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1 Utilisateur(s) anonymes
à propos de "Les bottes" |
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Expert Onirien
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15/07/2007 23:26 De Utinam...
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Petit débriefing sur la genèse de cette nouvelle et réponse aux commentaires.
Après ma nouvelle "N°20030427-ZN", certains com. parlaient de la difficulté de trouver un juste milieu entre le récit purement journalistique et une histoire avec des personnages et leurs psychologies. Autre problème me concernant, la non maîtrise des dialogues et la (quasi) absence de dialogue dans mes nouvelles. Ni une ni deux, j'ai donc décidé de travailler sur quelque chose qui réunirait les deux difficultés et voilà "Les bottes" J'attendais donc avec impatience vos réactions. Pat: Citation : le passage entre ces dialogues et la description du pays me parait abrupt (pb de construction ? (le mettre avant les dialogues, par exemple ?) ou manque de lien entre les deux ?) C'est volontaire. Je ne voulais pas de lien direct (dans l'action) entre le huis clos des 2 pers. et la situation qui les a amenés là. Tout est soudain dans le récit comme dans le pays. Citation : (le « non, non, lâchez moi, » on ne comprend pas bien pourquoi il dit ça, la suite de la phrase me parait suffisante) Le gamin n'en peut plus et veut que le prof le laisse se jeter dans les griffes de la Bête mais c'est vrai que ce n'est pas très clair pour le lecteur. Citation : "Pourquoi ils les ont exécutés ici devant nous ? " devant ? : ce n’est pas ce qu’on comprend… J’ai pensé la première fois que je l’ai lu que Mario parlait du passé… Mais je ne suis pas sûre) A chaque fois que les soldats entrent dans la cellule, c'est pour executer quelqu'un. Cette fois-là, ils les ont executés directement dans la cellule, DEVANT les prisonniers. Encore un manque de clarté: OK, je note. Merci beaucoup Pat, décidément, tu l'as pas volé ton nouveau titre. Macalys: Citation : J'ai du mal à croire que dans la situation où ils sont, le professeur et l'élève arrivent à discourir calmement sur les évènements qui les entourent. Je crois qu'il faudrait leur associer un ton plus personnel (même si on a déjà une opposition sage/naïf). Tu as raison, les perso ne transpirent pas la crainte et l'effroi de leur situation désespérée mais j'avais besoin d'eux pour planter le décor et faire part du contexte politique et totalitaire, et comme je privilégiais les dialogues, c'est le moyen que j'ai donc utilisé , peut-être alors comme tu le soulignes, au détriment de la tension dramatique.Malgré tout, je pense que tension il y a. Citation : - "Le chant funèbre des bottes a repris" : des bottes ne chantent pas, peut-être "marche funèbre" serait plus approprié Tu préfères qu'elles marchent, d'autres comme moi préfèrent qu'elles chantent.. Ce sont des différences de point de vue comme celle-ci qui font la richesse et la variété dans nos récits à tous. C'est génial! Pissavy et Bidis: Merci à vous, vos remarques me touchent car je n'imaginais pas un tel impact sur un lecteur. Ravi de vous avoir émus. Togna: Citation : Il y a, c’est vrai, quelques « flous » dans certaines scènes Pourrais-tu me les signaler stp? ça m'intéresse vraiment. Et merci vraiment pour le reste. Merci aussi à tous ceux qui ont pris un peu de leur temps pour lire ce texte. Guanaco.
Contribution du : 01/11/2007 23:08
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"Dieu, envoie-nous tes vents pour balayer nos routes!" (prière gitane) |
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Re : à propos de "Les bottes" |
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Organiris
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22/08/2007 11:09 De Jamais loin de Paris
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Citation :
Malgré tout, je pense que tension il y a. Oulala oui tension il y a dans ce texte, ce n'est pas ce petit détail de ton dans les dialogues qui sabote l'ambiance générale, no te preoccupes ! Citation : Tu préfères qu'elles marchent, d'autres comme moi préfèrent qu'elles chantent.. Ce sont des différences de point de vue comme celle-ci qui font la richesse et la variété dans nos récits à tous. C'est génial! Bah, ça change pas grand'chose, un petit mot... Je m'en remettrai... Mais un chant de bottes... Un couinement, peut-être, et encore... *Va se frapper la tête contre les murs : "il a dit qu'il préférait chant !"* Bon heu sinon, j'espère quand même que c'est clair dans mon commentaire que j'ai beaucoup aimé ton texte !
Contribution du : 02/11/2007 10:00
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La vie puise dans l'écriture et les livres s'inspirent de la réalité. Enrique Vila-Matas |
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Re : à propos de "Les bottes" |
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Expert Onirien
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15/07/2007 23:26 De Utinam...
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Macalys a dit:
Citation : no te preoccupes ! belle maîtrise de l'espagnol, emploi du subjonctif et tout et tout...!!! Heureux que le texte t'ait plu.. Guanaco.
Contribution du : 02/11/2007 15:44
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"Dieu, envoie-nous tes vents pour balayer nos routes!" (prière gitane) |
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Re : à propos de "Les bottes" |
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Expert Onirien
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25/05/2007 11:03 De Loire Atlantique
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Dans mon com, j’ai dit ceci :
« Il y a, c’est vrai, quelques « flous » dans certaines scènes, mais elles ne m’ont pas dérangé outre mesure. Je dirais même qu’ils ajoutent au climat précaire des prisonniers et font mieux apprécier la mesure de leur angoisse. » J’aurais pu, il est vrai, être plus précis. J’ai relu ta nouvelle, et ce sont les deux points relevés aussi par Pat qui m’ont accroché. (Les exécutions dans la cellule et « lâchez-moi ». Si ces deux points interpellent plusieurs lecteurs, je te laisse le soin de faire la conclusion. Cependant, ce ne sont pas non plus des verrues sur le nez ! Pour moi, ce qui importe dans ce genre de nouvelle (dialogue à huis clos), ce sont les émotions des deux protagonistes qui doivent terrasser le lecteur. C’est le dialogue qui doit induire l’intrigue et non l’inverse. Ce qui entraîne que tout ce qui est extérieur au dialogue peut ne pas être précis. Ce qui doit être dit hors dialogue doit être court afin que le ressenti du lecteur ne tombe pas. Les descriptions de l’environnement sont inutiles. Par contre, l’ambiance dans la cellule, odeurs et inconfort, est importante. Le bruit des bottes, évidemment est prépondérant. Je crois que j’aurais inclus aussi au dialogue le paragraphe : « la puanteur a envahi le palais… » qui exprime bien ce que pense le prof et Mario et est aussi le mobile de leur lutte. Allez directement dans le dialogue (pardon Pat) est aussi important car, à mon sens, il met immédiatement le lecteur dans l’ambiance tout en servant d’incise. Je crois, mon petit Guanaco, que c’est tout bien comme ça que tu as fait, et je te dis : « Chapeau ». Mais ceci n’est que mon point de vue, et je répète : « subjectivité je te hais et t’adore tout à la fois. »
Contribution du : 02/11/2007 18:24
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Re : à propos de "Les bottes" |
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Maître Onirien
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09/07/2007 19:16 De par le fait
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Et moi et moi Don Guanaco ?!...
Tu n'as rien dit sur mon com ?... Sinon, encore bravo !
Contribution du : 02/11/2007 18:40
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... "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire" Groucho Marx. |
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Re : à propos de "Les bottes" |
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Maître Pat de Velours
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16/04/2007 17:44 De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Citation :
Allez directement dans le dialogue (pardon Pat) est aussi important car, à mon sens, il met immédiatement le lecteur dans l’ambiance tout en servant d’incise. Oui je suis d'accord avec ça, j'y avais réfléchi après coup. Mais le passage est trop brutal. Il manque un lien avec la suite, ou alors carrément un changement de chapitre indiqué par : *** . Mais le problème, c'est qu'il n'y a pas d'autres rappels comme celui-là... A voir en tout cas. Mais l'entrée directe par le dialogue est une bonne idée... On chipote, on chipote// mais c'est un super texte....
Contribution du : 02/11/2007 20:05
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Re : à propos de "Les bottes" |
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Expert Onirien
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25/05/2007 11:03 De Loire Atlantique
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Ah mais non, ma petite Pat, avec tout le respect que je te dois, et puis tiens, allez, même si je fais des jalouses, avec toute la tendresse, tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! Quoi? Une séparation étoilée, après tout le mal que je me suis donné pour démontrer que dans un dialogue à huis clos on ne dois pas permettre au lecteur de se détacher du bain psychologique détresse/angoisse des deux protagonistes ? c'est du lèse Guanaco !
Pour ta peine, tu seras obligée de corriger deux textes après moi !
Contribution du : 02/11/2007 22:45
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Re : à propos de "Les bottes" |
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Expert Onirien
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15/07/2007 23:26 De Utinam...
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Avec du retard mais je réponds aux nouveaux com et sur le mini débat ouvert par Pat et Togna sur le thème du "huis clos".
Nico84: Merci pour le compliment et merci d'avoir été sensible à l'objectif de ce texte. A bientôt. Larivière: Je reconnais que le hasard des publications a bien fait les choses: ta prose et ma nouvelle sur le même thème avec des points d'attaques complètement différents dans la forme pour un même objectif, la dénonciation des régimes autoritaires et des dérives politiques actuelles pouvant amener au même résultat! Alors oui mes références, même si elles se veulent intemporelles et "anonymes", restent facilement repérables et bien évidemment je me suis appuyé sur ce que je connais le mieux, et ce, de par ma formation. Quant à la fin de la nouvelle, tu as saisi le fin mot et c'est bien le sens du mot "SURSIS" que j'utilise pour l'avenir du gamin et non "fin" ou "début" ou "nouvelle vie" car s'il est récupéré par le régime , peut-on parler de vie? Merci à toi pour le temps consacré au com de mon texte. Togna/Pat et le huis clos: je dois dire que j'ai pas mal réfléchi à la manière de "caser" les infos que je distille sous forme de récit dans la nouvelle. J'avais effectivement pensé insérer les infos sur le régime dans le dialogue induit par le huis clos mais j'ai eu peur de tomber dans le cours d'histoire fait ou récité par le professeur. J'ai donc préféré garder le huis clos pour le psy, l'affectif, l'émotionnel, une tension qui va crescendo au fur et à mesure que le nombre de prisonniers diminue. La séparation que propose Pat, les *****, ne m'inspire pas beaucoup. Je pense qu'un huis clos est une forme compacte qui se suffit à elle-même avec ses règles et ses contraintes qui font que l'auteur peut se permettre d'insérer d'autres éléments créateurs d'environnement spatial, temporel ou contextuel, sans que le lecteur en perde son latin et la tension du huis clos. Maintenant il s'agit de savoir ce qu'est un huis clos. Cela se résume - t il à un dialogue? Accepte - t-il des incises de récit comme le thèatre des didascalies? Je ne sais pas, je ne suis pas spécialiste. Je fais comme la scène que j'imagine ou comme je vois les personnages m'inspire, c'est donc complètement subjectif. Guanaco.
Contribution du : 05/11/2007 18:51
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"Dieu, envoie-nous tes vents pour balayer nos routes!" (prière gitane) |
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