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Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
Bonjour,

J'ai décidé de ne pas lire les commentaires sous mon texte avant de poster ceci (je le ferai après) pour ne pas influencer mon analyse. Je passerai remercier plus tard.

Dell'Arte est la suite de Commedia. Commedia qui faisait appel à l'artiste pour dépeindre l'Homme.
Dell'Arte fait plutôt appel à l'homme pour dépeindre l'art.

Ce texte est une forme d'assemblage d'idées autour de l'art, mais pas uniquement : il s'agit en fait d'un texte progressif sur plusieurs plans.
Ce qui signifie qu'il va crescendo : dans le rythme, dans l'écriture, dans la puissance des vers, dans l'approche de l'art (ou les parties d'art) développé etc.

C'est une forme de parallèle - à mon niveau, celui de la création - entre l'art tel qu'on a l'habitude de l'aborder : au début on a des référents communs, on répète et apprécie ce qu'on nous a enseigné, montré, etc. (jusque Moments tumultueux on est dans cette phase d'apprentissage primaire : voir et reproduire) Ensuite, au fil de l'apprentissage, on essaie d'ouvrir les portes de notre propre perception et on commence à "vivre" l'art.
Et également la perception de l'art, du point de vue de l'amateur lambda. Même progression.

Les pantins qui se côtoient le coude levé sont les prémices de l'art tel que l'artiste l'aborde, et il s'en sert encore pour créer, mais...

l'accélération "Coulent ses mains" jusqu'à Il sait représente la prise de conscience, il apprivoise l'art malgré lui, l'artiste.

Le final revient un peu au général, on peut le prendre du côté artiste ou du côté amateur d'art de la médaille. On recompose la matière, on la reconnait et on en fait quelque chose qui nous dépasse.

Voilà pour l'analyse/explication telle que je l'ai rédigée en postant mon texte.

Je pense qu'il sera assez mal reçu, parce qu'il joue pas mal sur les assemblages, même dans la disposition des vers et des écarts entre eux.
Pour l'anecdote, j'avais mis en page différemment mais suite à une discussion avec Chene sur Commedia (ma précédente tentative poétique), j'ai décidé de faire visualiser de manière minimaliste, pour aller à contre-courant de mon propos et laisser au lecteur l'envie ou non d'aller au delà de l'évidence et de chercher à comprendre pourquoi certains vers semblent se référer à des sujets différents.

Je m'en vais voir si j'ai des commentaires à présent, comme dit plus haut, je reviendrai remercier.

Contribution du : 05/01/2011 18:52
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
so-phie :

Citation :
Les états d'âme des artistes, je trouve ça ennuyeux. Qu'on vienne me raconter les états d'âme des artistes, je trouve ça encore plus ennuyeux. Pourtant la fluidité est là, les tournures poétiques aussi, avec la même langue, un autre sujet aurait pu me divertir ou me plaire.


Je pense que vous n'avez pas lu le texte que j'ai écrit. Ou que vous y avez lu quelque chose qui ne s'y trouvait pas quand je l'ai écrit. Je ne sais guère. Cependant, loin de moi l'idée de vous divertir ou de vous plaire, juste de poser une certaine conception de l'art par les yeux incertains de l'homme, de l'artiste.
J'aimerai vraiment que vous m'expliquiez où vous avez vu des états d'âme, je suis très curieux, et j'ai une réelle volonté de progresser.
Sinon, merci en tout cas pour votre commentaire.

Lunastrelle

Citation :
Un début qui m'avait bien accrochée, mais après j'ai un peu de mal, je pense que cela doit être le thème qui me chiffonne un peu (pour être plus juste, la manière dont il est traité après)... Donc ici, c'est uniquement le fond qui est en cause.
Autrement j'y retrouve une belle fluidité, le poème ne subit aucun accroc, sauf peut-être à ce passage là:

"Moments tumultueux
aux confins de l'artiste": je le trouve superflu. Le poème s'articule mieux sans lui...

Je retiens un passage par contre qui m'a marquée, et que j'ai beaucoup aimé:

"débordements d'urinoirs mous
devenus sa planète
l'espace d'une note
soufflée au coin d'un bar
dans la rue des martyrs"


Merci pour votre commentaire. Si vous le souhaitez, je prends toute aide, tout conseil et toute proposition pour le retravail du thème (ou son traitement). Je suis curieux d'avoir votre avis sur mon fond et la manière de l'exploiter au mieux.

Et j'm assez que vous ayez apprécié la fluidité de mes mots. Le passage que vous trouvez superflu me parait important, mais je pourrais tenter de le paraphraser. Je cherche.

Leo

Citation :
Je prends cela pour un essai sur la création artistique. C'est original, quelques passages sont intéressants, mais l'ensemble me paraît un peu bancal, comme inachevé et trop lié à une vision réductrice de cette création. Le pire (la première partie, jusqu'à la rupture ci-après, et notamment "débordements d'urinoirs mous / devenus sa planète / l'espace d'une note / soufflée au coin d'un bar / dans la rue des martyrs") le côtoie au meilleur (toute la fin à partir de "l'artiste s'anime...", et notamment la chute, excellente et profondément signifiante) dans une sorte de tourbillon perpétuel.

Un texte intéressant, mais très inégal et au final assez peu convaincant, à mon goût, dans le sens où la qualité de la fin (qui se suffirait amplement à elle-même et n'a pas besoin de ce départ laborieux pour exister et frapper l'imagination) peine à compenser les approximations franchement inutiles du début.


Je trouve votre analyse très pertinente. Merci de l'avoir donnée.
Oui, je comprends ce que vous m'expliquez, je le conçois même si bien que je l'ai voulu ainsi, en me doutant (en craignant en même temps) que le premier bloc de mon poème poserait souci. Justement à cause du côté résolument scolaire de la vision de l'art dépeint.

Je vous remercie pour la fin, je suis heureux qu'elle vous plaise. Comme je l'explique dans ma première intervention, c'est un crescendo, peut-être aurais-je dû débuter un cran plus haut (une idée que je retiens).

Désolé de ne pas vous avoir convaincu. Je tenterai de faire mieux la prochaine fois. Je note vos remarques précieusement.

Kaos

Citation :
Un travail sur la production de l'artiste et sur la difficulté ou non d'ailleurs que celui ci peut avoir à le faire? Pourquoi pas. Ce n'est pas novateur loin s'en faut, et ce poème restera pour moi, comme un essai manqué.

Dans l'ordre:

"depuis le nid verdoyant
où chantait le ruisseau"

opposé à

"débordements d'urinoirs mous
devenus sa planète"

c'est non seulement banal, mais quasiment cliché. Pourquoi le travail artistique serait absolument une souffrance indicible qui nous ramène au plus bas de nos instincts? Bas dans le sens primaire s'entend.


"le coude levé
vers l'immortel"

c'est bien connu l'artiste boit. Et si il ne boit pas il léve son verre à ses muses forcément. Là encore un somptueux cliché donc.

"Suspension universelle
au détour d'une esquisse
brouillon hermétique
gribouillis incohérent"

la phase mots complexes jetés pèle mêle qui sont censés donner un sens un peu abscons au texte. Parce qu'il faut bien entendu que le lecteur ne si retrouve pas, qu'il cherche encore et encore.

J'arrête là. Ce texte est malheureusement trop boursouflé pour moi, absolument pas convainquant, même si je reconnais que l'auteur sait écrire avec un certain objectif.


Je vous remercie de votre lecture et de ce commentaire qui reprend des allégations qui frisent le grotesque : le coude levé est celui des pantins, sujet du groupe nominal.
Je vous renvoie à mon explication plus haut et à une relecture peut-être?

Contribution du : 05/01/2011 19:21
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
A propos de mon commentaire, Tendre-Jeudi a écrit :

Citation :
Je pense que vous n'avez pas lu le texte que j'ai écrit


Je ne vois pas pourquoi je me fendrais d'une explication, alors, puisque mon commentaire est celui de quelqu'un qui n'a pas lu votre texte.

Sophie

Contribution du : 05/01/2011 22:00
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
En ce je vous remercie.

Contribution du : 05/01/2011 22:05
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
J'ai dû éditer mon post au moment où le vôtre arrivait, l'édition n'a pas été prise.

Je disais : mais bon... Si je peux réussir à vous faire envisager que j'ai lu votre poésie avant de la commenter, ça vaut peut-être. J'ai copié votre poème, je vais me permettre de n'en laisser que des extraits pour que vous puissiez voir ce qui m'a fait songer aux états d'âme des artistes. Une explication au préalable : pour moi, parler des prémices à la création, c'est parler états d'âmes et procédés. Les états d'âme m'ennuient et les procédés qui sont une technique, ça m'ennuie quand je les vois. J'ai trouvé qu'utiliser votre plume qui est alerte et élégante pour parler de rien (pour moi ce n'est rien), c'était dommage.

le regard de l'artiste
ouvert sur le crépuscule


il retient

visualise


Moments tumultueux
aux confins de l'artiste

il les sent

les entend

le coude levé
vers l'immortel

qui se côtoient sous son tablier
au pouce de sa palette

Coulent ses mains
roulent ses mots
pleuvent les ombres
sous ses pinceaux
s'envolent les accords
pluie de hourras

L'artiste s'anime

pour obtenir le son

il sait

reprend

devant lui, spectateur
se dessine, s'écrit, s'articule
l'au-de-lui...


J'espère avoir pu répondre à vos questions et avoir pu vous montrer que votre texte, je l'ai lu. Sinon pourquoi commenter ? Je n'ai rien à gagner à passer pour une mauvaise lectrice.

Sophie

Contribution du : 05/01/2011 22:19
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
so-phie
Citation :
Une explication au préalable : pour moi, parler des prémices à la création, c'est parler états d'âmes et procédés. Les états d'âme m'ennuient et les procédés qui sont une technique, ça m'ennuie quand je les vois. J'ai trouvé qu'utiliser votre plume qui est alerte et élégante pour parler de rien (pour moi ce n'est rien), c'était dommage.


Voilà qui m'éclaire mieux. Personnellement, si je relate les états d'âme de mon artiste - ce que je peux envisager - je n'utiliserai pas les vers que vous isolez. Mais je comprends ce que vous voulez dire. Ce qui n'était pas clair en lecture de votre commentaire.

Je vous remercie cependant pour les compliments sur la plume.

Je ne vous rejoins pas sur l'ennui, je pense qu'il est des observations passives, d'autres qui se veulent intrusives. La mienne serait intrusive. J'ai un besoin de décrire par l'image, ce qui me semble être une manière d'aborder la poésie. Ensuite, je crois que j'aurais la même réaction que vous si le sujet pouvait être un stop à mes yeux. Il ne l'est pas. Si tant est qu'il puisse être mal traité, un sujet n'est jamais mauvais en soi, tout est propice à la poésie. Mais le sujet n'est pas là.

Citation :
Je disais : mais bon... Si je peux réussir à vous faire envisager que j'ai lu votre poésie avant de la commenter, ça vaut peut-être. J'ai copié votre poème, je vais me permettre de n'en laisser que des extraits pour que vous puissiez voir ce qui m'a fait songer aux états d'âme des artistes.


Ici je vais juste vous dire que oui, effectivement, isolés, sortis du texte, les verbes d'action, la contemplation de soi-même peuvent peut-être passer pour des états d'âme. Je pencherais plutôt du côté de l'observation ou de l'action, mais... surtout que les vers sur la fin sont aux sujets hors artiste et donc, ne représentent qu'une image métaphorique de l'oeuvre créée par l'artiste. Vous y voyez de l'état d'âme et je ne peux rien y faire, mais notez que c'est cette confusion que vous faites qui m'a fait penser que vous n'aviez pas lu. Je vous accorde les tumultes à la rigueur, pour le reste, je ne peux être d'accord sur le choix des mot état d'âme.

J'aurais aimé que vous puissiez suivre le fil - puisqu'il y en a un - de la poésie et que vous puissiez voir les pantins lever les coudes au ciel... mais visiblement ça n'a pas fonctionné, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.

Je vous remercie de votre intervention (la seconde), et puis vous assurer que je ne voulais en rien vous blesser. Le tout est dans la manière dont sont sorties des interprétations étranges (la vôtre et celle de Kaos) de mes mots, semblant confondre les sujets et leurs actes, peut-être une mauvaise manière de m'exprimer... Mais peu importe, vous m'avez lu, c'est bien.

Raoul

Citation :
J'ai un problème, je crois bien que…
L'explication que vous donnez de votre texte est plus intéressante que le poème lui-même.
Que de poncifs et images d'Épinal assénés dans ce texte déstructuré et platement démonstratif. Bêtement, moi j'y cherchais la poésie (et je n'en ai trouvé que dans les deux derniers paragraphes).
Une partie que je trouve intéressante est celle-ci :
" Suspension universelle
au détour d'une esquisse
brouillon hermétique
gribouillis incohérent " qui me parle des perceptions des œuvres…
Dommage que le vers juste après soit "il sait" alors que, justement, je crois bien que ce qui caractérise un artiste, c'est plus le doute que les certitudes.
Dernière petite chose, si vous nous dite que la mise en page n'est pas la bonne, pourquoi avoir opté pour celle-ci?
Choix de l'artiste sans doute…
Pas convaincu.


Merci pour votre commentaire, votre intérêt pour mon explication.
(images d'Épinal : je ne comprends pas l'expression, vous pouvez m'éclairer?)

Je trouve dommage que vous ayez trouvé le texte platement démonstratif. Démonstratif me sied. Platement me nargue, mais je vais travailler au relief.

L'effet crescendo est normal je pense (les premiers vers/paragraphes/blocs plus faibles) mais j'admets que depuis que j'ai lu le commentaire de Leo - et maintenant le vôtre - je me dis que j'aurais du peut-être choisir des "classiques" moins évidents pour illustrer mes babillages.

En ce qui concerne la mise en page, sur Commedia, j'avais emprunté ce type de mise en page qui m'est chère, faite de renvois, de centrage, d'italiques, bref, une mise en page visuelle pour accompagner un texte qui se veut visuel également au delà du pur côté musical. S'en est suivie une discussion fort intéressante où Chene et moi confrontions gentiment nos visions de la mise en page (selon lui le texte peut se suffire à lui même sans l'artifice de la mise en page, selon moi la mise en page est partie intégrante du poème et permet de s'arrêter, de dissocier, de mettre en parallèle etc). J'ai donc tenté de mettre en pratique les fruits de cette discussion. Je ne regrette pas, mais j'avoue que j'aurais pu... ce que je n'ai pas fait. Choix de l'artiste, effectivement!

Contribution du : 05/01/2011 23:48
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Maître Onirien
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Salut T-J
enfin je trouve du temps pour donner mon opinion sur ton texte. J'avoue que je suis tenté à penser comme Léo et Raoul... Lorsqu'on lit les premières strophes de ton poème, on pense tout de suite à un essai, ce qui - au vue de la subjectivité du thème traité - ouvre la porte au débat. L'élément qui induit cette perception, c'est sans doute le fait de parler à la troisième personne du singulier.

Le problème avec les essais, c'est qu'ils font toujours figure d'exercices, et chacun utilise ses critères pour juger de la justesse du traitement. Je me rappellerai toujours - du temps que j'allais à l'école - de cet essai sur Britannicus de Racine, où j'ai eu un faible parce que mon prof ne voulait entendre que le mot "Fatalité". Dans ma manière de traiter le thème, j'ai fait allusion à la Fatalité, sans la nommer comme telle, mais rien n'y a fait, j'ai été mal noté. Je pense que c'est la même chose qui se passe avec ton texte, chacun a sa perception sur la "création artistique".

Le résultat aurait été différent si tu parlais à la première personne du singulier(idem si le sujet est neutre). L'ambiance aurait été particulière à toi, donc objective selon toi, car tout de suite dans les esprits on se serrait dit : c'est sa façon à lui, c'est ce qui se passe en lui en phase de pré-création, et personne n'aurait eu d'arguments pour contester tes idées, parce que ce serait "TA" vérité sur la conception artistique, et non "LA" vérité sur la conception littéraire.

J'espère m'être un peu fait comprendre.

Amicalement,

Wan

Contribution du : 07/01/2011 18:02
_________________
L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
Re,

Je viens continuer mes remerciements et explications individualisées.

shanne

Citation :
Bonjour,
Oui, j'ai lu les explications, oui, j'ai parcouru les commentaires, mais je suis un peu comme l'artiste, un peu comme vous en écrivant ce poème, je vis l'instant présent tout simplement, je suis devant mon ordinateur, là, maintenant, avec ma conscience, oui, demain, j'aurais pu noter autre chose mais j'ai envie de donner mes impressions là maintenant...j'ai aimé la présentation de ce poème, la progression, je me suis imaginée l'artiste devant sa toile et son lâcher prise: réalisant ce qu'il a envie de construire à ce moment présent, moment unique, il crée...
Merci à vous, j'ai apprécié tout simplement


Shanne, je vous remercie. Si on était dans Misery, je vous appèlerai ma/mon "fan n°1" et ce n'est absolument pas péjoratif. Comme pour Commedia, vous avez été réceptif(ve) à mon écriture, de la manière dont j'avais envie de toucher le lecteur. Visiblement nos sensibilités semblent proches et vous visualisez apparemment en lecture comme je le fais en écriture.

Je suis donc touché par votre commentaire, parce qu'il me montre qu'il est possible de présenter et de parler comme je souhaite le faire, et de toucher de la sorte au moins une personne comme je le souhaite et de pouvoir le lire est quelque chose, je vous l'ai dit déjà, d'inestimable.
Je ne suis pas fou! Vous comprenez?

Adelice

Citation :
Je n'étais que peu emballée au début du poème mais la deuxième moitié entre autre du texte est particulièrement habile et j'ai beaucoup aimé: j'ai eu l'impression que les arts se confondaient dans un bordel harmonieux... c'est un beau reflet du travail de l'artiste


Merci pour votre commentaire.
Vous soulignez (vous êtes la première) l'usage des arts multiples ou de l'art dans son sens large. Effectivement, je ratisse la peinture, le théâtre, la musique, la sculpture et l'écriture, ainsi que leurs dérivés directs et instruments basiques (ou non) à partir du premier paragraphe et jusqu'à la fin. Vous avez ressenti l'effet crescendo, je pense, et ça ne vous a pas empêché d'apprécier, et en ça je suis touché.

Framato

Citation :
Un texte que j'ai lu avec plaisir, que je vois pointilliste aussi... Il m'a laissé de belles impressions surtout dans sa seconde partie...
J'ai eu l'impression en le lisant que la première partie servait un peu de faire-valoir à la seconde, où, pour le dire mieux, qu'elle était le côté clair (trop ?) de la chose, mais ça fonctionne assez bien, cette polarité entre les deux parties.
Pas mal, donc, cependant je trouve la mise en page un brin oppressante.


Merci l'ami. Je pense que c'est un peu ça, oui, j'aimerai que vous développiez, sur le sentiment d'oppression et la manière dont vous corrigeriez?
Ça m'intéresse. Si ça vous dit bien entendu.

brume

Citation :
un poème qui en dit trop. Je préfère quand c'est suggéré surtout quand on parle d'art, d'inspiration. Les états-d'âme de l'artiste sont dits mais ses sentiments n'imprègnent pas le poème, pas assez subtile, ça manque de profondeur. L'artiste sent, entend, s'anime... j'aurai aimé aussi sentir, entendre, m'animer avec lui. Ça manque de vie, de couleurs, de vibration. en résumé absence de sensation, qu'elle soit visuelle ou sensitive.


Ah, vous touchez à un point qui m'intéresse. Merci d'être passé me lire et me donner votre ressenti. Pourriez-vous me donner un exemple de ce que vous entendez concrètement?
Je pense que l'émotion est absente, totalement - de manière volontaire qui plus est! - du premier paragraphe, voir de la moitié du second. Mais je suis curieux de lire vos conseils et indications pour m'améliorer dans ce sens.

wancyrs

Je dois y réfléchir, j'ai du mal, mais j'imprime ton mp et je pense que tu n'as pas tort.
Avec ton aimable autorisation, je colle pour archive et visualisation les versions que tu m'as envoyé par mp. Si les modérateurs autorisent la reproduction corrective?

Je pense que je ne peux lâcher mon « au-de-lui ». J'y tiens. Mais je peux imaginer un retravail sur cette base. Merci de ton commentaire, de tes pistes, et de ta lecture.

Citation :
Lorsque je parle de s'exprimer à la première personne du singulier, je pense à ceci(tu m'excuseras de traiter ton texte, je n'ai pas la prétention de vouloir te corriger, mais je veux juste que tu vois de quoi je parle) :

Citation :
Instants carmin

regard
ouvert sur le crépuscule

mes sens s'animent

je retiens

visualise

depuis le nid verdoyant
où chantait le ruisseau

débordements d'urinoirs mous
devenus ma planète
l'espace d'une note
soufflée au coin d'un bar
dans la rue des martyrs

Moments tumultueux
aux confins de moi(ou du moi)

s'entrouvre la scène
les pantins volubiles

je les sent

les entend

qui chantent avec les bras
des peintures dégoulinant
d'arythmies serviles

le coude levé
vers l'immortel

qui se côtoient sous mon(le) tablier
au pouce de ma(la) palette

Coulent mes mains
roulent mes mots
pleuvent les ombres
sous mes pinceaux
s'envolent les accords
pluie de hourras

Mon moi(l'émoi) s'anime
sous l'impulsion
des perversions-perspectives
anonymes
se bousculant
en brûlant mon œsophage
pour obtenir le son

Suspension universelle
au détour d'une esquisse
brouillon hermétique
gribouillis incohérent

je sais

reprends

des soies à table d'harmonie
pulvérise la glaise
pétrit la couleur
mélange les encres

devant moi, spectateur
se dessine, s'écrit, s'articule
l'au-de-moi...(l'au-d'émoi)



Et si le sujet est neutre :


Citation :
Instants carmin

regard
ouvert sur le crépuscule

sens s'anime

retient

visualise

depuis le nid verdoyant
où chantait le ruisseau

débordements d'urinoirs mous
devenus planète
l'espace d'une note
soufflée au coin d'un bar
dans la rue des martyrs

Moments tumultueux
aux confins de l'art

s'entrouvre la scène
les pantins volubiles

sent

entend

qui chantent avec les bras
des peintures dégoulinant
d'arythmies serviles

le coude levé
vers l'immortel

qui se côtoient sous tablier
au pouce de la palette

Coulent les mains
roulent les mots
pleuvent les ombres
sous les pinceaux
s'envolent les accords
pluie de hourras

Animation
sous l'impulsion
des perversions-perspectives
anonymes
se bousculant
en brûlant l'œsophage
pour obtenir le son

Suspension universelle
au détour d'une esquisse
brouillon hermétique
gribouillis incohérent

sait

reprend

des soies à table d'harmonie
pulvérise la glaise
pétrit la couleur
mélange les encres

au devant, spectateur
se dessine, s'écrit, s'articule
l'au-de-là...


Bon, ici, la fin est un peu laborieuse, mais l'idée est là.

Bonne journée

Wan


Bonne soirée à tous.

Contribution du : 10/01/2011 19:55
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Maître Onirien
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oppressante, ce n'était sans doute pas le mot juste, quoique... Je pense que ta mise en page provoque des cassures, des ruptures dans le rythme de lecture, pas uniquement dans les moments où il y a des ruptures au niveau des images ou des idées. Le truc, c'est que ça donne une impression de hachure, que la lecture ne peut que se syncoper...
ça crée au final (chez moi) une impression d'oppression, de halètement, pas désagréable ici (puisque ça sert assez bien le thème).

Contribution du : 10/01/2011 20:43
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
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Re : Dell'Arte (explications etc)
Visiteur 
pour te donner un exemple je relève ce passage:

"L'artiste s'anime
sous l'impulsion
des perversions-perspectives
anonymes
se bousculant
en brûlant son œsophage
pour obtenir le son

Suspension universelle
au détour d'une esquisse
brouillon hermétique
gribouillis incohérent

il sait

reprend

des soies à table d'harmonie
pulvérise la glaise
pétrit la couleur
mélange les encres"


déjà la première strophe on tombe dans le descriptif, je comprend que l'artiste est en transe mais c'est trop superficiel, j'ai un regard assez distant.

la 2ème strophe je ne l'a trouve pas assez développé, je voudrais la forme, la couleur. c'est un brouillon, un gribouillis, mais, mais...qu'est-ce que ça évoque? c'est hermétique, c'est incohérent, oui, mais c'est trop bref.

ensuite il "pulvérise la glaise" quand tu dis pulvérise il ressent quoi alors à ce moment là? ou l'état de ses mains?
ça manque de termes imagés dans le ressenti, les sensations.

j'ai du mal à m'expliquer, je ne demande pas qu'on me sert tout sur un plateau, j'aime faire travailler mon imagination mais l'artiste s'anime, il sent, reprend, ça aurait pu être un moment de grâce, ça manque de volupté.

j'espère t'avoir éclairé, mais tout n'est qu'histoire de goût finalement.

Contribution du : 11/01/2011 10:56
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