tous de m'avoir commenté.

@Framato, je comprends ce que vous voulez dire par le flou entre l'Homme et l'homme. J'ai voulu séparer les deux, puisque l'homme avance toujours seul, mais l'Homme induit l'homme qui induit l'Homme etc. Et ce jusqu'à la fin des temps (après le strike, encore), l'individu et l'humanité ne font qu'un, à quelques galons près.

@Arielle, oui, quand l'Homme aura de l'empathie pour lui-même, j'en mettrai dans mes poèmes. En attendant, je suis navré de n'avoir satisfait vos attentes, mon but créatif n'était pas de rendre l'homme sympathique, ou le monde Bisounoursien. Il y a moult poèmes de la sorte ici, servez-vous!
Mon monde à moi, et les hommes qui le composent, est loin d'être plus positif que ce que je dépeins.
Si vous pouviez développer les jeux de mots douteux (def : Dont la réalité, l'exactitude n'est pas établie, dont la valeur est contestable, qui paraît peu fiable, qui manque de propreté ou de fraîcheur), j'en serais ravi.

@Brume : Tout à fait! Sur le modèle de la Commedia dell'Arte, les masques voyants pour camoufler la comédie qui se joue par dessous. Acteur du théâtre de la vie, spectateur de la scène, l'homme et l'Homme dénoncent sans agir ou agissent sans se rendre compte.

@jamesbebeart : Exactement. Un constat, qui me fait souvent penser à cette blague sur la blonde qui voit une peau de banane au sol et s'en veut déjà parce qu'elle va encore glisser. J'apprécie que vous souligniez la phrase finale, que j'ai voulue bowling : on enfile des chaussures usées par des milliers d'autres pieds, et on se retourne, en espérant qu'on a été capable de faire tomber toutes les quilles. Même quand on sait qu'on a visé la rigole.

@Kaos : Voir ci-dessus.

@Marite : Je suis désolé. Loin de moi l'envie de vous couper votre lecture par ma présentation. Cependant, si vous prenez les vers isolés sur la gauche et les reliez (attention ne lisez pas ceux de droite, c'est une adaptation cérébrale à faire, l'abstraction des retraits), et puis vous faites pareil avec ceux de droite (ce coup-ci ne lisez pas ceux de gauche), vous verrez que deux poèmes se font face : celui qui parle de l'Homme (l'humanité, le côté général du "semblant" du paraitre, du déguisement) et celui qui parle de l'homme (individu, qui peut se déguiser et emprunter les routes dessinées par l'Humanité sur laquelle son déguisement -ou masque- se calque). Vous remarquerez donc que cette présentation qui vous rebute, vous, m'a permis à moi de faire un parallèle visuel ou "de mise en forme", qui autorise une forme poétique, puisque je n'ai pas besoin de dialoguer ma mise en scène. Normalement elle s'impose d'elle-même. Ou presque, visiblement l'effet ne vous a pas percuté. J'apprécie que vous ayez cependant apprécié le fond sans cela, j'en conclurais presque qu'il se suffit à lui-même.

@Wan : Mon ami, j'apprécie votre lecture. Vous n'avez pas noté le parallèle comme je l'ai pensé, mais y apportez une dimension nouvelle qui me plait.
L'homme est bien d'autres choses - et je peux les dépeindre ailleurs sans problèmes - mais je voulais le placer dans le contexte du déguisement, du masque : l'homme voit ce qui se passe autour de lui mais préfère faire comme si lui (l'individu) n'avait pas vraiment d'impact sur le résultat (l'humanité). La causalité pouvant dès lors être annihilée par le masque : Monsieur A n'est pas responsable du réchauffement climatique, de l'analphabétisation, du SIDA, ... ses actes ne sont donc importants que pour lui. Peu importe qu'il ne se protège pas, n'ait pas lu depuis 2 ans ou jette ses boites de coca par la fenêtre de sa voiture sur l'autoroute.
L'homme est bien plus de choses, mais parfois, malheureusement, il ne se résume qu'à ça.

@Chene : Veuillez m'excuser. J'aurais pu vitrioler tout ceci. Ce n'était pas mon but. J'avais envie de constater, avec une pointe de sarcasme, ce qui me frappe souvent.
Je vous renvoie à mon explication à Marite pour la mise en forme. J'y vois une valeur ajoutée, j'avoue que c'est subjectif, je suis assez visuel moi-même et à mes yeux, j'induis un dialogue ou un écho en renvoyant à des champs lexicaux différents en fonction de l'H(ho)mme que je dépeins. J'aurais pu également l'induire en mettant en italique, ou en gras : j'y pense. Je serais intéressé, si vous avez du temps et de l'envie pour le faire, que vous me donniez votre opinion sur la manière la plus opportune de faire passer ce dialogue sans accentuer autant sur la mise en forme, ou en l'accentuant différemment.

@Shanne : Je vous baise les pieds : vous êtes la seule à noter mon titre, et ma présentation. J'apprécie fortement, j'avoue que vous tenez là mon pire cauchemar. Le titre, puisque vous m'offrez la chance d'en parler, me vient de ma passion pour Venise, les masques, la Commedia dell'Arte, le théâtre et la manière dont les italiens maitrisent l'exercice. Commedia est le premier poème d'une série que je tente d'écrire, et qui regarde mon monde à travers des thèmes qui me tiennent à coeur. La comédie Humaine en est un.
La présentation est un clin d'oeil à Jim Carrey (The Mask), et à une des phrases d'ouvertures du film : We all wear masks.
J'apprécie également :

Citation :
En avoir conscience nous permet d'éviter trop d'erreurs...


Parce que ça résume, en une phrase, exactement ce que j'ai voulu faire passer. Le paradoxe de l'homme dans cette oeuvre particulière est posé de telle manière : l'homme sait, puisqu'il porte un masque, qu'il est conscient du malaise. Or, il n'en continue pas moins à revêtir les parures, masquer les émotions derrière des rideaux de jovialité, d'insouciance, d'irresponsabilité, ...
Il n'évite pas, il reproduit ses erreurs. Il n'a pas conscience de l'impact. Ou préfère fermer les yeux. Vous êtes donc, jusque là, mon lecteur parfait! Merci. C'est à vous que je m'adresse.


Encore tous mes remerciements pour vos lectures, commentaires : vos interrogations, la manière dont vous avez pris mon texte et ce que vous m'en avez dit me permettront (me permettent déjà) de retravailler le poème, et d'en extraire une autre essence.


@Pat : ça va? J'ai été sage? Je n'ai pas été modérable? (je rêverais de voir Pat-modo-en-mode-postvention) C'est de l'humour, une figure de style, un masque de sarcasme pour cacher l'émotion. Appelez-ça une illustration en forum du propos de mon poème.

Bon week-end.

Contribution du : 04/12/2010 13:52
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Re : A propos de Commedia
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Tendre-Jeudi a écrit :
@Pat : ça va? J'ai été sage? Je n'ai pas été modérable? (je rêverais de voir Pat-modo-en-mode-postvention) C'est de l'humour, une figure de style, un masque de sarcasme pour cacher l'émotion. Appelez-ça une illustration en forum du propos de mon poème.


Pas de problème, mais l'adresse des sarcasmes n'était pas claire :

Citation :
je repasserai en soirée déposer des explications et sarcasmes en réponse à vos lectures.


Pour moi, c'était destiné aux commentateurs, tel que c'était écrit, là. Ça me paraissait bizarre, en même temps... Donc, tout baigne.

Contribution du : 04/12/2010 14:22
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Re : A propos de Commedia
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Je serais intéressé, si vous avez du temps et de l'envie pour le faire, que vous me donniez votre opinion sur la manière la plus opportune de faire passer ce dialogue sans accentuer autant sur la mise en forme, ou en l'accentuant différemment.


bonjour T-J

Ma réponse est simple : en laissant les mots parler d'eux-mêmes, c'est à dire sans aucune mise en forme particulière qui peut parasiter visuellement l'intérêt du phrasé. A la limite, l'usage des italiques serait suffisant avec la présence des interlignes pour marquer la variation des champs lexicaux.
Mon point de vue est qu'il est inutile d'en faire trop... ou alors l'auteur peut donner l'impression de sacrifier à une "mode".

cordialement
Chene

Contribution du : 04/12/2010 16:48
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Re : A propos de Commedia
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Bonjour,
Je suis touchée...Un débat qui peut être intéressant, en effet, en tout cas qui me fait réfléchir et qui j'espère fera réfléchir...C'est vrai, nous portons tous un masque, il faut en avoir conscience...mais nous ne portons pas tous le même masque, sourire, une première sélection s'impose: tiens celui là me parle et j'ai envie d'aller plus loin...mais avec prudence, un premier pas est fait et le temps fera le reste
Je reviendrai suivre si débat.
Je vous souhaite une bonne soirée
Shanne

Contribution du : 04/12/2010 21:38
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Re : A propos de Commedia
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Je voulais juste dire que pour moi, le texte parle de lui-même et que toutes ces explications sont en quelque sorte superflues. Un auteur doit-il se justifier (ou justifier son texte)?

Contribution du : 05/12/2010 16:37
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Re : A propos de Commedia
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machin a écrit :
Un auteur doit-il se justifier (ou justifier son texte)?

Non. Mais c'est sur l'échange qu'est bâti Oniris. Et un auteur qui explique la manière dont il a construit son texte en fonction de ses motivations et de ses intentions, c'est aussi une manière d'échanger et d'apporter aux autres une vision et une approche qu'ils n'ont pas. Si vous enlevez cette dimension de coopération et d'échange, vous ramenez Oniris à égalité avec une ribambelle de sites qui se contentent d'offrir un espace de publication et de louanges à sens unique (souvent couplé à un espace publicitaire, d'ailleurs). Nous essayons d'être différents.

Ceci dit, seuls les auteurs qui le souhaitent ouvrent un fil de discussion sur leurs textes. Ce n'est ni une obligation, ni une règle.

Contribution du : 05/12/2010 18:31
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Re : A propos de Commedia
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Chene, bonsoir, je ne partage pas votre avis sur l'effet de la mode. Mais engager cette discussion serait devoir vous expliquer ma conception de la poésie, l'apprentissage que j'en ai eu et le contexte dans lequel je l'ai abordée à mes débuts. Ce qui me plairait autour d'un verre, nettement moins par forum. Cependant je comprends ce que vous me dites. J'avais essayé une mise en page non accentuée (sur la droite ou la gauche), mais les italiques ne séparaient pas assez les deux pôles à mon goût. Sur un conseil, que je trouve toujours avisé, j'ai vraiment séparé les deux fils d'idées : ce que j'avais en tête me contemplait. Tout y était calculé : les respirations, les accentuations, les "vérités" et "ce qui se cache sous le masque". Le poème coulait, visuellement, rythmiquement, il contenait la litanie que j'y imposais dans mon esprit.
C'était là mon intention.
Là où la discussion est intéressante, c'est que vous n'avez pas perçu mon intention de la manière dont j'ai estimé l'avoir posée. Je suis curieux de comprendre ce qui me pénalise dans l'utilisation de cette forme d'aération visuelle - qui loin d'être artificielle prend plutôt le parti de servir mon propos, qui peut paraitre mono-adressé ou en tout cas soliloqué plus que dialogué, s'il ne se voit pas en miroir (version que vous avez lue). Et qui selon moi, ajoute cette note rythmique.

Je m'interroge, si vous avez l'envie de m'exposer votre point de vue, j'en serais ravi.

@Shanne, si vous saviez, dans mon milieu professionnel comme je suis confronté à ce port de masque. Je pense que la discussion (philosophique) qui s'en suit peut effectivement être très intéressante. Nous avons tous des degrés de camouflage différents, notre manière de nous grimer me semble souvent liée au milieux et sphères que l'on peut fréquenter. Les gens "vrais" sont peu. Je ne le suis que très peu, vrai, en compagnie de certaines personnes auprès desquelles je sais que je peux être moi sans crainte d'être jugé. Lourd débat. Constat effrayant. Imaginez moi le matin devant mon miroir prendre conscience que tout ce qui m'entoure me renvoie aux mensonges que je construis. Masques et confiance. Masques et isolement. Masques et bonheur. Masques et destruction. Vaste débat.

@machin : Merci pour votre commentaire, et votre intervention. J'apprécie grandement le compliment, car c'en est un. Pour un être avide de connaissance, se voir ouvrir des portes pour quelqu'un d'autre est un compliment de taille.
Je note également votre objection, que je partage, je pense changer ce passage pour le rendre plus fluide. Je cherche, je ne m'avoue pas vaincu!
Et je rejoins Leo. On ne m'a pas forcé, j'ai juste une forme aiguë de passion pour la curiosité. Je ne peux m'empêcher de me questionner et de chercher des réponses, de fait, quand on me pose une question ou qu'on s'interroge sur mon travail, j'essaie d'échanger. Je suis heureux qu'Oniris permette cet échange.

Contribution du : 05/12/2010 21:56
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Re : A propos de Commedia
Apprenti Onirien
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Bonsoir,

Si ton poème n'ordonne pas le fait de lire en parallèle les deux couplets c'est que pour entreprendre la comparaison cela fait appel plus à l'esprit critique soit en dehors de l'état de lecture
Du coup, il faut réfléchir et calculer pour lire le poème en deux, cela ne se fait qu'en second lieux après relecture entre autre et de ce fait cela ne facilite pas la lecture, et c'est d'ailleurs même logique.
C'est d'ailleurs là, la clef de la compréhension de tout texte. La relecture offre des opportunités fleurissantes à contrario celui qui écrit ce ferme à ses idées qui définit.

Contribution du : 05/12/2010 23:51
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